Twenty-eight

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« « Arrête de trop penser, il est correcte de ne pas connaître toutes les réponses ». C'est faux, penser est vital pour moi, c'est comme si c'est mon oxygène. Penser m'empêche de faire des conneries, car je pars dans un autre monde. Ne pas connaître les réponses à mes questions me tracasse, car j'aime tout savoir, j'aime avoir une vie prévisible. Mais d'un sens, cette citation est vrai, car trop penser  détruit les gens et ça détruit le monde. »  - Niall

 »  - Niall

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Av'! Tu ne l'as pas vraiment laissé seul après que vous vous soyez embrassés? Tu dois aller le voir, s'exclame Kaitlyn en me fixant du regard.

Je baisse mon regard vers mes mains entrelacées entre-elles et joue avec ma bague qui est située dans mon annulaire gauche. Je mordille nerveusement ma lèvre inférieur et puis relève mon regard vers mon amie.

Je ne suis pas partie directement après le baiser, j'ai attendu qu'il s'endorme, je dis, découragée de moi-même. Je suis tellement idiote.

Assise sur le lit de Kaitlyn, je mets mon visage entre mes deux mains et soupire. Je crois entendre mon amie dire : «Tu n'as pas tord», mais je décide d'ignorer ses paroles. J'ai honte, tellement honte. Et si il ne veux plus me voir à cause de ça? Je panique, je ne veux pas perdre Niall, parce que je suis parti de chez moi  – comme si j'étais une voleuse.

Je vais aller le voir, mais ce soir, je dis.

Je romps le contact de la voiture et pose ma tête contre l'appuie-tête du siège sur lequel je suis assise. Je n'ai pas envie de m'excuser auprès de Niall, car bordel que j'ai peur qu'il me repousse, comme que je l'aurais fait si cela m'arriverais. Quand vais-je arrêter de tout gâcher avec lui? Je l'embrasse, hier, et aujourd'hui, je le fuis. Je suis une abrutie. Je soupire et range mes clefs dans la poche de mon manteau, avant de sortir de ma voiture et de prendre une grande respiration, pour but de me donner plus de courage. Je sors mon téléphone et regarde rapidement l'heure qui s'affiche sur l'écran de ce dernier.

23: 47

Je ne vois pas la voiture de sa mère, elle doit probablement travailler. Je contourne le plus discrètement possible la maison, sachant qu'il ne ne répondra à la porte si je cogne à celle de l'entrée principale, et monte lentement les quelques marches qui mènent à un petit balcon de bois. Je regarde par la porte vitrée qui me donne la vue sur la chambre du blond. Je le vois, dans la noirceur de la pièce, écouter un film sur son ordinateur portable, allongé sur le ventre sur son lit. Mon coeur se déchaîne dans ma poitrine. Je dois absolument le voir et m'excuser, même si je crains la suite de l'histoire. Je prends une dernière respiration et puis toque trois silencieux coups contre le verre de la porte. J'aperçois l'irlandais tourner le regard vers moi et puis froncer les sourcils, comme s'il me questionnait du regard. J'hausse doucement les épaules. Il pèse sur pause et se lève de la surface de son lit. Il porte un ample pantalon de jogging noir et un chandail de la même couleur. Je le regarde passer une main dans son visage, avant de la faire courir dans sa tignasses blonde. Il déverrouille la porte et l'ouvre doucement.

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