Héros De L'Olympe (suite)

#HH2 - Halloween

- Aujourd'hui, c'est Halloween, et je jure sur le Styx, moi Léo Valdez, de faire de cette fête la journée dont la colonie et ses habitants se souviendront toute leur vie.

Telle fut la première pensée de Léo à son réveil. Il avait planifié cette journée depuis des mois. Il s'était enfermé dans le bunker 9 pendant plusieurs jours consécutifs en menaçant quiconque essaierait d'y rentrer. Connaissant Léo, personne ne s'y risqua de peur que quelque chose ne leur saute au visage à la seconde où ils auraient ouvert la porte.

D'après ce que Léo avait entendu, les Romains allaient venir passer la journée à la colonie. Parfait. La fête n'en sera que meilleure.
Il se leva en vitesse en faisant attention de ne réveiller personne. Il était dehors avant même que le soleil ne pointe le bout de son nez. S'il voulait que tout soit mit en place avant le réveil de ses amis et l'arrivée des romains, il devait faire vite.

Après quelques minutes de marche, il arriva à l'entrée du bunker 9. À peine poussa -t-il la porte qu'un seau remplit d'un liquide vert gluant se renversa sur lui. Quelqu'un l'avait devancé.

- Ils vont le regretter, pesta Léo en recrachant le liquide qui était entré dans sa bouche.

Il se dirigea vers les établis puis vérifia en vitesse que tout était bien au point. Il fourra tout dans sa ceinture magique et se dirigea vers les différents bungalows.
Ceux-ci étaient déjà décorés. Celui des Hermès était recouvert de toiles d'araignées et de fantômes. Nico avait posté deux zombies en factions devant l'entrée de son bungalow, ce qui suffisait à le rendre effrayant. Les Athéna avaient disposés tout un tas d'armes autour du leur. Les Démeter avaient fait pousser une énormité de citrouilles. Les Arès, quant à eux, avaient accrochés des têtes de monstres un peu partout sur la façade de leur bungalow. La grande classe.
Léo décida de commencer avec les Hermès, car il sentait qu'ils allaient eux aussi essayer d'effrayer la colonie, et par conséquent il faillait leur faire comprendre qui était le meilleur dans ce domaine là.
Léo sortit un plateau de pommes d'amour de sa ceinture et le déposa devant la porte. Parmi les pommes se trouvaient des oignons. A vrai dire, sur une dizaine de pommes d'amour, une seule en était une vraie.
Il se dirigea ensuite vers le bungalow de Percy.
Pour lui, Léo avait fabriqué des méduses en gélatine hyper réalistes. Il en plaça une sur le seuil de la porte. Dès que Percy voudra sortir, il marchera dedans et un merveilleux liquide au parfum envoûtant en sortira. Il plaça également des poissons qu'il avait volé à la réserve de nourriture de la colonie, et qui commençaient à avoir une forte odeur.
Léo sourit malicieusement.
Il fit le tour de tous les bungalows et déposa à chacun une petite surprise. Il avait hésité à faire celui de Nico à cause de ses deux gardes. Finalement, il réussit à ne pas se faire repérer.
Il termina avec le petit chalet de Calypso qui avait été construit à côté du lac. Léo y déposa un bocal remplit d'une eau verdâtre, avec à l'intérieur un moulage de sa propre tête. Ca n'allait pas plaire à Calypso de voir la tête décapitée de son petit ami dans un bocal, mais il fallait bien rire un peu.
Maintenant il alla sur le chemin qu'empruntaient les romains pour rentrer dans la colonie. Il creusa tout un tas de trous par terre, qu'il recouvrit de feuilles mortes. Il accrocha des filets presque invisibles dans les arbres qui tomberaient dès que quelqu'un passerait en dessous.
Une fois ses petites affaires terminées, il retourna vite dans son bungalow avant que le jour se lève et que quelqu'un le voie.
-Cette journée va être parfaite, ricana -t-il. Et il retourna dans son lit ni vu ni connut.

- LÉO VALDEZ PAR LES DIEUX SORS TOUT DE SUITE !
Une voix féminine tambourinait à sa porte.

- Oh Annabeth, qu'est ce qui t'amène ? Demanda -t-il en baillant, l'air de rien.

- Léo je vais...

Léo la coupa en éclatant de rire. Annabeth était couverte de ketchup et de petites araignées en plastique.

- T'es magnifique Annabeth. Percy va craquer.

- Léo je vais te les faire manger tes poissons ! Percy déboula furieux, les tentacules de la méduse encore accrochés à son pied.

Léo fit le tour de la colonie en voyant tous ces pièges fonctionner à merveille.
Les Alatir crachaient à même le sol leur oignon d'amour, ses frères et sœurs courraient après des petits lutins automates que Léo avait fabriqués.
La crise de fou rire de Léo s'arrêta net quand il vit Calypso foncer furieusement vers lui, bocal à la main.

- Oups, laissa -t-il échapper.

- J'espère que tu as une bonne excuse Léo.

- Euh, que c'est Halloween et que je t'aime ? Dit-il avec un large sourire.

Apparemment la réponse ne parut pas plaire à Calypso qui retourna vers son chalet encore plus énervée qu'avant.

- Ben, elle s'en remettra, se dit Léo à lui même en haussant les épaules.

Mais le moment qu'il attendait le plus, c'était l'arrivée des romains.
Il suffisait de demander, car déjà il les entendit arriver.
Reyna déboula pleine de feuilles dans les cheveux, et de terre sur sa tenue. S'en suivit Frank, exactement dans le même état. Léo fonça vers eux.

- Romains, salut ! C'est un nouveau style la terre et Les feuilles ? Perso j'aime bien, ça fait très automnale. Ils sont où vos copains ?

- Nos copains sortent des trous et se libèrent des filets qu'un petit malin s'est amusé à mettre en place, répondit Reyna.

Frank s'avança.
- Ça ne serait pas toi Léo, par hasard ?

- Moi ? J'vois pas de quoi tu parles. Bon j'y vais, on m'appelle ! À plus mon chou.

Le reste de la journée se passa dans les blagues et la bonne humeur. A la tombée de la nuit, tous le monde se rassembla autour du feu pour écouter les différentes histoire d'halloween que les demi-dieux racontaient.
Ils passèrent tous une bonne journée
Léo s'éclipsa le plus discrètement possible avant la fin de la soirée. Au moment où les pensionnaires allaient tous rentrés se coucher, des squelettes en bronze se mirent à courir absolument partout, incontrôlables.
Léo regarda avec une grande satisfaction tout le monde essayer de les rattraper.

- J'adore Halloween, dit-il en rigolant, et partit les aider.