Héros De L'Olympe (suite)

3- Léo

Léo était sur le dos de Festus, son dragon. Calypso chevauchait derrière lui. Grâce à Léo, Calypso pouvait enfin quitter sa prison, où elle vivait depuis plusieurs millénaires.

- Je me demande quand même ce qu'ils sont devenus. Dis Léo après plusieurs minutes de chevauchée, après avoir quitté l'île d' Ogygie.

- Nous le saurons bientôt. Le temps que Festus retrouve la colonie où vous habitez. Répondit Calypso, avant d'embrasser tendrement Léo sur la joue.

- Mais qui sait combien de temps je suis resté mort ? Cela peut faire des années et des années ! Percy, Annabeth, Jason et tous les autres sont peut-être morts !

-Léo, ton aspect physique n'a pas changé. Tu n'as as pu rester mort très longtemps. Cela ne peut pas faire ne serait-ce plus d'une année. Tes amis sont encore à la colonie. Ils nous attendent et nous les verrons bientôt. J'ai hâte de tous les rencontrer, et de revoir Percy.

Percy et Calypso s'étaient déjà rencontrés il y a quelques années. Percy était sortit d'un volcan en éruption et avait atterrit droit sur Ogygie. Calypso était tombée amoureuse de lui. Mais comme tous les héros dont elle tombait amoureuse, Percy fut obligé de partir de l'île. Cela faisait partit de la punition de Calypso. Tous les cents ans environ, les dieux lui envoie un jeune héros dont elle tombe toujours amoureuse. Mais à chaque fois, il est obligé de partir, car il ne peut pas rester sur l'île, il doit continuer sa vie de héros et ne peut pas être contraint de rester sur Ogygie pour l'éternité. Un fois partit, plus aucun homme ne peut retrouvé l'île d'Ogygie.

C'est ce qui été arrivé à moi et à Percy. Percy dut partir pour continuer sa quête. Pour moi ce fut la même histoire, avec une légère différence. Calypso était bien tombée amoureuse de moi, sauf que moi aussi, j'étais tombé amoureux d'elle.En même temps, avec mon allure de beau gosse, c'était évident qu'elle craque pour moi.

Et avant de partir, j'avais fais la promesse de revenir la chercher. Quant à moi, il m'a juste suffit de parler quelques fois avec elle pour l'aimer. Elle est si belle, avec ses longs cheveux châtains et tressés qui sentent la cannelle. Et ses magnifiques yeux noisettes. Elle est si naturelle et pourtant si belle. Et sa joie de vivre, et l'amour avec lequel elle fait toutes sortes de petites choses ne peut que nous rendre dingue d'elle.

Vous vous demandez sûrement comment j'ai pu retrouver l'île ? Et bien c'est grâce à l'astrolabe d'Ulysse, que j'ai emporter après avoir battu des espèces de petits singes voleurs. Enfin c'est une longue histoire. En bref, c'est grâce à cet astrolabe que Festus a réussit à retrouver l'île.

Cela faisait plusieurs heures que nous volions au-dessus de la mer. Quelques fois des bouts de terre apparaissaient. J'avais toujours le faible espoir de voir sur ceux-ci des endroits de la colonie des sang-mêlé. Les parties de Capture-l'étendard me manquaient. Les bungalows, nos petits chez-nous me manquaient aussi. Et le plus étonnant ! Même Monsieur D. me manquait. Mais ceux qui me manquaient le plus restaient mes amis. La dernière fois que je les avait vu c'était quand je m'élevait dans le ciel sur le dos de Festus, qui tenait entre ses pattes Gaïa. C'était notre dernière bataille pour sauver le monde, et on l'avait réussit. On l'avait réussit tous ensembles, demi-dieux grecs et romains réunis. Et ces demi-dieux je ne les avait plus vu depuis ce jour là. Il faut que je les revoie. Ils m'attendent et nous rentrons. Dans quelques temps, je serai de retour à la Colonie, avec Calypso.