CHAPITRE 9

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Je le lache précipitamment. Il m'attrape le poignet et s'assoit sur le lit. Mon coeur bat aussi vite que ce contact m'électrise. Il pose sa main sur mon front puis la descend sur mon cou en frôlant ma joue, tout ça sans quitter mes yeux du regard. Il prend mon poul. Il va se rendre compte d'à quel point il bat vite! Je m'agite un peu. D'un coup j'ai comme un couteau planté dans ma gorge et je suis pris d'une violente toux.
- Calme toi!
Il pose l'une de ses mains sur mon dos et l'autre sur mon cou. Une douce chaleur fait le chemin entre ces deux points pour après se propager dans tout mon corps. J'arrête de tousser et reprend doucement mon soufle.
- Ça va mieux?
J'oche doucement la tête.
- Tu te souviens de se qu'il c'est passé? Je veux dire la raison pour laquelle tu es ici.
J'ouvre la bouche et un rale roque en sort. Je toussotte un peu et réussi à parler.
-Euuh... Je me souviens que je n'arrivais plus a respirer et puis après plus rien.
- Tu sais se qui s'est passé?
- Non pas vraiment...
C'est un mensonge. Je sais exactement se qu'il s'est passé: notre professeur n'est autre qu'un Chasseur. Un Ange sur-entraîner pour se débusquer les Sans-Noms et les éliminer. Et je suis devenu sa cible.
Les Anges ont déjà pour obligations d'éliminer ou de dénoncer les aberations comme nous, mais avec le temps on a apprit à se fondre parmi les humains et le gouvernement a donc décidé de créer les Chasseurs.
Steffan me regard avec une anxiété qu'il cherche à dissimuler. Peine perdu.
-T'es encore un peu pâle, tu devrais rester ici. Je te donnerai les cour plus tard. Maintenant repose toi.
Inquiet je lui demande:
-Tu t'en vas?
Il me souri gentiment. Je crois voir un instant un soupçon de malice dans ses yeux.
- Oui mais t'inquiète pas, je te raccompagnerai au dortoirs après les cours.
Il me décoiffe comme si j'étais un gamin de 7 ans. Il sort de l'infirmerie avec un grand sourir.
Je me retrouve seul allongé sur l'un des quatre lits de la pièce. Je regarde le plafond.
J'ai peur... Je me suis déjà retrouver face à des Anges, mais jamais face à des Chasseurs! Je commence à trembler. Ma respiration se fait lourde et je sens la douleur qui revient. Comment a-t-il fait pour m'étrangler sans me toucher et en plus a près de deux mètres de moi?
J'entends les pas d'une personne qui arrive ici. Je ferme les yeux, espérant... espérant quoi? Si c'est lui que je dorme ou non il me tuera. Le bruit des pas deviennent plus fort et prononcés signe que la personne se rapproche. J'essaie de respirer le plus normalement possible.
- Tu n'es vraiment pas un bon comédien.
Je sursaute. Ce n'est pas lui... J'ouvre les yeux sur une jeune fille au cheveux acajou.  Je ne l'ai jamais vu auparavant.
- Euh...
Je me redresse légèrement. Elle me fixe du regard, comme si elle lisait au travers de mon corps.
- Salut... on se connaît?
- Non! Enfin moi si mais... trop compliqué.
-Et tu es?
- Lucie!
- Ok, moi c'est...
- Jordan, je sais.
Elle retourne vers la porte et la ferme à clé.
- Mais? Pourquoi tu?
- Je n'ai pas envie que l'on soit déranger.
Elle revient vers moi et je recule un peu plus sur le lit.
- C'est pas de moi dont faut que tu ais peur.
Elle me prend la main et immédiatement je me sens plus en confiance. Elle sourit. Elle la lache et va chercher du coton.  Elle le mouille légèrement.
-Celui dont tu dois te méfier c'est M.Colenge, le prof de philo. Tu dois même tout faire pour l'éviter.
Je la regarde perplexe. Elle frotte délicatement le coton sur son visage et petit à petit un dessin y apparaît. Se sont des ailes!
- Tu...
Elle me plaque sa main sur ma bouche.
-Oui. Mais ne parle pas. Les murs ont des oreilles ici.
Elle fait le tour du lit et ferme les rideaux.
- Il est dangereux...
-Qui?
-Bah M. Colenge! C'est lui qui t'a expédié ici!
- Oui ça je sais, c'est un Chasseur.
Elle se tait. Me regarde la tête penchée sur le côté
- T'es peut être pas un bon comédien mais tu es un excellent menteur.
Je reste sans voie... Elle nous avait écouter!
-Bon je dois y aller, on se revoit bientôt!
Je la regarde partir. Elle est bizarre.
Plus tard Steffan vient me chercher comme convenu. Il parle durant tout le trajet mais je ne l'écoute qu'à moitié. Nous nous séparons devans les dortoirs et il me promet de m'envoyer les cours dans la soirée.
Ma gorge me fait mal et j'ai envi de vomir. Je desside de ne pas aller manger et pars directement dans mon lit. Pour sombré dans des rêves foux.

Never In The Heart AngelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant