PDV Denitsa:
C'était le matin. Mon réveil me fit sortir de mon rêve. J'ouvris les yeux doucement et la lumière du jour perçait les vitres de la fenêtre de ma chambre. Les moments de la veille surgissaient dans mes pensées et un sourire s'afficha sur mes lèvres. Rayane et moi avions remporté Danse avec Les Stars. J'étais tellement fière de lui, il s'était battu jusqu'au bout et a fait des efforts phénoménaux au fur et à mesure des semaines de la compétition. Ses efforts ont payé puisque nous avions gagné. La sonnerie de mon téléphone portable sonna et me fit jaillir de mes pensées. Avant de décrocher, je regardais la personne essayant de me joindre. C'était Katrina, une de mes meilleures amies mais aussi une danseuse professionnelle de la troupe de l'émission. Je décrochai enfin après plusieurs secondes de répit.
-Oui allô ?
-Coucou Deni, comment vas-tu ? me demanda-t-elle avec sa voix joyeuse du matin.
-Très bien merci, j'ai du mal à me remettre de cette victoire, je n'y crois toujours pas.
J'entendis son rire à l'autre bout du fil ce qui me fit sourire.
-Vous avez gagné, et vous le méritez amplement. Je suis très fière de vous.
-Merci beaucoup Kat, lui répondis-je en souriant.
Après quelques secondes de silence, elle me demanda:
-Dis moi Deni, ça te dirai d'aller prendre ton petit déjeuner dans une cafétéria ?
-Avec plaisir ! On se rejoint où ?
Elle réfléchit quelques secondes et me répondit:
-Je viens te chercher dans cinq minutes, prépare toi vite.
Elle raccrocha. Je décidai de me lever après quelques minutes de réflexion. Je pris ma douche, m'habillai simplement, me coiffai et me maquillai légèrement.
Je cherchais mon téléphone et le trouvai enfin dans mon lit, caché sous ma couette. Je vis que Rayane m'avait envoyé un message pendant que j'étais sous la douche. Mon cœur s'accéléra soudainement. À vrai dire, je ne savais plus ce que je ressentais réellement pour lui depuis ce fameux baiser de la veille. Mes sentiments étaient mélangés et j'essayais de me convaincre que ces sentiments n'étaient pas de l'amour. Mais c'était dur. Très dur. À chaque fois que je le voyais, je me sentais obligée de me jeter dans ses bras, comme si une force me poussait jusqu'à lui. J'adorais passer du temps avec lui, rire avec lui, et l'écouter quand il était à bout et le re motiver. J'avais ce besoin d'être avec Rayane. J'ouvris son message et le lu.
"Coucou ma Denitsa, j'espère que tu vas bien depuis hier. Je n'en reviens toujours pas que l'on ait gagné hier. C'est avant tout grâce à toi ! Je voulais te demander si tu étais libre cet après-midi pour que l'on se voit. Tu me manques déjà et le fait de ne pas me lever tôt le matin pour aller en salle de répétitions me manque. Réponds moi vite. Bisous."
Son message me fit sourire jusqu'aux oreilles. Je m'empressai de lui répondre car Katrina n'allait pas tarder à arriver.
"Coucou mon Rayane, je vais très bien merci et j'espère que toi aussi. Moi non plus je n'arrive pas a réaliser le fait qu'on ait gagné. C'est avant tout aussi grâce à toi, tu t'es donné à fond. Ce matin je vais dans une cafètera avec Katrina, si tu veux on se rejoint après, vers midi et on mange ensemble ?"
Je cliquai sur envoyer après l'avoir relu plusieurs fois et je me dirigeais vers la porte pour sortir de l'immeuble et attendre Katrina en bas. Il faisait assez froid et on sentit que Noël approchait à grand pas avec les flocons qui commençaient à tomber sur les belles rues de Paris. J'entendis une sonnerie et regarda mon portable sur lequel s'afficha un message de Rayane : "Pas de soucis, je t'attendrai devant la Tour Eiffel à 12h30 et ne sois pas en retard.". Je souris une nouvelle fois. Il était si attachant et je me disais à ce moment précis pour quelle raison j'avais peur de m'avouer ce que je ressentais vraiment pour Rayane. Un coup de klaxon me fit sursauter et je vis Katrina s'arrêter devant mon immeuble. Je me dirigeais vers la voiture, ouvris la porte et m'installa.
-Coucou Deni, me dit-elle.
Je lui fis la bise et elle reprit la route.
-Tu as fait vite dis donc, lui dis-je. Alors, où va-t-on ?
-Si on allait sur l'avenue des Champs-Elysées ? Il y a pas mal de Cafétéria, me répondit-elle.
Je fis oui de la tête et nous arrivions dans une petite ruelle avec l'entrée d'un parking qui donnait sur l'avenue. Katrina rentra dans le parking et trouva une place quelques minutes plus tard. On prit la sortie de secours, ensuite l'ascenseur pour arriver sur l'avenue. Elle était magnifiquement décorée avec les décorations de Noël, et les arbres avaient des guirlandes et des lumières représentant des sapins, le père Noël et plusieurs choses du même type. On continuait de marcher et des filles s'arrêtèrent pour nous demander des photos ou bien des autographes. Cela nous faisait très plaisir de prendre du temps avec nos fans et voir à quel point nous étions soutenus. Une des filles me demanda si ce qu'on racontait dans les magasines people à propos de Rayane et moi était vrai et je lui répondis que non, qu'il ne fallait pas croire tout ce que disaient les magasines. Ensuite, nous nous arrêtions dans une cafétéria et prenions place à l'intérieur. Il n'y avait pas beaucoup de monde et c'était mieux comme ça. On prit la commande. Katrina a commandé un café et un croissant tandis que moi j'ai pris un pain au chocolat et un café. Nous attendions calmement et Katrina me demanda soudainement :
-Qu'est-ce que tu ressens pour Rayane ?
Je levai la tête vers elle et ouvris de grands yeux. Je ne m'attendais pas du tout à ce qu'elle me pose cette question.
-Euh ... Pourquoi me poses-tu cette question ?
-Quand les filles t'ont demandé si ce que racontaient les magasines à propos de Rayane et toi étaient vrai, j'ai vu ta réaction. Tu étais dans le doute.
Katrina me connaissait très bien, autant que Jade, mon autre meilleure amie. Je baissai les yeux et me plongeai dans mes pensées quelques instants. Je ne vis même pas le serveur apporter notre commande. Rayane... Ce garçon me faisait tellement ressentir des émotions que je n'avais pas ressentis depuis pas mal de temps. Mais pourquoi avais-je si peur de tomber amoureuse de lui ?
-Denitsa ?
Je re levai immédiatement la tête vers Katrina.
-Oui ?
-Tu étais dans tes pensées, ça fait depuis environ deux bonnes minutes que notre commande est arrivée, tu n'as pas bougé une seule fois. C'est à cause de la question que je t'ai posé ?
Je la regardais. Je ne faisais que penser à Rayane et la question qu'elle m'avait posé me laissais perplexe car je ne savais pas quoi lui répondre. En fait, si. J'avais la réponse à la question mais j'avais peur, peur de prononcer ces mots et que plus tard je sois déçue car je n'aurais pas eu le privilège d'avoir un retour de ce que je ressentais actuellement. Mais je décidai quand même de le dire.
-Je crois que je suis tombée amoureuse de Rayane.
Je l'ai dit, et bizarrement, je me suis sentais libérée d'un poids. Katrina me fixa et je vis un sourire s'afficher sur son visage et au fur et à mesure, il s'agrandissait.
-Je le savais ! s'exclama-t-elle en haussant la voix.
-Garde cela pour toi s'il te plait ..
-Ne t'en fais pas, je le garderai bien précieusement, me dit-elle en posant une main sur la mienne pour me rassurer.
Je sortis mon téléphone pour regarder l'heure et je vis qu'il était bientôt 12h alors j'expliquais à Katrina qu'il fallait que je parte pour rejoindre Rayane vers la Tour Eiffel. Elle me proposa de me déposer devant, même si je savais que je pouvais faire le chemin à pieds. On paya et nous retournions au parking chercher la voiture. À peu près 5 minutes plus tard, nous arrivions enfin à l'endroit où Rayane m'a donné rendez-vous. Je la remerciais et lui dis au revoir. Elle partit après m'avoir souhaité une bonne journée. Je m'assis sur un banc pas très loin de la Tour Eiffel et j'attendais, le cœur battant très fort et avec une forte appréhension. Je ne savais pas ce que j'allais lui raconter car j'étais plutôt une fille timide quand je me retrouvais seule avec lui, mais j'aimais le regarder, l'écouter parce qu'il a toujours de très bonnes conversations qui, certaines fois, finissaient en fou rire incontrôlable. C'était presque l'heure, Rayane ne devait pas tarder à arriver. Je regardais à droite et à gauche quand soudain, deux mains s'appuyèrent sur mes épaules. Je sursautai et me levai brusquement pour voir qui se trouvait derrière moi. C'était lui. Il éclata de rire en voyant ma réaction. Je lui donnai une tape sur l'épaule et riais aussi. Il me prit dans ses bras et me serra fort, comme si cela faisait une éternité que l'on ne s'était pas vu.PDV Rayane :
Après lui avoir envoyé mon message sur son téléphone portable, je décidai d'aller me préparer, même si c'était encore tôt. Mais j'étais surexcité à l'idée de retrouver Denitsa. J'avais ce besoin de la voir, de la prendre dans mes bras pour lui montrer que je tiens à elle. Mais, je me posais beaucoup cette question depuis un petit moment déjà. Étais-je tombé amoureux de Denitsa Ikonomova ? Ma réponse était oui. Mais je ne devais pas me faire de faux espoirs. C'est vrai, j'ai 21 ans et elle, elle est âgée de 27 ans, j'étais jeune pour elle, c'était évident. Mais pourtant, j'aimerai tant lui dire au combien je l'aime et qu'elle a changé ma vie à tout jamais. Je sortis de mes pensées pour aller prendre une douche et me préparer. Une fois ma douche prise, je me regardai dans la classe et pris du gel pour me coiffer correctement et être le plus élégant possible. Je me passais la main dans les cheveux, une fois à droite, une fois à gauche, en arrière, devant, et après quelques minutes, je trouvais enfin la bonne coiffure qui me convenait. Je sortis de la salle de bain pour aller dans ma chambre m'habiller. J'ouvris mon placard pour aller et je cherchais la bonne tenue. J'essayais au moins dix ensemble et je trouvai enfin la tenue convenable. Un jean avec une chemise blanche et une veste costard. Je regardai l'heure sur mon téléphone et je vis qu'il était exactement 10h30 précise. Soudain, je reçu un appel de mon meilleur ami Kévin, connu sous le nom de Kev' Adams. Je décrocha.
-Oui allô ? Kévin ? Comment vas-tu ?
-Super bien, et toi ?
-Ça va. Je suis prêt pour sortir. J'ai rendez-vous avec Denitsa vers la Tour Eiffel à 12h30.
-C'est super ça ! J'espère que tu vas enfin lui dire, depuis le temps que tu m'en parles.
Kévin était le premier au courant de mon coup de mes sentiments pour Denitsa. Il me donnait des conseils de comment je pourrai lui avouer, de quelle manière etc ... Mais si il savait à quel point ce n'était pas évident quand on se retrouve face à la personne concernée.
-Je n'en sais rien, je verrai selon la situation, lui répondis-je, et dis moi, pourquoi m'as-tu appelé ?
-Ha oui, je voulais simplement savoir si tu voulais aller boire un verre quelque part ? Juste quelques minutes, je ne retiendrai pas.
-D'accord, ça me fait très plaisir, on se rejoint pas très loin de la Tour ? Je suis là dans 5 minutes.
Je raccrochai, sortis de ma chambre, pris mes clés et je descendais de chez moi. J'habitais dans un appartement pas très loin de la place où se trouvait cette magnifique Tour qui faisait rêver le monde entier. Je marchais dans la rue et j'entendais des personnes citant mon nom et des filles qui me dévisageaient. À vrai dire, je ne me préoccupais pas des personnes autour de moi mais plutôt à mon rendez-vous avec Denitsa. Je pensais, réfléchissais. J'avais son image dans ma tête, son magnifique sourire qui me faisait fondre sur place. J'arrivais sur la place et au loin, un garçon avec les cheveux un peu en bataille arriva dans ma direction. C'était Kévin. On se serra la main et se prit dans les bras. Cela faisait depuis quelques semaines que je ne l'avais pas vu mais c'est toujours un grand plaisir de le retrouver, même pour quelques minutes ou quelques heures. On traversa de l'autre côté de la place pour aller dans une cafétéria. Les rues étaient bien décorées et on sentait que les fêtes de Noël approchaient à grand pas. On prit place à une table et nous commandions un café. Je ne pris rien à manger pour garder de place pour mon repas avec Denitsa. Kévin, lui, à sa grande habitude, prit un croissant et un pain au chocolat. Il ne changera jamais mais ça me faisait toujours autant rire. On riait de tout et de rien, et puis, on se remémorait nos moments passés à l'école et toutes les bêtises que l'on faisait. C'était ça l'adolescence. Je regardais l'heure sur mon téléphone : 12h25. Je n'avais pas vu le temps passé. On avait parlé durant plus d'une heure. Kévin et moi partions de la cafétéria après avoir payé. Au moment de partir, il me dit :
-Bonne chance mon vieux.
Je souris et on prit chacun une direction différente. J'accélérais le pas et quelques minutes plus tard, j'arrivais près de la Tour. Je regardais à droite et à gauche pour essayer d'apercevoir Denitsa et mes yeux s'arrêtèrent sur un banc avec une femme assise dessus. Je reconnu Denitsa de dos et m'approchais par derrière doucement, essayant de ne pas me faire remarquer. J'arrivais près d'elle et je posai mes mains sur ses épaules et elle sursauta en se levant du banc et se retournant vers moi. Je voyais qu'elle était effrayé mais j'éclatai de rire. Elle me donna une tape sur mon épaule.
-Excuse moi Denitsa, je ne voulais pas te faire peur, lui dis-je en riant.
-Fous toi bien de moi ! me dit-elle en me souriant mais à la fois énervée.
Je m'approchais d'elle et la prit dans mes bras. Mon cœur battait la chamade mais ça faisait du bien de la sentir tout près de moi.
-Je suis si contente de te voir, me dit-elle en se desserrant de moi et me regardant avec son magnifique sourire.
-Moi aussi, lui répondis-je et en lui rendant son sourire. Bon, on va manger ?
-Oui bien sûr, et .. où vas-ton ?
-C'est une surprise ma chère, lui dis-je en lui faisant un clin d'œil.
Avant de lui envoyer un message, j'avais réservé une table dans un restaurant se trouvant dans la Tour Eiffel. Je sais que c'était risqué de ma part en sachant qu'elle pouvait refuser mon invitation. En tous cas, j'ai hâte de voir sa réaction quand elle saura où j'ai réservé.
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Rayane et Denitsa : Comme une évidence (Tome 1)
Fanfiction-À quoi penses-tu ? me dit-elle en se redressant et me regardant droit dans les yeux. Je la regardais. Je pouvais voir dans ses yeux marrons un sentiment que je ne pouvais décrire. Ce regard me faisait fondre sur place et je ne pouvais pas ne pas r...