Citation : "Il n'y a point de vie sans courage, ni de vertu sans combat." Jean-Jacques Rousseau
Je marchais lentement dans un grand couloir d'un musée local accompagner du reste de ma promotion, il s'agissait d'une énième visite du musée d'Ipswich, la ville qui m'avait vu grandir, cette ville était mon terrain de jeu favoris. J'en connaissais les coins, les recoins ainsi que tous ses secrets. Alors cette visite ne m'était nécessaire, seulement mon professeur d'histoire avait la fâcheuse habitude de dire "que pour connaitre l'histoire du monde, il faut d'abords commencer par celle de sa ville". Jolie divise, je ne le contre dirais pas la dessus. Cependant, il avait déjà organisé environs trois visites pour nous raconter toujours la même chose. Je connaissais cette histoire par cœur, mes parents me la racontait très souvent. La fondation de la colonie d'Ipswich qui a été faite par cinq familles venues d'Angleterre : les Garwin, les Danvers, les Parry, les Simms et les Pope. Ils se séparaient les tâches, tout se passait bien ou presque. Un lourd secret pesait sur ces cinq familles, ils possédaient tous des pouvoirs extraordinaires et à cette époque ils étaient considérés comme des sorciers. Tandis que la chasse aux sorcières débutai à Salem, les cinq familles décidèrent de seller un pacte à fin de se protéger mutuellement. Seulement tout ne se passa pas comme prévu, les Pope trop avide de pouvoir et guider par un sentiment d'ambition décidèrent de se retourner contre leurs quatre compères qui se défendirent en bannissant les Pope d'Ipswich. Et ainsi, les condamnant à subir les châtiments des sorciers de Salem, mettant fin à leur ligné. L'histoire ne s'arrête pas là, puisque le jour de sa pendaison, le dernier Pope prononça quelques mots qui eurent l'effet d'une bombe. Ces mots étaient en réalité un sortilège, une malédiction qui condamnait ses anciens partenaires. En effet, l'aîné de chacune de ces familles se trouvera doté d'immense dons à ses seize ans et atteindront son apogée à ses vingt-et-un ans en devenant mille fois plus fort. Jusqu'ici rien de bien inquiétant, rien qui ne ressemble à une malédiction, et pourtant, plus ces aînés se serviront de leurs pouvoirs plus ils veilleront. Apparemment, le corps humain était incapable de gérer une telle puissance. Et un autre effet secondaire vient s'ajouter à la liste, ces énormes pouvoirs agissent telle une drogue et plus ce sorcier maudit en possède plus il en demande. Mythes ou réalité ?? A vous d'en juger.
- Je ne m'en étais pas rendu compte avant mais après quelques recherches, je suis fière de vous annoncer qu'une ancêtre de nos pères fondateur est parmi nous. Cassandra Garwin, alors qu'est ce que ça fait d'être la descendante directe d'un fondateur de la ville ?? s'exclama t-il tout enchanté par sa nouvelle.
Le professeur venait de me sortir de mes pensés et me prise totalement au désarrois. Et tout cas ce qui sortie de ma bouche était ceci :
- Cassie, je m'appelle Cassie !! marmonnais-je à voix basse.
Par chance personne n'avait entendu ma réponse. Je sais que j'aurai pu répondre tout à fait autre chose comme faire l'éloge de ma famille, raconter mon histoire. Seulement, j'avais bloqué sur mon prénom : "Cassandra". Etrange n'est ce pas !? Très peu de personnes me nommaient ainsi, il faut dire que très peu de personnes connaissaient mon prénom en entier. J'avais beaucoup plus l'habitude d'entendre "Cassie" ou même "Cass" mais "Cassandra" était réservé à une personne particulière. La personne qui comptait le plus au monde : mon père qui n'était malheureusement plus là .
- La question exacte serait qu'est ce que ça fait de vivre dans un grand manoir et d'être affreusement riche sans avoir rien fait dans la vie ?? s'exclama un élève indélicat.
Comme on pouvait le constater, je n'étais pas l'élève la plus populaire de ma promo et je m'en moquais. Je préférai rester discrète et simple. Même si aux yeux des autres étudiants cela me faisait passer pour la petite fille riche et snob. Le plus important c'est que je savais que je ne le l'était pas. Malgré tout, la remarque de mon camarade avait fait rire toute l'assemblé. Je gardais le sourire aux lèvres, il m'en fallait bien plus pour me mettre mal alaise.
- Silence !! Mademoiselle Garwin, je peux tout de même vous poser une question indiscrète ?? me demanda-t-il avec hésitation
- Allez-y faite vous plaisir. répondis-je avec agacement.Avant même qu'il ne pose sa question, je savais déjà sur quel sujet elle allait porter, c'était toujours la même chose. Il suffisait qu'une personne connaisse mon nom et la légende d'Ipswich pour qu'on me fasse passer un interrogatoire.
- Est-ce vrai ?? Est-ce que les quatre familles maudites possède-t-elle réellement des dons extraordinaires ?? se décida t-il enfin à lâcher.
- Voyons, monsieur, la magie ça n'existe pas !!Je leva les yeux au ciel avant de tourner les talons à fin de sortir de ce musée. J'avais besoin de prendre l'air. En réalité, je n'aimais pas du tout ce genre de question qui m'obligeais à chaque fois de m'enfoncer un peu plus dans le mensonge. Comment expliquer à des personnes rationnelles que la magie existe ?? Comment faire en sorte que des personnes normales ne prennent pas peur ?? Tout le monde sait comment se fini ce genre de questionnement : en chasse aux sorcières, en pendaison sur la place publique ou encore en bûché. Il ne fallait pas que les temps de crainte reviennent. Il fallait à tout prix que je garde se secret qui me hantait nuit et jour. Ma vie et celle de trois autres personnes en dépendent. Il fallait que je garde le silence même si, je voulais crier à la terre entière : "Je m'appelle Cassandra Katerina Garwin et oui, la légende dit vrai. Je suis une sorcière maudite !!"
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Coucou mes loulou,
Voilà le prologue de "La malédiction d'Ipswich" hésite pas à me dire ce que tu en penses. Je répondrai à toutes tes questions.
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La Malédiction d'Ipswich
FanfictionIpswich, une ville paisible du Massachusetts située non loin de la tristement célèbre ville de Salem. En effet, tout le monde connaît l'histoire de la grande chasse aux sorcières de Salem. En revanche, ce que nous connaissons beaucoup moins c'est la...