Chapitre 5 (réécrit)

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-Ah tu es réveillée ! s'exclama l'inconnu avec un grand sourire.

Habillé d'un costume trois pièces, ce qui me sembla être le directeur des lieux se présenta à mes côtés un sourire franc aux lèvres. Il était grand, musclé, la cinquantaine d'après mes estimations, il débordait de charisme et de puissance. Je lui retournai son sourire, timidement certes, presque crispé, mais un sourire tout de même.

-Comment te sens-tu ? Déboussolée j'imagine ? me dit-il en croisant les bras sur sa poitrine puissante.

-Je me sens plutôt bien merci de vous en inquiéter...euh... monsieur, répondis-je maladroitement.

Il esquissa un sourire:

-Je suis confus, je ne me suis pas présenté, je m'appelle Mark, je suis le directeur de cet institut.

-De cet institut? je fronçai les sourcils d'incompréhension.

-Je t'expliquerai tout de A à Z dans mon bureau. Mary, une infirmière va t'aider à te lever et à te rafraîchir, Cierran t'attendra à l'entrée de l'infirmerie où il t'amènera jusqu'à moi.

L'interessé acquiesça d'un signe de tête:

-Euh, ok...

Sur ces mots les deux hommes sortirent de mon espace et l'infirmière, Mary donc, m'aida à me lever, je n'eu aucun vertige contrairement à ces derniers jours à mon plus grand étonnement et pu me lever sans problème. Mon mal de ventre dû à la faim avait totalement disparue, je me sentais revivre. Après m'être passé un peu d'eau sur le visage au lavabo qui se trouvait quelques mètres plus loin je finis par jeter un oeil à mon reflet dans le miroir: j'étais étonnamment... belle ? C'était assez troublant, ma peau semblait juste être... parfaite. Plus aucun défauts n'étaient présents sur mon visage qui était encadré de mes cheveux blonds clairs. Mes yeux ressortaient vivement dû à la blancheur de ma peau, c'était comme si je portais des lentilles qui avaient amplifié le vert de mes yeux. Ma bouche bien rosée contrastée avec ma pâleur, je semblais être une poupée de porcelaine qui avait pris vie. 

Ce n'était pas moi.

Enfin si c'était moi, mais sans ma peau rougie, pleine de vitalité.

J'étais devenue une Edward Cullen. Il n'y avait pas d'autres explications.

Je sentais mon coeur pulser dans ma poitrine malgré qu'il ne devait plus réellement pomper de sang vu mon teint blafard et mon hypothèse. Après un bon quart d'heure à essayer de me calmer face au miroir me répétant qu'au moins j'étais toujours en "vie", mes pieds me guidèrent inconsciemment jusqu'à Cierran qui m'attendait à l'entrée de l'infirmerie comme prévu, il m'offrit un sourire franc en me voyant franchir le pas de la porte:

-Tu m'as l'air en meilleure forme! Tu te sens mieux?

-Beaucoup mieux c'est gentil, répondis-je mi-figue mi-raisin.

Je n'avais plus ces vertiges et cette faim assommante certes mais l'idée que mon corps n'était plus ce qu'il était me donnait la nausée.

Nous nous mîmes à marcher dans ce qui ressemblait être un bâtiment tout droit sorti d'un roman de fantaisie, je venais de me retrouver littéralement à Poudlard. Du moins cela ressemblait à l'école de sorcellerie inventée par J.K Rowling. Nous passâmes dans un dédale de couloirs et d'escaliers en pierre, tous plus majestueux les uns que les autres. Nous rencontrâmes deux ou trois personnes sur notre chemin qui à chaque fois me dévisagèrent... 

Après ce qui m'avait eu l'impression d'être une éternité nous nous retrouvâmes devant une grande porte en bois, la dixième que nous croisâmes mais celle-ci était de loin la plus grande et la plus ornementé, à hauteur de regard y était inscrit "bureau du directeur". Cierran toqua à la porte et celle-ci s'ouvrit presque immédiatement au contact de celui-ci. Nous entrâmes dans une grande pièce décorée avec beaucoup de goût: le mix entre le moderne et l'ancien était d'une harmonie parfaite, le sol et les murs en vieilles pierres, les sofas aux couleurs vives et à la coupe moderne contrastés avec finesse avec le grand bureau en chêne placé au centre de la pièce, de nombreuses plantes avaient été déposé ça et là dans la pièce lui donnant un côté cosy, elles étaient illuminée par la clarté du claire de lune qui filtrait par l'immense fenêtre au fond de la pièce qui donnait sur un parc puis sur une forêt.

Annamh (en cours de réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant