Alice Hank.
12h venait de sonner et nous entendions des portes se fermer en-dessous de nous. Tout était resté silencieux à notre étage, on aurait pu entendre une mouche voler. Mon frère dormait devant moi, la tête appuyée sur son bras contre la table en bois. Une fois que tout était redevenu silencieux, un cognement fut entendu contre la porte de notre 'nouvelle maison'. Mon père se leva finalement de son siège et tapota la tête de mon frère.
"Les enfants, vous devez m'écouter attentivement." commença mon père alors que nous levions tous les deux les yeux vers lui. "Nous devons rester dans cette annexe aussi longtemps que nous le pouvons. C'est notre seule façon de survivre."
Je rivai mes yeux un instant vers mon frère qui semblait à la fois confus et complètement terrifié.
"Jacob, je sais que c'est dur à comprendre pour toi." dit-il en frottant son dos. "Mais tu dois toujours écouter papa d'accord?"
Il hocha rapidement la tête.
"Nous sommes dans les bureaux où je travaille. Les seules personnes qui savent que nous sommes ici sont celles qui travaille dans les bureau en-dessous de nous. C'est pour cela que nous devons être silencieux lorsque les autres employés travaillent pour ne pas se faire repérer. Ils arrivent à 8h et partent à 17h30. Entre les deux, ils ont une pause d'une heure, de 12h à 13h."
Je soupirai.
Notre vie n'allait plus être la même.
.
.Il était 18h et j'étais en train d'éplucher les pommes de terre avec ma mère pour les faire cuire sur notre minuscule four.
Je sentais que ma mère n'était vraiment pas dans son assiète, mais je savais que si je lui posais des questions sur notre situation, elle allait encore plus déprimer.
Le soir, je pouvais un peu explorer notre 'annexe' comme mon père aimait l'appeler. Je l'appelais plus notre prison. Nous avions une petite salle de bains que nous pouvions seulement utiliser le matin avant que les employés arrivent et le soir quand ils partaient. Pendant le reste de la journée, nous devions utiliser un simple sceau.
J'avais une chambre commune avec mon frère. Elle était petite, mais assez grande pour deux. Un simple mur nous séparait de nos parents. Les deux chambres comportaient deux lits simples chacune.
Un peu plus loin, il y avait un autre lit simple appuyé contre un mur dans une pièce semi-fermée. Je me demandais pourquoi il y avait un lit de plus puisque nous étions que quatre. C'est alors que je remarquai une minuscule poignée au plafond. Je tiria sur celle-ci et un petite échelle s'y révéla cachée. Lorsque le bout de l'échelle toucha le sol, un petit nuage de poussière se dégagea et je posai le pied sur la première marche.
En haut de la courte échelle, j'arrivai dans un deuxième étage fait de bois. Ça ressemblait à une grange. Il y avait deux petites fenêtres qui faisaient entrer peu de lumière du jour. Elles étaient cachées par un bout du toît, alors je pouvais regarder à l'extérieur sans avoir peur de me fair voir. Contrairement au-dessous de moi où il y avait constamment des rideaux épais qui couvraient les fenêtres.
Je me sentais mieux ici qu'a l'étage inférieur. C'était mieux éclairé, j'étais seule, je pouvais m'asseoir dans un coin et penser.
Je me levai finalement de ma position pour aller me coucher, le sommeil commençant à vouloir m'envahir. Mes paupières étaient lourdes et je voulais seulement me fermer les yeux et dormir.
Alors que ma tête toucha l'oreiller, la petite voix de mon frère m'interpella.
"Alice?"
"Oui, Jacob?" m'efforcai-je à dire avec un ton doux.
"Pourquoi papa a dit qu'il ne fallait pas être repérés? Je pensais que c'était pour s'amuser qu'on venait ici.." je sentais l'inquiétude dans sa voix dans le noir de la nuit.
"Des.. Méchantes personnes en veulent aux juifs comme nous et nous devons seulement rester cachés et tout va bien se passer, mon ange."
"D'accord.."
Je souris même si il ne me voyait pas et déposai ma tête à nouveau sur l'oreiller.
"Je t'aime Alice" dit-il doucement.
Je souris à nouveau et attrapai sa main avant de la serrer délicatement dans la mienne.
"Moi aussi."
*Voilà le quatrième chapitre! Je sais que c'est surement un peu ennuyant, mais il faut un début à tout :)
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Keep us safe || Harry Styles
FanfictionLa Seconde Guerre Mondiale a fait plus de 62 millions de victimes durant six longues années. Le 1er septembre 1942, les enfants jouent, les hommes travaillent, les femmes s'occupent de leur maison, jusqu'à ce que tout change. Les villages sont en pa...