CHAPITRE 10

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Je me réveille tout essoufflé. Je suis complètement trempé.
Je ne me souviens pas de se que j'ai pu rêvé mais j'ai du avoir le someil vraiment agité vu l'état dans lequel je me trouve. Aujourd'hui je commence a 10h donc j'avais mis mon reveil à 8h30, pourtant il n'ai que 5h39... je ne comprends pas se qui ma réveillé si tôt.
Je me rends à la fenêtre, l'ouvre et respire un grand coup. J'ai envie de courir. J'ai besoin de courir. J'enfile t shirt, jogging et basquets.
Une fois dehors je ne sais pas vraiment ou aller. Il fait ne fait encore jour. Je marche d'abord un peu. Je me souviens, qu'un peu plus loin, il y à un petit cours d'eau. Je commence à courir. Ma tête se vide doucement, à chaque pas à chaque expiration. J'avance, vais un peu plus vite a chaque mètres. J'arrive à la petite rivière avec un sentiment d'apaisement total. Je ne m'arrête pas. Après un temps, je vois naître les premiers rayons du soleil dans le paysage. Je m'arrête. J'écoute la nature se réveiller autour de moi. Je quitte l'étroit chemin de terre battue et me reproche de l'eau. Je m'assois dans l'herbe un peu humide. Je reste comme ça un long moment. Je vois une famille de sygnes passer devant moi, en m'ignorant royalement: deux magnifiques adultes blanc et leur petit. Il est totalement gris, presque noir. Se qui est normal. Je ne peux pas m'empêcher de me demander comment va la mienne de famille. Sans prévenir une larme perle sur ma joue pour rejoindre la terre déjà mouillé.
-Jordan?
Je me retourne dans un sursaut. Steffan est derrière un petit portillon gris.
-Qu'es que tu fais la à une heure pareil?
Je me leve frote, mon pantalon et cache rapidement mon visage pour essayer mes yeux.
-Je cours.
Il me regarde amusé. Il sort et se plante devant moi.
- A 6 heures de matin...
-Je peux tres bien te retourner la question, toi aussi tu es dehors.
-Oui mais moi j'habite ici.
Il me montre le portail.
-Tu as déjà déjeuner?
-Non.
- Tu veux entrer?
Mon coeur loupe un battement. Mon cerveau marche au talenti pendant au moins cinq bonnes secondes avant qu'une réponse s'échappe de mes lèvres:
-Oui... Je veux dire pourquoi pas.
En souriant il se retourne et me fait signe de le suivre. J'entre dans un jardin très fleuri. Surtout de roses de toutes les couleurs. Nous marchons sur une dizaine de mètres et nous arrivons à une grande véranda. Il m'invite à entrer et me demande si je préfère une boisson en particulier. Moi c'est soit chocolat soit café.
Nous discutons des cours pendant un bon moment.
-Tes parents ne sont pas la?
La bouche pleine il me fait non de la tête. Il n'arrête pas de fixer mon cou. Nous continuons à manger en riant. Quand nous avons fini je lui demande où se trouve la salle de bains et il m'indique une des porte quelques mètres plus loin. Il a l'air un peu fâché, non en colère. Ça me donne des frissons. J'entre dans la pièce lumineuse et parfumée. Je me lave les mains, me rince le visage et regarde mon reflet. Je suis un peu blanc, enfin sauf mes joues qui sont légèrement rosée. Puis mon regard est attiré par une marque, sur mon cou. C'est un beau bleu qui s'étend sur la moitié de mon cou et qui est épaisse d'au moins trois centimètres. Je sens un mélange de peur et de rage monter en moi. Je passe ma tête entiere sous l'eau que je choisi la plus froide possible. J'attrape une serviette et la passe autour de mon cou pour dissimuler un peu l'emmatome. Je sors et tombe nez à nez avec Eve. On manque de se percuter.Elle me fixe bouche bé puis l'expression sur son visage change elle entre dans une colère noir. Elle se met a hurler.
-Mais qu'est qu'il fous la lui?!
Steffan arrive dans la seconde auprès d'elle. Elle me regarde de haut et me lance un regard assassin. Il la prend dans ses bras. La main dans le dos je plante mes ongles dans ma paume pour ne pas réagir. J'espère que la douleur m'anesthésira un peu.
-Je l'ai invité à prendre son petit déjeuner avec nous.
- Avec Nous ?
Je ne veux surtout pas compliqué les choses entre eux deux. Je sors mon plus beau sourire et les regarde:
-T'inquiète pas je m'en vais, je ne vous dérange pas plus longtemps.
Je tourne les talons et traverse la véranda.
-Merci pour le petit déjeuner.
Je sort dans le jardin et fonce presque dans une statut de l'ange de l'amour. Quel ironie! Je la contourne et vois qu'il y a bien 6 autres statuts dans tous le jardin. Je ne sais pas qui l'entretien mais il a bon goût.

Never In The Heart AngelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant