Soirée d'intégration

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Citation : "L'esprit oublie toutes les souffrances quand le chagrin a des compagnons et que l'amitié le console

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Citation : "L'esprit oublie toutes les souffrances quand le chagrin a des compagnons et que l'amitié le console." - William Shakespeare

Je passais une bonne heure à me préparer devant le grand miroir de ma coiffeuse. Pour cette soirée, j'avais décidé, malgré tout, de rester simple. En effet, j'avais opté pour une petite robe noire, l'indispensable de toutes les filles ont dans leur armoire. Et un smoky-eyes léger et également noire en guise de maquillage qui fit immédiatement ressortir le vert de mon iris. Je passa alors à la coiffure, j'avais décidé de laisser détaché mes longs cheveux blonds. Alors que j'étais en train de donner un dernier coup de brosse à mes cheveux, j'entendis retentir le son désagréable de la sonnette. Vous savez, la sonnerie que vous trouvez originale le première fois que vous l'entendez mais qui au bout d'une dizaine d'années d'année vous tape sur le système et bien ça résumait parfaitement ce que je ressentais pour le son qu'elle dégageait. Je sais, nous aurions pu simplement la changer, il y a des années, mais j'étais contre. C'est paradoxale. Seulement, à chaque fois que j'entendais cette horrible sonnette, cela me ramenait à l'âge de mes neuf ans lorsque mon défunt père à la poser. Je me souviens encore parfaitement de cette après-midi ensoleiller, au lieu d'aller jouer avec mon frère et Toby, j'avais préféré observer mon père s'improviser bricoleur. Il était tellement mauvais que ce jour-là, il avait reçu pas mal de coup de jus sous mon regard amusé. Ce qui restera gravé à jamais dans mon cœur est l'expression de victoire qu'arborait mon père avec sous grand sourire et l'explosion de joie lorsqu'il la fit résonner pour la première fois. Pour toutes ses raisons, je ne pourrais jamais la faire retirer.

- Cassie, bouge tes fesses, Toby est là, criait une voix provenant du rez-de-chaussée.

Bien entendu, j'avais reconnue cette voix et cette manière de s'exprimer. Il s'agissait de mon cadet, James. J'aurai préféré que ce ne soit pas lui qui accueille mon meilleur ami. Non pas qu'ils aient de mauvaises relations, c'était même plutôt le contraire. Toby et James se considéraient comme des frères. Disons simplement que mon cadet avait déjà des envies bien arrêtées.

Je ne perdis pas de temps pour descendre les escaliers à toutes vitesses -et non, pas de descente au ralentis, digne des plus grands films romantiques-. Une fois arrivée devant la porte d'entrée, je constata que Toby était bel et bien en compagnie d'un brun qui se révélait être James. Ce dernier me regardait avec un sourire en coin et ses bras croisés sur son torse.

- Alors comme ça, Mademoiselle Garwin, vous vous rendez à une soirée et vous ne prévenez même pas votre frère. S'exclama-t-il en faisant l'homme outré.
- Jamie, on va à une soirée étudiante. Tu y auras le droit, l'an prochain. répondis-je en prenant un ton navré.
- Ne m'appelle pas comme ça, tu sais, très bien que je ne supporte plus ce nom, c'est trop enfantin.
- Oh, ne dis pas de bêtises et prends soin de maman.

La Malédiction d'IpswichOù les histoires vivent. Découvrez maintenant