Le réveil.

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PDV Denitsa:

Je n'osais même pas m'approcher de lui. J'étais rentrée dans sa chambre d'hôpital et la simple vu de le voir branché à tous ces câbles me fit comme un électrochoc.
Alors je restais plantée là, devant lui, les mais sur mon visage et les yeux remplis de larmes.

J'arriva juste à prononcer son nom, mais instantanément après je me suis mise à pleurer, c'était trop dur pour moi de le voir comme ça.

Je m'avança du lit, pris une chaise et m'installa à ces côtés. Je lui pris la main et je commença à lui parler, je ne savais même pas si il m'entendait, mais ce n'était pas grave, j'avais tellement besoin de lui dire tout ce que j'avais sur le cœur, j'avais juste envie de tout relâcher.

Denitsa: " Je suis vraiment désolée mon amour.
Tout ce qui s'est passé est de ma faute, j'en suis consciente. Rayane je m'en veux tellement. Mais tu sais que je t'aime, hein? Et on vaincra cette épreuve ensemble, main dans la main, je t'aiderai à faire face à l'opération et à tout ce qui s'en suis. Je serais toujours là, à tes côtés, dans le meilleur et pour le pire, je ne te laisserai jamais tomber mon ange. "

Plus je parlais, plus j'avais du mal à contenir mon émotion. Les larmes coulaient sur mes joues et ma voix se mise à tremblait.

" N'oublie jamais que quoi qu'il arrive, je t'aimerai toute ma vie. {😭} Ces moments de peurs m'ont fait prendre conscience que je m'étais tellement attachée à toi que je n'aurais pas supporté l'idée de te perdre. J'ai réalisé que je ne pouvais pas vivre sans toi.

Ma vie a pris un nouveau tournant depuis que tu es arrivé, tu a un peu foutu le bordel parce que tu m'as rendu complètement accro. Je suis tombée éperdument amoureuse de toi, si bien que je me suis plusieurs fois remise en question en me demandant si c'était bien réel ou si je n'étais pas devenu folle.
Mais non, c'est ce qu'on appelle l'amour. Je n'y avais pas vraiment fait attention avant, mais maintenant je sais ce que ça veut dire.
Tu as changée ma vie, et je ne pourrai jamais assez te remercier pour tout ce bonheur que tu m'offres au quotidien Rayane, et un  simple merci ne suffirait pas...

Je vais rentrée chez moi, mais je reviendrais demain, jusqu'a ce que l'opération se soit passée. Et après tu sortiras d'ici, et on essayera de reprendre notre vie d'avant, même si je sais que ceci va être très dur, mais ensemble on y arrivera. "

Je le regardais tendrement, je lui caressa la joue, c'était un geste rempli d'amour et de tendresse, et j'espérais bien qu'au fond de moi, il se mettrait à ouvrir ses beaux yeux vert et qu'il poserait sa main sur la mienne en me disant que tout va bien et qu'on reprendrait tranquillement notre vie d'avant.
Ce n'était qu'un espoir qui malheureusement était impossible. Mais j'allais être forte, pour lui, et je me promettais de veiller sur lui et d'être là, pour l'épauler et le soutenir, parce que les jours qui allaient suivre n'allait vraiment pas être facile.

Après ce court instant, je me leva et l'embrassa. J'aurais voulu rester là toute la nuit, et dormir dans ses bras...

Je reposa la chaise là où elle était et je le quitta de plus en plus pour m'approcher de la porte. Je le regarda une dernière forte, pris une grande respiration, et je me retourna pour ouvrir la porte et sortir.



-------- ECLIPSE ------

PDV Denitsa:

Deux jours s'étaient écoulés.
J'étais allée voir Rayane, plusieurs fois dans la même journée mais c'était à chaque fois la même chose. Je lui parlais, il ne me répondait pas, et ça pouvait durer comme ça une bonne dizaines de minutes. Puis j'arrêtais de parler et je l'observait, mais il restait de marbre, les paupières baissées, la bouche en suspend, et je pouvais faire ça pendant des heures et des heures, à juste le regarder et lui parler.

Mais aujourd'hui était un jour particulier.

L'opération pour la greffe du poumon de Rayane venait de se terminer. J'étais dans la salle d'attente avec Jade et Christophe, mes jambes tremblaient et je ne cessais de regarder l'horloge.

Tic toc tic toc. Les heures passaient, les minutes étaient interminables mais toujours aucune nouvelle de lui.

J'étais en train de devenir folle. Je n'en pouvais plus d'attendre, j'étais ici depuis 01h30 mais je ne savais rien de ce qu'il se passait. Personne ne me tenait au courant, je ne savais même pas si l'opération s'était bien passée.

On m'a dit qu'elle durait 01h40, et ils avaient déjà 10 minutes de retard, et ces 10 minutes sont suffisantes pour me faire paniquer.

Soudain, une infirmière vient à nous pour nous donner des nouvelles.


Infirmière: " Alors l'opération a eu quelques complications, notamment pour extraire son poumon, mais nous avons contrôlés la situation et il n'y a pas eu d'autre problèmes majeurs. Il a bien accepté le nouveau poumon et ne l'a pas refusé, ce qui arrive fréquemment dans ce genre d'opération.
Il est actuellement en salle de réveil et nous allons le transférer dans sa chambre. Je vous ferais signe quand vous pourrez venir. 

Je remercia l'infirmerie et me mis à pleurer dans les bras de Jade. J'étais tellement rassurée de savoir que l'opération s'était bien passée. J'allais le voir, et c'était la seule chose qui me faisait sourire. C'était la première fois que je souriais vraiment, et mes amis remarqua immédiatement mon changement de comportement, et ça me fis du bien. 

L'infirmière me fit signe, ça y est, c'était l'heure des retrouvailles.
Je dis au revoir à Christophe et Jade et je me mis en marche, un mélange d'appréhension et d'excitation envahissait mon corps.

Durant le chemin, je pensais à qu'est ce que j'allais bien pouvoir lui dire. Je ne savais pas comment j'allais réagir face à lui, si j'allais pleurer, ou si j'allais être totalement tétanisée à l'idée de lui parler de ce qu'il s'est passé. Je ne savais vraiment pas comment ça allait se passer, et c'est cela qui me faisait le plus peur.

Nous y sommes, je suis devant la chambre 198. En posant ma main sur la poignet, je m'aperçut que ma main tremblait, comme quand je suis venue ici pour la première fois.

En entrant dans la pièce, je vis le chirurgien en charge de l'opération. Nous allions attendre tous les deux son réveil pour avoir ses premières impressions.

Comme à mon habitude, je pris la chaise qui se trouvait en face du bureau et je m'installa près de lui pour lui tenir la main.

Il n'était plus dans un coma artificiel et nous attendions juste qu'il ouvre les yeux.
Et ce fus long.
Très long.


Je m'étais mise à regarder la télévision quand soudain je sentis sa main bougeais.
Je tourna immédiatement ma tête et je le fixais, en espérant voir ses yeux s'ouvrirent devant moi.

Il se mit à froncer les sourcils, et à bouger légèrement la tête.

Je retenais mon souffle.
Il se réveillait.

Je vis un œil, puis un autre s'ouvrirent très difficilement.
Il regardait en face de lui, puis à gauche et à droite mais n'eu aucune réaction en me voyant. Il enleva sa main, là où j'avais posé la mienne, et se mit à parler:

Rayane: Qu'est ce que je fais là ? Qu'est ce qu'il s'est passé ?

Entendre le son de sa voix me fit tellement de bien et un sourire se dessina sur mon visage. Je m'empressa de lui répondre:

Denitsa : Mon dieu Rayane je suis tellement heureuse de t'entendre !

Il tourna la tête vers moi, me regarda d'un air interloqué et me dit:

" Mais, qui êtes-vous ? "

Rayane&Denitsa: une évidence.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant