Reste Impassible

Chapitre 7 : Qu'était ce, le Bonheur ?

Définition du Bonheur :

Le bonheur est un état durable de plénitude, de satisfaction ou de sérénité , état agréable et équilibré de l'esprit et du corps, d'où la souffrance, le stress, l'inquiétude et le trouble sont absents. Le bonheur n'est pas seulement un état passager de plaisir, de joie, il représente un état plus durable, un équilibre.

Etre heureux, de bien-être. Bonne chance, circonstance favorable, ou état de complète satisfaction, de plénitude. Joie, plaisir liés à une circonstance.

**Pdv de Chloé**

Nous étiâmes jeudi matin, et l'heure de mon Bonheur avait sonné.
C'était pleine de courage que je m'étais levé, et c'était avec goûts que je choisissais mes vêtements.

Pétillante, j'arrivais devant le lycée, mais à la vue de l'attroupement de fumeurs, mon extase redescendit très rapidement, même trop.

De toute façon, c'était toujours ainsi. C'était le matin même que j'avais décidé de ne plus jamais refuser une quelconque "demande d'amitié".
Mais, fallait il déjà que l'on m'en fasse.

J'avais aussi, pris la décision de m'excuser auprès de Nathan.
Mais, fallait il déjà que je le recroise.

Ah, que le Bonheur pouvait être une chose bien compliqué par moment.
Ce fut dans un soupir mais avec conviction que je traversai les portes du lycée en ce jeudi matin.

Comme tout les matins, sans exception, nous commencions avec des mathématiques, non pas que je n'appréciais pas cette matière, mais, elle m'était amer : Jordan était assis derrière moi.
Et, notre cher professeur avait deux particularités bien bizarre :
La première était qu'il vouvoyait certains élèves et pas d'autres, ou il vouvoyait tout le monde un certain jour.
Mais, surtout, la seconde était qu'il avait la particularité, qu'il ne voulait pas que ses élèves, changent de place.
Nous avions beau lui répéter que l'ère du collège était passée, les changements de places étaient classés interdits. Et moi, j'étais résignée à avoir toutes les premières heures du matin, Jordan Newton derrière moi.

D'une minute à l'autre, il arriverait.
Il n'était pas présent mercredi, et, je croisai les doigts pour qu'aujourd'hui aussi.

Dès qu'Anna passa la porte, une sorte de voile noir s'installa sur la classe.
L'aura qu'elle émanait était vraiment noir.

Elle devait vraiment être en colère, mais, son visage était toujours aussi impassible.
Elle s'assit derrière moi, pour la première fois de la semaine, elle avait son sac sur le dos.
Elle en sorti un cahier de dessin, presque rempli.
Elle dessinait du réel, et c'était vraiment beau, mais, aucun de ses dessins n'était colorié.
Mise à part, une touche de rouge, sur la casquette d'un gangster, sur un couché de soleil, sur le poil luisant d'un animal, ou sur ses cheveux.

Voyant que l'observais, elle s'activa de tourner des pages déjà dessinées, avant de commencer une forme, de ma place, je n'arrivais pas vraiment à savoir ce que c'était.
Dans une entrée fracassante Jordan entra en classe. Et, il ne lui fallut que quelques secondes pour remarquer que sa place était prise.
À grands pas, il se dirigea vers celle-ci, bien évidemment occupée par la belle nouvelle à la chevelure rouge.

"Il me semble que je t'avais déjà dit que c'était ma place. Décales toi, au moins", j'aurais pensé que Jordan serai mécontent, mais devait avoir une bonne idée derrière la tête, pour être aussi gentil.

"Politesse ?" demanda Anna, sans lever les yeux de son carnet.

"- Tu as cru que j'allais être poli pour toi?, ricana ironiquement Jordan.
- Tu as cru que j'allais me déplacer pour toi?, contre - attaqua Anna, d'une voix habituellement impassible."