Chapitre 1 : Toujours suivre la malédiction

556 56 22
                                    

Définition de la malédiction :

Paroles par lesquelles on souhaite un sort néfaste à quelqu'un.

Condamnation au malheur qui semble venir d'une puissance supérieure.

Sort hostile, malheur, malchance auxquels on semble être voué par la destinée.

** Pdv (point de vue) de Nathan Cress **

J'étais dans mes pensées. Je marchais dans les rues de la ville, tranquillement. Je décidais d'aller réfléchir près du pont, l'endroit où j'étais après chaque dispute avec mes parents. Je me disputais si souvent avec eux. J'en avais réellement marre de ses disputes qui ne rimaient à rien.

J'avais le droit d'aller en soirée, je ne faisais pas trop de conneries, je n'étais pas suicidaire comme la moitié des adolescents de maintenant, qui essayaient de se suicider (la plupart du temps, ils n'ont pas le courage de se tuer jusqu'au bout) à cause d'un chagrin d'amour. J'arrivais au pont, j'allais jusqu'à sa rambarde, afin de m'y adosser. Je tournais la tête à droite, et vis une jeune fille aussi adossée au pont. Elle était loin de moi, si loin que je distinguais pas ses formes. Je pensais que c'était une jeune fille car je voyais ses longs cheveux. Elle semblait être dans ses pensées, elle aussi. Je me demandais à quoi elle pouvait bien penser. Elle tourna la tête derrière elle, comme si elle avait peur que quelqu'un vienne. Elle ne semblait pas m'avoir vu, en même temps, j'étais loin. Après qu'elle ai vérifiée ses arrières, elle passa une jambe par dessus la rambarde, puis, elle passa sa deuxième jambe.

Elle n'allais quand même pas faire une connerie, non, elle s'assit sur la rambarde. Je décidai néanmoins de la surveiller de loin, afin d'être sûr de ses intentions. Même si, de toute façon, elle sautait, j'étais trop loin pour l'en empêcher. Merde, elle descendait prudemment de la rambarde, j'étais partagé, je ne savais pas quoi faire, je n'avais encore jamais été témoin de ce genre de chose. La jeune fille se tenait encore à la rambarde, elle jeta un dernier coup d'œil derrière elle, avant de se laisser tomber en avant, en exerçant une légère pression de ses doigts.

Je courrais vers elle, en même temps, j'enlevais mes chaussures, je ne pourrais pas l'arrêter, ni la rattraper, de toute façon ça ne se voyait que dans les films. Je comptais plonger pour aller la sauver. J'étais très bon en natation, je voulais en faire mon métier (nageur professionnel) d'ailleurs c'était encore un sujet de dispute avec mes parents.

Je montais rapidement sur la rambarde, en courant j'avais eu le temps d'enlever ma veste, contenant mon portable. Je faisait un bon plongeon, afin de ne pas être étourdis quand j'entrerais en contact avec l'eau. Tout mon corps entra dans l'eau, elle n'était pas trop fraiche. L'eau était d'un bleu profond, mais, elle était translucide, on y voyait très bien. Je faisais attraction, aux picotements du à l'eau, et à la beauté du paysage. Je tournais sur moi-même quand j'aperçus enfin le corps de la jeune fille à quelques mètres de moi. Je nageais jusqu'à la personne. Elle avait les yeux ouverts, comme si elle avait voulu voir la mort en face. Elle avait la peau blanche, a moins que ce soit l'eau qui lui fasse ses reflets. Je l'attrapais par la taille et la sortais de l'eau. Elle était lourde à cause de l'eau dans ses vêtements, je lui sortait la tête de l'eau, mais elle ne respirait déjà plus. Je la ramenais très difficilement sur la berge. Je lui enlevai les cheveux qui lui collait au visage et, lui fit les premiers secours pour les noyés. Heureusement que j'avais écouté en cours de premier secours. Elle semblait peu à peu reprendre ses esprits très difficilement, ainsi, je me dépêchais d'appeler les pompiers, qui heureusement n'étaient pas loin. J'entendis les sirènes se rapprocher, alors, je me reconcentrais sur la jeune fille, elle peinait à ouvrir les yeux, pour finalement réussir à les ouvrir. Et, à me regarder, d'un air pas très joyeux. J'aperçus, une larme couler de son œil.

Pourquoi, pourquoi pleurait-elle?

** Pdv de Chloé Loupias **

J'ouvris difficilement les yeux, le paradis, enfin? Non, j'étais trempée, allongée, avec à côté de moi, un jeune homme, beau? Pas mal. Mais, le pire était que j'étais encore en vie. Triste ou en colère? Juste triste, de sa faute? Non, il ne pouvait pas savoir. Une larme coula de mon œil. Tristesse, oui, c'était le mot me décrivant, je n'étais que tristesse. La larme coulant sur ma joue zigzaguait entre les obstacles invisibles que ma peau presque parfaite lui offrait. La trajectoire de la larme fut interceptée lors de sa course contre la peine de mon cœur, par le jeune homme se tenant à genoux à coté de moi.

"Ne pleure pas"

Le jeune homme prononça ses mots, comme si pleurer était un pêché, interdit. Je frissonnais, il faisait froid dehors, en plus, j'étais trempée. D'un coup le bruit de la nuit vint à mes oreilles, et j'entendis les pompiers, par ailleurs, un bel homme pas très âgé se dirigea vers moi, avec deux de ses co-équipiers, tenant une civière. Mais, je n'avais pas envie de faire un tour dans un hôpital, et je détestais être attachée dans une civière, ainsi, je força sur mes petits bras pour pouvoir me relever, ce qui réussi.

"Restez assise!", m'ordonna un pompier.

Le jeune homme qui était quelques minutes plus tôt assis à mes côtés me tenu le bras.

"Et, écoute les pompiers", me retenu le jeune homme.

Je me tournais rapidement, et me dégageais de son bras. Et répondit :

"Je fais ce dont j'ai envie. Ma force de mourir est bien plus forte que ta force de vivre."

J'eus un vertige, ainsi, je chancelais quelques pas, puis, bien stable je me mis à courir de toutes mes forces, hors de cet endroit, sous les appels qui je finis par ne plus entendre des pompiers.

Finalement, je suivais toujours ma malédiction.

"Peut-être qu'on finit par la casser cette loi de l'éternelle répétition, reproduction, malédiction."

Justine Lévy

"Malédiction et bénédiction n'ont jamais hâté la mort ni prolongé la vie de quiconque."

Proverbe Indien

"On a beau ne pas être superstitieux, on craint toujours les malédictions des gens."

Adrien Therio

"Le vie est notre seul bien, et notre seule malédiction."

Marguerite Yourcenar


Reste ImpassibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant