Chapitre 29 (réécrit)

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Il y eut un moment où j'avais vraiment cru que j'allais succomber aux douleurs: un seul problème se posait: même si on m'arrachait une jambe, un bras, un œil ou qu'on m'éventrait, je ne mourrais pas, ou pas comme ça du moins.

Les vampires meurent seulement si on leur plante un pieu dans le cœur ou si on leur arrache la tête et qu'on les brûle. Malheureusement pour moi Tery n'avait pas prévu cela au programme et avait continué de me torturer, elle continuait ses questions en rapport avec cet élixir dont je ne connaissais même pas l'existence et tentait de me faire ressasser la nuit où j'avais reçu ma morsure, dont je ne savais rien non plus. Elle n'arrêtait pas de me répéter qu'elle ne me relâcherait pas tant que je n'aurais pas dit une seule chose de juste qui pourrait l'aider.

Je sentais mon esprit quitter mon corps tellement que j'étais assommée par la pression psychologique et physique que me faisait subir Tery.

Je pensais que je n'allais jamais pouvoir sortir de cet endroit.

PDV Gayle

Après nous avoir escorté jusque dans l'enceinte, comme je l'avais pressenti, Hector nous dirigea dans ce qu'il avait appelé "la salle d'attente".

La salle d'attente mes fesses oui, il nous emmenait aux cachots plutôt! 

Il nous emmena dans les profondeurs du bâtiment, il y faisait froid et les flammes qui projetaient un peu de lumière ondulaient sur notre passage. Je n'étais pourtant pas plus intimidé que cela, si Amar n'avait pas réagit, cela voulait dire que pour l'instant la situation était sous contrôle, enfin, je le pensais de toutes mes forces.

Nous étions chaperonnés par Hector, son acolyte qui était dans les bois avec lui et un loup-garou qui devait mesurer prêt de deux mètres dix et qui était bâti comme un roc ! Si on devait se sortir de là en se battant, ça aller mal se présenter pour nous bien que nous étions plus nombreux pour le moment. 

Quelques minutes plus tard nous finîmes par arriver dans un endroit très humide et confiné. J'avais un très mauvais pressentiment:

"Amar dit quelque chose bon sang!" me dis-je à moi-même. 

C'est comme si il avait lu dans mes pensées, à peine eus- je fini d'achever ma phrase que l'Alpha balança sauvagement Hector contre le mur de droite, lui fracassant la tête un coulée de sang glissant de sa tempe. L'alarme dans ma tête retentit ainsi que mes amis, je me retournai à la volée et envoyai valser l'autre vampire, s'ensuivit une bataille passée dans un brouillard total. Les sbires de Tery finirent par débouler en nombres, Amar avait déclenché l'alarme afin que la meute passe à l'attaque, ce qui ne fût pas long, nous fûmes vite rejoins par Inès, et deux autres louves sanguinaires.

Un peu plus tard au milieu du massacre, les forces de l'académie nous avaient rejoins, cette confrontation s'étendit jusque dans la forêt mais le champ de bataille se trouvait essentiellement dans la cour principale au centre de l'enceinte. Mon petit groupe et moi ne perdîmes tout de même pas notre premier objectif: retrouver Helya. 

Alors que tout le monde se battait avec détermination, moi y compris, je sentis une prise sur mon épaule qui me fit partir en arrière brusquement et me retrouvai dans un renfoncement que je n'avais pas le moins du monde remarqué avant. Je me retrouvai contre un mur de pierres avec un étrange personnage dressé en face de moi qui m'empêchait de prononcer quoi que ce soit en vue de sa main posée avec force sur ma bouche. Je fixai deux grands yeux violets  qui me suppliaient de me contrôler et d'éviter de le tuer. Un regard qui me disait: je suis dans le même camps que toi, il faut me faire confiance.

Annamh (en cours de réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant