Je me retrouvais dans la salle de simulation au beau milieu de la nuit. Il n'y avait pas de patrouille de nuit dans l'enceinte du QG mais plutôt aux alentour de celui-ci. Je m'étais quand même rendu silencieuse au cas où quelqu'un se promenerait de nuit dans les couloirs, comme moi je l'avais fais ces derniers temps... Je ne devais pas être a seul à être insomniaque, surtout à l'approche du test final.
Je m'étais enparé d'un flacon contenant le Sérum dans les tiroirs et d'une seringue propre. Je dosais le sérum comme l'avait fait Quatre dans mes souvenirs et appuyait légèrement sur le piston pour faire gicler un peu du Sérum et y débarrasser des hypothétiques bulles d'air. Je tappotais l'aiguille du bout des doigts et dégageait mes cheveux de ma nuque, me plaçant devant un miroir de la salle juste au cas où.
Délicatement, j'enfonçais l'aiguille dans mon coup, non sans que cela m'ait arraché une grimace et sombrait dans le noir total.
L'attaque des corbeaux : La peur de l'impuissance.
Le bûcher sous le regards des autres : La peur que l'on se retourne contre moi.
La noyade dans l'océan : La peur de ne plus rien contrôler.
Le confrontation avec ma famille : La peur d'être la cause de leur mort.
L'enfermement dans le réservoir d'eau : La peur d'être dans l'incapicité à m'échapper.
J'étais à présent dans le reservoir de verre remplit d'eau et faisait face à mon reflet. Au lieu de tapoter la vitre du doigt en éspérant le briser, j'apposais délicatement les paumes de mes main sur le verre et fermit les yeux. Je me sentis basculer et lorsque j'ouvris les yeux, je fut éblouis par le soleil de l'exterieur. Je me retrouvais alors maintenut à une échelle de métal rouillé. Soudain, un grincement sonore. D'instinct, j'abaissais mon regard pour observer l asource du bruit. La partie inférieur de l'échelle avait cédé sous le poid d'un jeune garçon qui se retrouvait à présent suspendu au dessus du vide. D'instinct, j'hurlais un prénom :
- Tobias!
Le garçon d'une douzaine d'anné releva des yeux bleu terrifiés dans ma direction et répondit alors à mon appel.
- Tris!
Je relachais d'une de mes main la barre de l'échelle et tendit le bras dans sa direction, mais la distance était trop, beaucoup trop élevée. Je tentais de déscedre de léchelle mais mes jambes étaient comme bloqué. La terreur me noua douloureusement la gorge te mes yeux me brûlaient. Non, non,non...
Je tentais de me déplacer à nouveaux, en vain. Ma main était toujours tendu dans sa direction alors que Tobias me fixait de ses yeux bleus. Je ne pouvais rien faire d'autre que de lui tendre la main.
Puis je me souvint. Je me souvint que tout cela n'était pas réel. Je pinçais des lèvres pour retenir un sanglot alors qu'il me sourit, comme pour me faire passer un message.
Je laissais retomber ma main, lui dérobant l'espoir de s'en sortir. Il le fallait.
Il fallait que je surpasse cette ultime peur. La peur de le perdre.
Alors ses doigts glissèrent de l'échelle et il tomba dans le vide.
J'ouvris les yeux sur le plafond de la salle de simulation et ravalait un hurlement, haletante, le souffle court. J'étais étendu sur le carrelage froid de pièce, un mal de crâne pulsant dans mon crane. J'avais du m'écrouler et me cogner à la tête après m'être injecté le produit.
Tobias. Mon ultime peur, la sixième si je m'en soyvenais bien, était la peur de le perdre... Il n'y avait aucun doute sur ça. Après tout j'avais tenu à lui, c'était.... ça avait été mon...mon meilleur ami.
Je fronçais des sourcils à cette pensée, amenant la main à la douleur de mon crâne qui pulsait et me relevait difficilement, faisant face au miroir. Ma poigne serra vielemment la seringue que je n'avais surement pas laché depuis mon injection. Mon visage était plus pale que d'habitude, et mes yeux gris agards.
- Tobias était mon meilleur ami... murmurais-je faiblement comme pour vérifier par la manière dont je prononçais les mots la véracité de mes paroles.
Et je croyais à la véracité de mes paroles. Il avait été mon meilleur ami... Il avait toujours été là pour moi. Et je lui avais promis d'être toujours là pour lui.
- Tu t'es fait mal? avais-je murmuré, accroupis sur l'herbe, près de lui qui était assis près d'un muret en ruine.
Je devais avoir 6 ou 7 ans à ce souvenir, et lui logiquement 3 ans de plus que moi.
- Je suis tombé, ne t'inquiète pas.
J'avais froncé les sourcils, déja petite j'avais cette manie. Et je le connaisais, Tobias n'était pas assez maladroit pour s'ouvrir la pommette à la joue. Il n'était pas maladroit du tout même. C'était même lui qui m'avait appris à marcher en équilibre en haut des murets depuis toute petite.
- Ca fait mal?
- Un peu mais pas trop.
Je m'étais penché vers lui pour observer sa blessure à la joue, intrigué. La veille de ce jour là, son père nous avait surpris à jouer dans un terrain et j'avais fait légèrement le lien. Peut-être que son père, Marcus, avait été très en colère contre lui. Il nous avait regarder froidement lorsqu'il nous avait supris et avait entrainé Tobias avec lui, l'air faché.
Je m'étais alors penché un peu plus en avant et avait posé un baiser sur sa blessure. Je l'avais sentit frémir et il m'avait repoussé légèrement mais fermement, le visage crispé par la douleur.
- Je t'ais fais mal?! m'étais-je écrié, affolé rien qu'à cette idée. Maman dit que les bisoux magique ça fait partir les bobos alors j'ai cru que...
Son rire m'avait coupé dans ma tirade et je l'avais fixé, incrédule, alors qu'il riait encore et encore jusqu'à épuisement. Au fil des minutes j'avais croisé les bras, boudeuse à l'idée qu'il se moque de moi. Puis il m'avait assuré, un sourire magnifique sur es lèvres :
- Je vais beaucoup mieux maintenant et grâce à toi. Merci, Tris.
Puis des flash de nos escapades, de nos fou rire et de tous ces moments passé ensembles me revinrent en tête.
Le jour de l'accident, la partie inférieur de l'échelle avait cédé, entrainant Tobias avec. J'avais tenté de le ratrapper, trop tard, et dans un mauvais geste ma prise sur l'échelle avait laché et j'ai suivit Tobias dans sa chute.
J'avais repris conscience à l'hospital, amnésique. Depuis ce jours je n'avais plus jamais recroisé Tobias, surement par accord entre nos parents. Notre accident n'avait fait que confirmé les activités que moi et Tobias pratiquions. Suite à mon réveil, mon père m'avait interdit toutes escapades car il avait peur qu'un accident de ce genre se répète et de prendre exemple sur Caleb. Il n'avait jamais fait référence à Tobias, sauf après la mort de Mme. Eaton... mais je ne me souvenais alors plus de lui.
Les trais de Tobias... étaient étrangement identiques à ceux de Quatre. Et il ny avait pas que ça. Il y avait pleins d'autres détails tel que le fait que Quatre avait été étonné du fait que je n'avais pas le vertige sur la Grande Roue et personne d'autre que Tobias ne savait que j'avais eu le vertige avant mon accident.
Et ça remarque de la nuit dernière : "Une vrai petite Altruiste!".
Tout était trop, trop compliqué... mais tout concordait.
Je passais mes mains dans mes cheveux, dégageant mon front et refaisant face au miroir. Je pouvais observer la cicatrice qui débutait de ma tempe et se perdait sous mes cheveux blond.
- Je me souviens...
La parroie de verre avait été la clé d'accès à ma peur final, mais pas seulement... elle avait aussi été la clé d'accès à mes souvenirs.
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Remembrance
FanfictionBéatrice Prior appartient à la Faction des Altruistes. Elle se souvient très peu de son enfance, ayant subie une perte de mémoire étant petite. Lors de la Cérémonie du Choix, elle choisira les Audacieux. Elle ferra alors la rencontre de Quatre don...