Chapitre 9: Enfances difficiles

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"-Non il faut que tu saches...
-Très bien.
-Bon... J'avais à peine 6ans quand ça s'est produit. Mes parents se disputaient souvent mais cette fois, c'était différent. Je ne sais plus exactement pour quoi ils se disputaient mais il me semble que c'était une histoire de divorce. J'étais assis sur l'escalier et les observait sans qu'ils me remarquent. Mais mon père était furieux, il a menacé ma mère, il disait que si elle le quittait il la tuerait je crois... Il est ensuite aller dans la cuisine, a pris un couteau et a poignardé ma mère."
Les larmes lui montèrent aux yeux pendant qu'il me racontait son terrible passé. J'ai voulu lui dire qu'il n'avait pas à continuer pour ne pas le faire souffrir encore plus, mais il continua avant que je ne puisse lui dire.
"Il l'a ensuite posé sur le canapé comme si de rien n'était, puis a enfin remarqué que je les observais. Sachant que j'avais vu la scène, il aurait pu me tuer aussi, mais ce n'est pas ce qu'il a fait. Il s'est avancé vers moi, a posé sa main pleine de sang sur mon épaule, ma regardé droit dans les yeux, et m'a dit :

*Flashback*

"Jellal, écoute mon fils, tu vois ce qui vient de se passer avec ta mère, ce n'est rien d'accord. Je l'ai tué parce qu'elle allait faire quelque chose qu'il ne fallait pas tu vois ? Mais tu ne dois le dire à personne. Si tu le dis à qui que ce soit, il t'arrivera la même chose qu'elle comprit ? COMPRIS JELLAL !?
-Ou-Oui."

*Fin Flashback*

Il a ensuite ouvert la porte et est parti, m'a abandonné comme ça me laissant avec le cadavre de ma mère. Je n'espérais jamais le revoir, même si je me suis juré que je la vengerais un jour."
Je ne savais pas quoi répondre à ça. Comment un homme pouvait dire une chose pareille à son fils droit dans les yeux ! C'était horrible... J'avais presque envie de pleurer en imaginant la souffrance de Jellal. Jellal n'en pouvait plus, je le voyais, il avait besoin de lâcher prise, de pleurer. Je le pris alors dans mes bras en espérant le soulager. Il paraissait un peu surprit au début, mais il ressaiera l'étreinte puis éclata en sanglot. Je ne pus m'empêcher de pleurer aussi.
"Pourquoi tu pleures Erza ?
-Désolé, c'est ton histoire qui m'a ému. Dit moi, c'est bien la première fois que tu m'appelles par mon prénom !
-*rit* Oui, c'est vraie.
-Nan mais sérieux, je ne comprends comment on peut faire ça à sa femme et son fils... C'est vraiment horrible. Je me dis qu'à côté de toi, moi c'est rien vraiment."
Il se décolla de moi, se frotta les yeux et me demanda :
"Il t'ai arrivé quelque chose aussi ?
-Disons plutôt que j'ai eu une enfance difficile...
-Vraiment ? Que s'est-il passé ? Enfin si tu veux bien me dire bien sûr.
-Eh bien... Pour commencer, je n'ai jamais connu mes parents. Ils m'ont abandonné quand j'étais petite, voir bébé même... En tout cas j'ai été placé en famille d'accueil. À l'école, je n'avais pas vraiment d'amis. Je me battais beaucoup, les garçons disaient que j'étais une brute. Des fois ils venaient me chercher mais je les envoyer balader ou je les frappais. Quant aux filles, elles n'osaient même pas m'approcher et me critiquait tout le temps. J'ai tenté de m'enfuir plusieurs fois, mais je n'allais jamais très loin. Puis un jour, j'ai fait intrusion dans la vie de Makarov et c'est à ce moment que j'ai été engagé. Mais vers mes seize ans, il s'est passé autre chose mais ça je ne préfère pas en parler...
-Oh je vois. Ne dit rien dans ce cas. Finalement nous avons un passé assez horrible toi et moi.
-Oui...
-Moi qui pensais que tu avais une vie parfaite par rapport à moi.
-Sérieusement ?!
-Oui ! Je pensais que, je sais pas, que tu avais genre une superbe maison, que tu étais bien payé, et que tu avais vécu dans une magnifique petite enfance tout plein de bonheur !"
Je ne pus m'empêcher de rire fasse à sa remarque. Je me laissais tomber en arrière sur le lit tout en riant. Puis Jellal se mit lui aussi à rire, réalisant ce qu'il venait de dire. Une fois calmé, il me sorti:
"N'empêche, j'ai réussi à te faire rire ! Et ceux malgré tout ça !
-Je te félicite Jellal. C'est un succès.
-Et en plus tu m'as appelé par mon prénom ! Si la j'ai pas ton respect et que tu ne me dis pas que je suis génial je vais me vexé !
-*rit* Tu as tout mon respect Jellal.
-Et...
-Tu es génial...
-Soumission total ! Merci ma chère !
-La ferme !"
Je le regardais, puis me remis à rire. Il fit de même. Malgré cette triste conversation, nous gardions le sourire, et c'était une bonne chose.

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Hey hey hey ^^
Comment vont mes jolies chats :P ?
Parlons du chapitre : J'adore la fin *^*  Pas vous :3 Gniahaha pas de suspense cette fois xD
Aller kiss on your ass my babe ;) :*

Aimer celui qu'on doit haïr.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant