Sexfriends - JB

CHAPITRE 65

NDA: La photo en média vous plaît-elle pour une vraie photo de couverture de la fiction ?

Enjoy ! (Ouais, j'adore dire ça à chaque chapitre....)

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{PDV de Justin}

Cela faisait vingt minutes. Vingt minutes entières qu'elle pleurait contre moi. Je ne sais pas si vous imaginez combien c'est long. Je ne savais pas comment la consoler autrement qu'en la serrant contre moi. Si j'avais pu, j'aurais tout fait pour retirer toute cette douleur qu'elle ressentait. Mais je ne pouvais rien faire du tout. Alors je la serrais contre moi comme un bon à rien.

Elle était quasi inconsolable et je me sentais mal, tellement mal. Encore une fois, c'est moi qui l'avais forcée à me parler. C'est moi qui avait causé cette crise de pleurs en lui faisant se rappeler de ce souvenir atroce. Et je détestais la voir comme ça, je détestais plus que tout au monde cette vision.

Elle m'avait avoué avoir été violée par Tyler. Je m'étais imaginé tout et n'importe quoi mais absolument pas ça. Je pensais qu'elle avait été embarquée un peu plus dans les affaires vicieuses de Tyler mais... violée quoi ! Elle m'avait dit que c'était de sa faute, et il ne fallait pas être psychologue pour juste comprendre qu'elle rejetait tout sur elle-même. Et c'est ça qui l'a bouffait. Elle se croyait faible, faible d'avoir laissé Tyler lui faire cela. Mais je crois qu'elle ne veut pas admettre qu'il l'avait droguée et que malgré tout, elle n'aurait rien pu faire.

Quant à cet enculé de première, j'avais envie de lui éclater la gueule contre un miroir et répéter le mouvement plusieurs fois jusqu'à ce que la glace soit entièrement brisée. Comment un homme peut faire endurer un tel degré de douleur et d'humiliation à quelqu'un ? Ce gars ne devait pas être normal.

Mais ma décision avait déjà été prise depuis longtemps, lorsque Tyler s'en était prit à Lana. Ce mec doit souffrir, limite mourir. Que ce soit dans une prison ou entre mes mains.

Lana était roulée en boule contre moi, assise sur mes genoux, son corps tremblant et j'étais tellement mal putain. Certes, j'avais la rage, je voulais juste aller défoncer la face de chien de l'autre connard... Mais il y avait Lana. Et je serais un énorme enfoiré si je la laissais comme ça. Je m'allongeais doucement pour la calmer et sa petite silhouette suivie le mouvement. Je la pris contre ma poitrine, l'allongeant sur moi et j'embrassais son cou à plusieurs reprises. Les cheveux qui lui retombaient sur les yeux étaient trempés de larmes et je les repoussais.

-Calme-toi, je suis là, dit-je doucement en remontant la couverture sur nos deux corps pressés ensemble.

-Je ne veux pas dormir, je vais... refaire des cauchemars, je peux pas, glissa-t-elle en se mélangeant un peu dans ses mots.

Son regard était empli de peur, de tristesse, de panique, mais surtout de fatigue. C'était horrible à voir.

Je savais qu'elle devait dormir mais j'hochais la tête calmement en tirant tout de même la couverture.

-On n'est pas obligés de dormir.

Je caressais ses cheveux et elle posa sa joue sur mon torse. Ses pleurs avaient cessés mais son petit corps tremblaient toujours autant.

Lana lutta vraiment pendant plus de quinze minutes contre le sommeil mais je sentis tout de même son corps arrêter de trembler lentement. Sa tête s'enfouie un peu plus contre moi et son corps se détendit. Je caressais lentement son dos pour l'endormir, sachant qu'elle aimait ça, et enfin, ses yeux se fermèrent.

La fin de la nuit dura une éternité, entre cauchemars et pleurs. C'était comme si Lana ne pouvait plus du tout se retenir de pleurer, comme si même les larmes étaient plus fortes qu'elle. Le pire dans tout cela, c'était le fait qu'elle se cachait contre son oreiller pour pleurer. Je savais qu'elle ne voulait pas m'empêcher de dormir mais merde, elle n'avait pas à se cacher comme ça...