Alice Hank.
Je fus surprise sur le moment du geste d'Harry, mais je me repris rapidement commençant à bouger mes lèvres avec les siennes. Je n'avais jamais senti quelque chose de tel, une sentation nouvelle, mais tout à fait agréable. Je sentais les papillons se former dans mon ventre alors que le baiser s'intenfiait. Je n'avais jamais embrassé quelqu'un de cette manière avant, de simples baisers du bout des lèvres ayant seulement été donnés durant mes plus jeunes années.
Sa main encadra ma mâchoire pendant que l'autre tenait était toujours entrelacée dans la mienne. Bien sûr, j'avais déjà embrassé un garçon avant, mais ce baiser était tout sauf ce que j'avais déjà expériencé. Je pouvais sentir toute l'électricité au bout de ses doigts qui caressaient la peau de ma joue tranquillement pendant que les papillons s'éparpillaient dans mon ventre. Nos lèvres se détachèrent durant quelques secondes, sa main toujours contre ma joue. Mon visage était à quelques centimètres du sien et je pouvais sentir de grandes respirations sortir d'entre ses lèvres. Tous les deux à bout de souffle, nous restâmes comme ça, les yeux fermés et la poitrine qui montait et descendait à un rythme effréné.
Je me reculai un peu et mes yeux s'ouvrèrent, mon regard croisant le sien, de beaux yeux verts m'observant déjà. Un sourire étira mes lèvres en le regardant, le visage tout autant heureux que le mien. La main toujours dans la sienne, il continua à caresser mes doigts de son pouce doucement.
Il m'approcha à nouveau vers lui, approchant dangereusement mes lèvres des siennes à nouveau.
"C'était tellement tentant." chuchota-t-il.
Je n'eus pas le temps de ne rien dire qu'il plaqua ses lèvres contre les miennes à nouveau et je souris dans le baiser, provoquant un sourire de sa part aussi.
J'étais comme sur un nuage. Je ne semblais pas réaliser que j'étais réellement en train de l'embrasser. Je mentirais si je disais que je n'avais jamais eu envie. Harry et moi nous étions devenus très proches, mais jamais je n'avais pensé que ça irait jusque là. Et j'étais la première à m'en ravir, parce que la vérité était qu'Harry m'attirait vraiment. Juste en le regardant, je pouvais sentir mon coeur battre plus fort.
Nous restâmes allongés là pendant plusieurs minutes, ma tête sur son épaule et son bras autour de la mienne, le seul bruit audible étant le vent soufflant fort contre les murs extérieurs de notre annexe. C'était le silence entre nous, pas un silence mal à l'aise, mais qu'un silence agréable. Mes pensées étaient centrées sur le jeune homme à côté de moi, celui qui m'inspirait confiance, celui qui était toujours là pour moi. Celui qui comprenait complètement ce que je vivais. Parce qu'il vivait exactement ce que je vivais.
C'était comme si nous n'avions pas besoin de se dire quoi que ce soit, même après ce qu'il venait d'arriver. C'était comme si c'est ce qu'il fallait qu'il arrive. Nous l'attendions tous les deux sans s'en rendre compte.
Les yeux rivés vers la petite fenêtre, j'observais le ciel étoilé, la seule lumière traversant la pièce étant celle de la lune presque pleine. Je ne pouvais pas arrêter de penser à comment j'étais bien en ce moment. Je me sentais comme si j'étais à la maison, paisiblement, un livre sur les genoux, comme si ma vie était la même qu'il y'a deux mois.
Mais ma vie n'était pas celle qu'elle était qu'il y a deux mois. Je pouvais remarquer comment ma vie avait été chamboulée d'un jour à l'autre. Malgré tous les inconvénients de notre situation, je ne me sentais plus autant malheureuse qu'au début. La présence d'Harry embellissait le tout, mais je ne pouvais expliquer comment il m'était bénéfique. Je ne savais pas si c'est parce que nous étions ensemble 24 heures sur 24, mais je n'avais jamais rencontré quelqu'un qui m'écoutait autant parler de tout et n'importe quoi. Je n'avais jamais rencontré quelqu'un qui me regardait dans les yeux aussi intensément. Je n'avais jamais rencontré quelqu'un d'aussi intéressé par moi.
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Keep us safe || Harry Styles
FanfictionLa Seconde Guerre Mondiale a fait plus de 62 millions de victimes durant six longues années. Le 1er septembre 1942, les enfants jouent, les hommes travaillent, les femmes s'occupent de leur maison, jusqu'à ce que tout change. Les villages sont en pa...