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Twenty-five

( Ce chapitre ne sera pas au passé simple mais au présent, dans les jours ou les semaines qui suivent, je vais changer les autres chapitres pour qu'ils soient au même temps verbale, donc ne vous étonnez pas si vous remarquer que les verbes ne sont plus au même temps qu'avant. Bonne lecture xx )

( Down - Jason Walker )
Sa main frôle délicatement la peau de mon dos abîmé, un touché qui me donne des milliers de sensations étranges dans l'estomac. J'ai tellement peur de l'effrayer avec ces marques que je déteste tant. Je ne sais pas s'il a maintenant compris pourquoi est-ce que je le repousse à chaque fois qu'il touche certaines parties de mon corps.

- Pou... pourquoi as-tu tout ça? Demande-t-il d'un murmure étranglé.

Je ne sais pas comment il va réagir face à mon passé. Ce n'était pas moi le problème, mais plutôt mes fréquentations. Ce n'est pas moi qui nuisais à mon mental, mais eux. Je soupire et prends une grande respiration avant de lui dire pourquoi est-ce que j'ai encore ces coupures ainsi que c'est brûlures qui n'ont jamais voulu quitter la peau de mon corps. D'une voix étranglée et faible, je commence à tout lui expliquer de ce moment qui me hante l'esprit depuis des mois et des mois, mais pourtant j'ai l'impression que ça fait des trentaines d'années que je fais des cauchemars à ce sujet.

« Je regarde l'horloge fréquemment, attendant impatiemment son arrivé. Je regarde de gauche à droite la pièce dont j'ai passé la journée à organiser. La table est au milieu de la pièce, surmonté d'une nappe rouge bordeaux, ainsi qu'un vase de fleur absolument magnifiques, ses préférées. Des ustensiles et des assiettes sont aussi posés sur la table. La pièce est paisiblement éclairée par des bougies parfumées, j'ai essayé de créer une ambiance romantique pour cette occasion si importante à mes yeux. Je me rends rapidement à la cuisine pour m'assurer que les aliments cuisent correctement dans le four, ainsi que sur la plaque chauffante. J'angoisse. J'ai tellement peur qu'il m'envoie balader, car il n'est pas du genre à fêter ce genre d'occasions, nos un an de couple. Non, il est plutôt du genre à vouloir être couché dans le lit, moi à ses pieds, lui servant toute choses qu'il espère. Je me force mentalement de croire qu'il va bien réagir, que tout va bien se passer. J'essaye. Je sursaute quand j'entends le claquement d'une porte. Je m'appuie sur le comptoir, toujours effrayé de connaître sa réaction.

- Babe? C'est toi qui as préparé tout ça? Me questionne-t-il en entrant dans la même pièce que moi, un léger sourire suspendu à ses lèvres rosées.

J'hoche lentement et timidement la tête en le détaillant. Ses jambes parfaitement moulées dans son jeans noir ainsi que ton t-shirt gris foncé me font complètement fondre. Il sourit davantage en remarquant que je l'observe, lui et chaque détail de son corps. Il passe rapidement une main dans ses cheveux et s'approche de moi à grandes enjambées. Il plaque son corps contre le mien doucement et met ses mains chaudes sur ma taille. Il selle nos lèvres ensemble et s'engage dans un long baiser. Un baiser que j'aime tant. Il fait pénétrer sa langue dans ma bouche, la respiration soudainement courte. Il balade ses mains sur mon corps, passant de mes hanches à mon dos, de mon dos à mes cuisses, de mes cuisses à mes fesses. Je le laisse faire et je me décolle de lui, ressentant un léger vide. Je déteste ce manque de sentiments amoureux, je le hais. Je respire rapidement, très rapidement à quel point ce baiser a été intense. Sa bouche est à quelques petits millimètres de la mienne. Soudainement, je réalise qu'il a pris de la drogue, ça paraît dans sa façon d'agir et dans sa façon de me regarder. Il prend possession de mon cou, de ma clavicule et de ma nuque en déposant des baisers brûlants sur ces parties de mon corps. Ça me fait complètement fondre, à quel point l'atmosphère change autour de nous. Son souffle brûle ma peau, il murmure, toujours collé contre moi :