Chapitre 4 : La peur, une malédiction ?

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Defintion de la peur :

Sentiment d'angoisse éprouvé en présence ou à la pensée d'un danger, réel ou supposé, d'une menace.

Appréhension, crainte devant un danger, qui pousse à fuir ou à éviter cette situation.

Crainte que quelque chose, considéré comme dangereux, pénible ou regrettable, se produise.

Crainte du jugement, des réactions de quelqu'un, qui fait qu'on adapte son comportement, qu'on obéit à certaines consignes.

**Pdv de Chloé**

La sonnerie de la fin des cours pour ce mardi sonna, malheureusement.
C'était la peur au ventre que je courrais pour m'enfuir de la salle de classe.

Sans souhaiter une bonne fin de journée au professeur, je m'échappais de l'enceinte du lycée. Je venais à peine de franchir à vive allure les grandes portes, que je percuta malencontreusement une personne. Nous fûmes projetés vers l'arrière à cause de ma vitesse.
C'était la peur d'avoir blessé cette personne.

Assise entre les jambes de la personne que j'avais percutée, je me repliais sur moi-même, en position fœtale.
C'était la peur de le faire crier dessus, ou d'être tombée sur la personne que je ne voulais absolument pas voir.

Mais, contrairement à mes attentes deux bras vinrent s'entourer autour de moi comme pour me protéger, et une voix chaude, vint me réconforter.
Comme les bras de mon père.

Je me mis à sangloter doucement. Car, une fois les craintes passées, le temps ayant changé, les larmes viennent couler.

"Ça va?"me questionna l'individu que j'avais bousculé.

J'acquiesais d'un signe de tête.
Doucement, les genoux craquants je me levais. Les bras de cet inconnu m'entourant, toujours.
C'était la peur de rompre ce si doux et rassurant contact.

Je relevais la tête, afin de voir ce si gentil inconnu. Je lui fit un sourire, mais quand je le reconnu, mon sourire ce brisa, en même temps que notre étreinte.
Lorsqu'il me reconnu aussi, il fut très étonné.

"C'est la deuxième fois que l'on se rencontre, et c'est la deuxième fois que tu pleure, suis-je si beau que le voir te fait pleurer ?", me dit avec sourire le beau jeune homme devant moi.

Je savais qu'il rigolait en disant cette phrase et qu'il voulait simplement détendre l'atmosphère.
Mais, c'était la peur de céder et de me montrer faible encore une fois.

Il me regarda, et me prit soudainement la main. Il m'entraîna dans une rue, à l'abri des yeux d'une personne qu'il ne voulait sûrement pas qu'elle le voye. Je regardais, qui était cette personne, car il fallait dire que j'étais assez curieuse, comme gosse.
Lui aussi, il avait peur. Je le sentais, j'entendais son souffle paniqué, et je sentais sa main compresser la mienne.

Anna, c'était Anna, qu'il ne voulait pas croiser.

Elle passa juste devant la rue où nous étions, heureusement, je cachais le jeune homme sous ma veste, et Anna ne vît que moi, même si je savais qu'elle savait qu'il y avait quelqu'un sous la veste.

Anna s'arrêta deux secondes devant moi et me dit :"La curiosité est un vilain défaut."

Ébahie, j'étais, elle m'avait donc vu l'observer. Anna avait l'air de faire très attention au monde qui l'entourait.

Reste ImpassibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant