L'Alpha et moi T1

Chapitre 21✔

Après une super semaine de vacances dans ma région natale, nous sommes rentrés en train cette fois ci, à mon grand soulagement. Je n'ai plus aucune nouvelle de mes parents, enfin presque, ma mère m'a appelé une seule et unique fois. Juste pour me prévenir qu'ils ne seront pas présents pour les fêtes de fin d'années. Elle ne m'a rien dit, elle ne m'a pas demandé comment nous allions ni rien. Elle s'est seulement contentée de raccrocher, car elle avait soit disant mieux à faire, que perdre du temps.

Je suis vraiment déçue, je pensais qu'ils allaient au moins venir passer Noël avec nous. Même s'ils n'étaient restés qu'une semaine, j'aurais été heureuse. Je ne comprends pas pourquoi ils nous font subir ça. Nous n'y sommes pour rien si Maeva à décider de partir. En plus d'être partie, elle a détruit notre famille, et c'est nous qui sommes obligés de subir les conséquences. Avec mes frères, nous n'avons pas parlé de nos parents. C'est un sujet délicat qu'aucun de nous n'a envie d'aborder. C'est mieux comme ça, dans un certain sens. Nous avons tout de même décidé de passer un bon réveillons tous les trois. C'est pourquoi je me retrouve dans les magasins, quelques jours avant la fameuse fête, bousculée dans ce monde fou. C'est finalement une très mauvaise idée de venir faire les courses à cette période mais ce n'est pas comme si j'avais le choix. Mais je préfère me retrouver ici, que dans la forêt en compagnie de Mathieu, au risque de croiser une nouvelle fois ma sœur. Il ne faut plus que je pense à elle c'est une très mauvaise idée.

Après deux heures de boutiques, j'ai enfin trouvé les deux cadeaux qu'il me fallait ainsi que le repas et un film pour que nous puissions nous occuper durant la soirée. Ce n'est pas ce que l'on appelle une soirée grandiose, mais ça nous suffit...

Heureuse d'avoir trouvé tous ce qu'il me fallait, je me dirige vers la sortie du centre commercial. Une boisson dans une main et mes sacs dans l'autre, j'essaie d'esquiver les passants qui sont à la limite de courir dans tous les sens. Mais quelqu'un me bouscule légèrement. Une personne normal aurais simplement bougé et crié sur la personne, mais non, moi ce n'est pas mon cas. Ma maladresse est de retour et prête à faire des ravages. Je m'emmêle moi-même avec mes pieds et tombe à la renverse. Ma boisson tombe au sol et s'étale dans un petit bruit. Mes sacs sont eux aussi tombés renversant quelques articles par terre. Les personnes autour de moi se poussent pour ne pas me marcher dessus. J'étouffe un juron en contactant ma mâchoire, énervée et rouge de honte. Deux mains apparaissent alors dans mon champ de vision. Je reconnais tout de suite le propriétaire grâce aux tatouages présent sur ces doigts. Je lève la tête pour voir, comme je m'en doutais, Mathieu. Ce dernier se pince ces deux lèvres ensemble pour ne pas rire, même si c'est un pure échec. Quelques secondes et il explose de rire, attirant encore plus le regard des autres sur moi. Chose que je déteste plus que tout au monde. Je l'insulte mentalement et lui lance un regard noir. Il ne remarque rien et continue de rire.

_ T'as finis de te moquer de moi ?! Dis-je toujours aussi énervée.
_ Désolé, mais ta chute était juste magnifique, dit-il en riant toujours autant

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_ C'est ça ouais...
_ Je ne savais pas que tu avais deux pieds gauches.
_ Bah maintenant te le sais... Répondis-je d'un ton sec et cassant. _ Je présume qui tu as aussi deux mains gauches... Continu-t-il _ Arrêtes, s'il te plait, ce n'est pas drôle.

Je me relève après avoir poussé ses mains pour me relever sans son aide. Lorsque je fus face à lui, mon petit-ami me tira vers lui. C'est vraiment étrange de l'appeler comme ça, je n'ai vraiment pas l'habitude. Il profita de mon moment de faiblesse pour m'embrasser amoureusement. Je grogne mais le laisse faire. Je réponds même, ce qui le fait sourire. En un seul contact, il arrive à me calmer et à me faire oublier que j'étais énervée contre lui. Ce qui me dérange un peu. J'ai l'impression qu'il est maitre de mes sentiments et qu'il me contrôle.