*Je n'utiliserai pas les vrais noms des gens qui étaient dans le parti contre les juifs pour garder l'histoire moins réelle et plus comme une fiction.*
*Un Führer est comme un premier ministre, mais en Allemagne. Il dirige le pays.*
.
.
.Alice Hank.
Nous étions pendant l'été 1942. Ma mère et moi étions en train de faire la vaisselle tranquillement comme tous les jours. Mon frère Jacob était dans la rue à jouer avec tous ses amis. Ils s'amusaient à se faire des passes chacun leur tour avec un ballon et j'adorais voir le sourire sur chacun de leur visage. Nous avions une vie paisible, un peu d'argent que mon père nous rapportait du bureau où il travaillait et petite maison qui convenait très bien à nos besoins. Nous venions tout juste de fêter mes 18 ans et je venais d'entreprendre des études pour être aide-soignante. L'automne approchait et j'allais pouvoir travailler dès le printemps pour rapporter plus d'argent à la maison.
Alors que je finissais d'aider ma mère, j'allai m'asseoir au salon en empoignant mon livre favori dans mes mains. Lire était un de mes passe-temps préférés avec la couture. C'était moi qui confectionnait tous les habits de la famille et j'adorais cela. Les mots écrits à l'encre noire glissaient sur le papier usé de mon roman alors que j'absorbais toutes les phrases de l'histoire. Cela devait faire vingt fois que je la lisais, mais j'étais toujours autant enchantée par le récit qui me captivait à tout coup.
"Alice." la voix de ma mère se fut entendre. "Alice, réveille toi ma belle."
Je remarquai que je m'étais endormie sur le canapé après avoir lu quelques chapitres de mon livre.
"Viens souper, j'ai préparé des boulettes de viande." dit-elle avec son habituel sourire chaleureux.
J'hochai la tête et me rendit à la table, mon père et mon frère y étant déjà assis, un air affamé sur le visage.
"Bonjour papa." dis-je en embrassant la joue de mon père avant de m'asseoir aux côtés de mon petit frère.
Une assiète fut placée devant chacun de nous et nous commencâmes à déguster l'excellente cuisine de ma mère. Le souper se passa comme les autres, mon père parla de ce qu'il a fait au travail, mon frère raconta comment il avait époustouflé ses amis avec ses techniques avec le ballon et ma mère et moi les écoutions en souriant.
L'heure du coucher arriva et j'allai coucher mon frère dans sa chambre, lui racontant une histoire comme à tous les soirs. Il adorait de se faire faire la lecture surtout par moi. Il disait toujours que ce n'était pas pareil avec maman et mon coeur fondait à chaque fois comment il était mignon.
Je sortis de sa chambre et éteignit la faible lumière avant de fermer la porte. Je me rendis à ma chambre pour continuer à coudre la robe que j'avais commencé pour ma mère.
"Le Führer a encore interdit un droit aux juifs. J'ai même entendu dire qu'ils ramaissaient des juifs dans la rue pour les emporter on ne sait où." mon père dit tout bas.
Je tendis l'oreille plus attentivement pour entendre ce qu'il disait à ma mère.
"Comment allons-nous faire si je perds mon travail? Nous ne savons jamais ce qui peut arriver."
"Les enfants..." dit ma mère, la voix tremblante.
J'arrêtai d'écouter à ce moment, ne voulant pas croire ce qu'il racontait. Tout allait bien et rien n'allait changer. Du moins, je l'espérais..
.
.Je me levai un matin de septembre comme à tous les matins. Mais cette journée-là, c'était différent.
Mon père était au travail, mon frère était dehors et ma mère nettoyait nos vêtements. Je décidai d'aller chez mon amie qui n'habitait qu'à deux maisons à côté.
"Bonjour Alice. Entre, Eva doit être dans sa chambre." me salua la mère de mon amie.
J'entrai dans la maison et me rendit à sa chambre.
"Salut." la saluai-je en m'assoyant sur son lit.
"J'allais justement partir pour aller te voir." me dit-elle. "As-tu su ce qu'il se passe en ville?"
"Non.." dis-je en fronçant les sourcils.
"Il paraît que des juifs sont enlevés dans les rues.."
Ma main s'apporta à ma bouche.
"Que va-t-on faire de nous?" demandai-je.
"Je n'en ai aucune idée Alice.."
"Et si nous devenions obligés à rester encabanés dans nos maisons?"
"Nous pouvons rien y faire, je suis certaine que rien n'arrivera et que tout finira bientôt." dit-elle en posant sa main sur mon épaule.
Si seulement elle avait eu raison...
.
.Je me dépêchai à rentrer chez moi pour souper, attrapant mon frère par le bras pour qu'il rentre lui aussi.
"Attends Alice, regarde!" je lâchai son bras et le regarda.
Il commenca à faire une série de rebonds sur son pied avec son ballon, le sourire fendu jusqu'aux oreilles. Ses yeux étaient remplis d'étincelles et il semblait si fier de ce qu'il me montrait.
"Jacob, tu sais que tu n'as pas le droit de faire ça!"
"Mais.."
"Vite il faut rentrer avant qu'on ne te voit."
Je savais que ça lui faisait extrêmement de peine, mais il était interdit aux juifs de pratiquer n'importe quel sport à l'extérieur de sa maison depuis peu longtemps.
Je ne sais pas ce que je ferais si il lui arrivait quelque chose..
Nous rentrâmes et je savais que nous arrivions au mauvais moment. Un homme inconnu était assis avec mes parents et ma mère avait un air apeuré au visage. C'est alors que mon père nous aperçut.
"Alice, Jacob, allez dans vos chambres, nous devons parler." dit-il fermement.
*Voilà le premier chapitre! Il n'est pas très long et il n'a pas beaucoup d'action parce qu'il faut un début à tout, mais l'action viendra plus tard.
N'oubliez pas de voter et de commenter, je veux savoir vos impressions :)*
VOUS LISEZ
Keep us safe || Harry Styles
FanfictionLa Seconde Guerre Mondiale a fait plus de 62 millions de victimes durant six longues années. Le 1er septembre 1942, les enfants jouent, les hommes travaillent, les femmes s'occupent de leur maison, jusqu'à ce que tout change. Les villages sont en pa...