Avery Davis
Je baillai étant assise sur un des tabouret du plan de travail, étant vide de l'intérieur. Je déteste ce sentiment, celui de la solitude. Ce monstre qui nous mange de l'intérieur, qui creuse douloureusement en toi. Oui, je suis bien entourée, mais pas de la manière qui pourrait remplir ce grand trou, qui blesse. Ça fait trois jours que je me sens ainsi, donc depuis un mois après mon arrivée chez ma grand-mère. Cela fais deux jours que je refuse de mettre un pied hors de la maison, que je refuse touts contacts humains, que je ne parle plus et que je ne mange peu. Personne n'a essayé de prendre contacte avec moi, sauf un. Mais je garde silence et ne réponds à aucun de ses messages. Je réalise peu à peu que je suis seule. Ma grand-mère était rarement ici, puisqu'elle fait beaucoup d'heures supplémentaires à l'hôpital. Parfois, elle ne pouvait qu'avoir trois heures de sommeil, elle dormait donc là-bas. Il faisait noir dans la totalité des pièces, détestant ces jours-ci la luminosité. Trois petit coups se firent timidement entendre à la porte. Je me levai, prête à me diriger vers ma chambre, mais ils se firent entendre une seconde fois. Je roulai les yeux et allai ouvrir la porte, appréciant le fait de la noirceur de la soirée. Ce même être qui avait essayé de me parler était là, devant moi. Ses yeux s'écarquillèrent, probablement surpris de mon apparition soudaine.- Tu es vivante? demanda Niall en rigolant nerveusement, mais il perdit rapidement son sourire.
J'hochai doucement la tête alors qu'il était figé, n'osant plus bouger.
- Je... je peux rentrer? dit-il, en bredouillant.
Comme réponse, j'ouvris simplement majoritairement la porte. Il entra doucement dans l'entrée et fermai la porte derrière lui.
- Je suis désolé Avery, je ne voulais pas que tout ça se produise. Tout ça à cause de moi, murmura-t-il faiblement, ayant des larmes sur le point de couler sur ses joues rosées par le froid de décembre.
Il tomba contre le sol brutalement et je me jetai à ses côtés, essayant de supporter la douleur d'un poignard dans mon cœur. Je le pris dans mes bras et il passa aussi ses faibles bras autour de mon corps, je me raidis et essayai de laisser ce malaise de côté . Nous ressemblons à deux idiots, mais parfois les gens en ont juste besoin. Besoin de cette sensation de confort, de cette sensation d'être importante pour quelqu'un.
- Ce n'est pas de ta faute, mon père est idiot. Il agit comme ça depuis bien longtemps, calmes-toi, essayai-je de le consoler.
- Je suis tellement désolé, bordel, dit-il en me serrant d'avantage contre son être.
Son souffle chaud et froid à la fois s'abattait sur ma nuque. Il tremblait et cela me fit réaliser que j'avais un minimum d'importance pour lui, il était venu ici malgré le fait qu'il neigeait abondamment dehors. Il devait complètement être gelé. Je me retirai de son emprise. Je retirai ses souliers puis son manteau avant de le traîner dans la chambre. Ça me faisait légèrement pensé à hier, sauf que cette fois-ci mon père n'était pas là, heureusement.
- Retires tes vêtements, lui ordonnai-je, ne voulant pas qu'il attrape un rhume.
- Il commença à trembler d'avantage, non, tu sais à quel point je me déteste.
- Arrête Niall de toujours te rabaisser, arrête cette connerie, tu n'es pas moche, tu es loin de l'être. Donc retire tes putains de vêtements avant d'attraper quelque chose, lui dis-je.
Il continua de secouer la tête et je soufflai. Je me couchai sur le dos sur la surface de mon lit et je fis signe à Niall de se coucher, lui aussi. Je me foutais complètement du fait qu'il allait mouiller mon lit, je voulais seulement qu'il se réchauffe. La neige avait rapidement fondu sur son corps après son arrivé dans la maison.
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Switch
FanfictionDans de nombreuses histoires, lui, il est le méchant et mauvais garçon qui s'amuse pleinement et, elle, elle est la gentille coincée, mais si cela était le contraire? Si elle savait s'amuser et qu'il était coincé? - Et si on inversait les rôles? ...