Chapitre 4

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Je me levai et partis dans les dortoirs. Je me précipitai directement sur les plaques en or. Elles aussi avaient changé. Il n'y avait pas que leur nom, désormais, mais leur code et leur surnom aussi étaient présents. Enfin, seulement pour les survivants du Labyrinthe. Sur celle de Thomas, tout avait changé, il n'y avait plus que "A tuer par le groupe B". Il fallait qu'il y croit jusqu'au bout, c'est ça ? Je revenais à la chambre de Newt. "La Colle"... Pourquoi la Colle ? C'était étrange de lui donner un nom pareil, non ? J'entrai dans la chambre. Comme celle de Teresa, rien n'avait changé. Tout était resté comme la dernière fois que j'y étais venu et qu'il était là. Je m'en souvenais encore d'ailleurs...

- Newt ! Ouvre ! appelai-je en chuchotant et en martelant la porte. Il faut que je te parle, c'est important !

Nous étions la veille de son départ avec Minho. Il fallait vraime't que je le prévienne du pire danger du Labyrinthe. Il m'ouvrit vêtu de son pyjama de la guerre. Il me laissa entrer, encore en train de dormir. Je le pris dans mes bras aussitôt qu'il eut fermer la porte. Il resserra son étreinte.

- Tu vas terriblement me manquer, lui dis-je.

- Toi aussi, avoua-t-il.

- Bon, assieds-toi, dis-je en ravalant une larme. On doit parler de choses sérieuses.

- Tu en as parlé à Minho ?

- Commence pas. Franchement, on s'en fout un peu de savoir à qui je l'ai dit.

En réalité, non, je ne m'en fichais pas. Mais pourquoi avait-il besoin de savoir si je l'avais informé avant lui ou après lui ? Je m'asseyai à côté de lui.

- Désolé, dit-il.

- C'est pas grave. Bon, déjà, tu te souviens de ce sue j'ai dit par rapport à comment je vais observer le Labyrinthe ?

- Euh... ouais, c'est des caméras, t'as dit. Leur nom m'échappe... c'est des... euh...

- Des Scaralames, Newt. Il faut que tu retiennes ce mot. Une fois que tu l'auras retenu, tu n'auras pas besoin de t'en rappeler au Bloc.

- Et je me souviendrai d'un truc de toi !

- C'est romantique ! ris-je. Ensuite, tu te souviens de ce que j'avais dit d'autre ?

- Oui, que tu fermerais les portes le soir et les ouvrirais le matin.

- Bon, tu te souviens également de ce que j'avais dit que ça engendrerais ?

- Oui. Ça modifierait le plan du Labyrinthe, comme celui de Dédale.

Je souris face à son incroyable capacité à retenir tant de choses.

- Je ne comprends pas pourquoi ils vous ont fait apprendre tout ça comme des scientifiques s'ils comptent vous effacer la mémoire...

- Moi non plus.

- Bon, c'est pas grave. Ce que je voulais te dire, c'est que là-bas, pour sortir, vous n'aurez pas que votre mémoire qui vous fera défaut, il y aura des bestioles immondes qui sortiront la nuit. Des bêtes crééent par le WICKED. Mi-animales, mi-robots.

- Elles ont un nom, ces bêtes ?

- Je les appelle les Griffeurs. Retiens ce nom aussi. Vous aurez de quoi les nommer, comme ça.

- Et, qu'est-ce qu'ils ont de dangereux, les Griffeurs ?

- Quand tu es piqué, tu perds contrôle de toi-même, tu deviens complètement fou et tu t'en prends aux autres. Après, tu subis une sorte de Transformation et tu retrouves un souvenir.

- J'essaierai de ne pas me faire piquer.

- Eh, ris pas avec ça ! lui dis-je en riant moi-même. Fais attention, s'il te plaît.

- Mais oui. Je te dis que je te promets de revenir vivant.

- Mais tu n'auras plus cette promesse dans le...

- Ecoute, depuis ton anniversaire, je me lève en pensant très fort à cette promesse. J'y pense tellement que c'en est devenu une habitude.

- Vraiment ?

- Oui.

Il me fit un clin d'œil et me prit dans ses bras. Et je m'endormis.

La Terre Brûlée - Liv'Où les histoires vivent. Découvrez maintenant