TOME 1. Valentina : Kidnappée, violée, les dessous d'une famille mafieuse Corse.

Partie 3 - Soirée difficile.

... c'est la voix de Rayan. Vas-y lui.

📱 Rayan : t'es ou ?

Moi : Je suis au bord de la plage en train de diner avec un ami que je viens de me faire !

📱 Rayan : J'vais pas rigoler avec toi dit moi t'es où maintenant Valentina.

Moi : Tu savais que la Corse est une ile ? Ça laisse beaucoup de plage à fouiller avant de me trouver hein ah ah ah ah (merde le vin commence à me tourner la tête)

📱 Rayan : t'a pas de voiture donc t'est forcément à coté idiote. J'arrive.

Bip bip bip. 🔇

Merde là il m'a eue, et il n'a pas l'air super content., et pourquoi ai-je été dire que j'étais avec un garçon ? Non mais sérieux qu'est ce qui ne tourne pas rond chez moi, je devrais vraiment arrêter de jouer avec le feu. Je continue mon repas et m'attendant au pire quand il arrivera je me ressers un verre pour me donner du courage, puis un autre, puis un autre, merde c'est moi ou il commence à faire frais ici ?

30 minutes plus tard, toujours personne, connard, fallait bien se douter qu'il ne viendrait pas, je tente de me relever mais l'alcool qui coule dans mes veines n'aide pas et commence à me réchauffer, je suis bien ici, je vais m'allonger quelques minutes et ensuite je rentrerais...

Rayan : OH DEBOUT !

Moi : mmfdp

Homme : elle est bourrée on dirait bien

Rayan : Quelle petite conne comme si j'avais que ça à gérer.

Je capte 1 mot sur 2 et je n'ai même pas la force de me défendre, j'arrive quand même à comprendre que je vais regretter mon état à mon réveil.

J'ouvre les yeux quelques minutes plus tard et je constate que je suis sur une banquette de voiture, j'entends des voix d'homme et de la musique ça ressemble à du Jul ? ma tête va exploser, je suis super mal, je n'arrive pas à bouger, j'essaye d'ouvrir les yeux, il y a un homme à côté de moi, je le regarde et essaye de me débattre.

Homme : elle est réveillée Rayan, alors on ne tient pas l'alcool mademoiselle ?

Mes yeux se referment...

Je sens qu'on me soulève et pas avec délicatesse, j'entends pleins de voix, puis je sens qu'on me dépose sur un lit il semblerait, je suis trooooop bien, les draps sentent la lessive et sont frais, c'est agréable...

* *

*

Lorsque j'ouvre de nouveaux mes yeux après ce qui me semble être une éternité, le soleil perce à travers les rideaux, il y a un léger vent, je respire à pleins poumons... je me sens mal, merde, je vais gerber. Je cours aux toilettes, vomir du vin est atroce, ma tête est affreuse je dois prendre une douche de toute urgence !!!!

Je me savonne doucement en savourant ce moment avec un gel douche à la vanille qu'Armanda a ramené de ses dernières courses, une fois sortie j'inspecte mon dressing... trop classe, trop court, trop rose, trop pailleté... ah... parfait ! Je prends une robe blanche près du corps avec des manches longues, met mes claquettes, et un chapeau. Nous sommes dimanche et je dois aller à la messe, si tant est qu'il y en a une dans le coin.

Lorsque je descends le grand escalier de marbre enfin propre et habillée je découvre le bordel le plus total en bas, il y a des gens qui dorment partout, des filles à moitié nu des bouteilles d'alcool, je me déplace entre les corps et m'apprête à sortir quand on m'attrape le bras, Rayan.

Rayan : Tu vas où habillée comme ça ?

Moi : Figure-toi que je vais à la messe, je ne suis pas une dépravée comme toi et tous tes amis -je marque une pause, l'inspecte du regarde - mais où tu vas toi habiller comme ça ?

Il sourit malgré lui.

Rayan : Je vais te déposer cousine chérie.