Il se passe plusieurs jours sans nouvelles de Salah, nous sommes dimanche et je suis au marché avec Rayan. Je sens qu'il a envie de me parler et je tends l'oreille, sentant la conversation gênante arriver.
Rayan: Ça donne quoi avec salah ?
Moi: Y'a rien à dire. Je ne l'aime pas.
Rayan: Comment ça rien à dire. Si tu dis ça c'est qu'il y a forcément un truc à dire.
Moi: Bah... c'est comme ça , y'a rien à dire on se parle plus et j'ai pas envie d'en parler.
Rayan: Attend, attend je crois tu comprends pas, y'a pas de « j'ai pas envie d'en parler » tu m'raconte c'est tout wesh t'es bizarre toi.
Moi: On est pas ensemble et on sera jamais ensemble fin de l'histoire, lui il veut des filles faciles avec qui il peut faire le mec, avec qui il peut faire... pleins de choses. Moi j'veux rester seule, j'me sent pas prête à tout lui dire et à être proche de lui je n'arrive même pas à lui rendre un bisou... alors pour la suite ça vas être compliqu...
Il s'arrête fermement et attrape mon bras.
Rayan: T'a dit quoi la?
Je me gratte la tête, oups.
Moi: Je ... rien ... j'ai envie d'être seul.
Rayan: Après ça.
Moi : Je ne veux pas être proche de lui.
Rayan : Juste avant.
Moi : Oh bah rien je...
Rayan: Comment ça lui rendre un bisous Valentina ! Bisous de quoi mon frère comment ça tu veux lui RENDRE un bisou, si tu veux lui RENDRE un bisou ça veut dire qu'il t'a FAIT un BISOUS, bisous de quoi, comment sa il te fait un bisou ? De ? où ? Explique-moi !
Oh la la quelle galère j'aurais mieux fait de rien dire, je sentais que ça allait être gênant mais là c'est pire que ce que je pensais.
Moi: C'est pas ce que j'ai voulu dire calme toi, ce que je voulais dire c'est.... Que s'il me faisait un bisou je n'arriverais pas à lui rendre. Dans l'hypothèse quoi...
Je croise son regard plein de gêne en m'arrêtant à un stand de crêpes pour essayer de changer de sujet.
Moi : Tu ... tu veux une crêpe au sucre ou nutella ...?
Rayan: Tu bisoute personne et personne te bisoute, je vais aller lui en parler. Il ne te bisoute pas, on est où là ?
Moi: Oui Rayan.... Pour la crêpe du coup sucre ou...
Il regarde ailleurs, dans ses pensées.
Rayan: Moi je te bisoute, pour te dire bonne nuit, bonjour au revoir. Mais c'est tout.
Je me retiens de rigoler et la dame à qui je tends la monnaie aussi. Il est mignon. Il attrape la crêpe pour laquelle j'ai finis par opter, faute de réponse de sa part et nous nous éloignons.
Rayan: Si t'a besoin de lui parler ou de lui dire les choses lui expliquer tout ça... moi je peux, t'aider j'sais que Salah c'est un bon la vérité juste, il doit pas comprendre et pour sa défense il sait presque rien...
Moi: Laisse tomber vraiment j'ai pas envie d'en parler avec lui..
Fin de journée.
Rayan a décidé d'organiser une réception avec pas mal de monde et je suis conviée, pour une fois ! Ça m'intrigue beaucoup et je suis impatiente.
Moi: Donc je reste avec vous moi ou je reste dans ma chambre ?
Rayan: Tu viens avec nous, ça vas pas être la street comme d'habitude là c'est sérieux j'dois faire bonne impression.
Moi: Mh , et c'est pour quoi?
Rayan: Etendre le réseau
Moi: Pourquoi t'arrête pas ?
Il rigole.
Moi: J'suis sérieuse, t'a coffré suffisamment d'argent pour assurer notre avenir et t'a tellement de sous que tu sais même pas quoi en faire , c'est le moment d'arrêter tu crois pas ... ?
Rayan: T'aime pas ta vie ? T'aime pas quand j'te ramène tes sacs Gucci, tes chaussures Vuitton, Prada t'es sappes Chanel et compagnie, tous tes bijoux...
Moi: Si, bien sûr que si mais on en a assez maintenant et c'est du superficielle tout ça, tu mourras pas avec ton argent.
Rayan: Mais pour le moment on est vivant.
Moi: Tu comptes vraiment pas arrêter alors ?
Rayan: Quand tu commences ce que je fais le seul moyen d'en sortir c'est mort ou en prison.
Quand il dit ça mon cœur se serre, je connais le poids de tout ce qu'il a fait pour en arriver là, le perdre me tuerais...
Rayan: Tu connais l'expression « le sang versé ne sèche jamais » ?
Moi: Oui
Rayan: Alors tu sais que j'pourrais jamais arrêter.
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TOME 1. Valentina : Kidnappée, violée, les dessous d'une famille mafieuse Corse.
Ficción GeneralQuand à la mort de ma mère j'ai accepté d'aller vivre chez mes cousins en Corse j'imaginais pas que mon voyage depuis Paris me conduirais à une tentative de meurtre, de la violence, un kidnapping, un viol, un amour impossible... Toute reproduction i...