Délivrée(''Hope'')

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(Hope est un autre personnage, vivant une expérience totalement différente. Bienvenue dans l'enfer d'Hope K.Nalyde.)

Peu, très peu, non, trop peu de citoyens maniaient l'athéisme, la majorité était soumis aux commandements de leurs Prophète et de ses sbires : les «Sacrés».

Leurs chemises étaient blanches, leurs sourires étaient faits de parjures, leurs paroles étaient conjecturées par les mensonges et leurs actes se catégorisaient par les termes génocides, antisémites, trahisons, viols et crimes contre l'enfance. Leur bible n'était guère justes, leurs supériorités sociale n'était accordé que sur un critère; ils étaient ceux et celles qui avaient redonné vie à la terre. Ils avaient chantés leurs louanges et celle qu'ils appelaient «mère» leurs avaient rendus les terres intoxiqués par les Anciens.

Leurs amours pour la mythologie me répugnaient. La science était ma religion. Les molécules étaient mes divinités. La nomenclature, les dissolutions, l'art des dissections et l'histoire des sépultures étaient mes commandements. Cette «religion» faisait de moi leurs démons.

La médecine n'était quasiment plus pratiquée, les armes étaient légales, les purges avaient souvent lieu, les sciences étaient tabou, la mort ne tardait à vous égorgez dès l'aube de vos trente ans et pour faute nous accusons encore ceux qui vivaient sur ses terres autrefois. Tout avait changé.

Toutefois, aux orées de New-York, s'élevait un groupe de syndiqués inconnus aux yeux des Sacrés. Ils ne semblaient nullement vieux, certains maniaient les armes, les fraudes, d'autres usaient des mots en guise de menace et plus farfelus encore, il n'est pas rare d'entendre qu'ils étaient née de science. Ma motivation à trouver ses réfugiés, ses défunts, ses opposant, était dantesque.

Mère s'opposait à mon départ, elle disait peu, mais ses phrases étaient tranchantes. « Les Sacrés sont notre famille à présent. Hope, tu es ma fille, tu es ma descendance, ne souille pas ton avenir avec tes créations, ils ne sont pas de ce monde, ils viennent des contrés de ta fantaisie.» Alors qu'une insoupçonnée poussée de courage vint me déchirer le bas du ventre, mes mots jaillit tel le cri d'une désespérée.

-Tu n'es qu'une salle ivrogne aveugle!

Alors que des larmes de rage vint mordre mes lèvres, qu'une poussé de pensés noir vint tués mes manières et qu'une tornade d'émotions vint me nouer la gorge, ma mère, elle, resta livide.

-Ma fille n'est plus. L'égoïsme la pendu sur son oracle...

J'intervins.

-Pas cette prière.

Elle reprit, toujours aussi blême et vide.

-Oh, Prophète, vint nourrir ma fille d'un de tes baisers souverains, vint la choyé de ta puissance, vint la purifier, vint, oh grand maître, montre lui la vois des hymnes de délivrance.

J'étouffais, mes prunelles étaient closes. J'émaillais mes dents en les frottant ensembles. Leurs grincements entrecoupaient les stupides paroles de celle qui m'était source indéniable de souffrance.

-Il est temps.

J'ouvris les yeux. Ma mère saisit un téléphone, les mains tremblantes.

-J'aimerais signalée une «Infiltrée», dit-elle au premier répondant.

Ma délivrance vint, comme elle l'avait priée. Elle allait me punir comme jamais elle ne ma punie. Mère allait me tué.

-Pour mademoiselle Hope K. Nalyd.

J'allais être repêchée par les Sacrés et déportée vers ce qu'ils surnommaient «le Sans-Retour», alors que je ne chevauche encore que ma quinzième année, mère allait me tué.

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