Chapitre 1 deuxième partie

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Je prends mon passe dans ma poche, souffle un bon coup et ouvre la porte. À première vue ça ma l'aire correcte, Miriam ne doits pas avoir les yeux en face des trous, ou alors, elle s'est foutu de moi.

Je défais le lit pour changer les draps, rien d'anormal de se coter là, les draps ont juste une odeur désagréable, ce n'est pas grave, ça se lave. Je continue mon train-train habituel dépoussiérer les meubles ainsi que les murs, regarder que rien n'ait été casser ou oublier. Je me mais à quatre pattes pour inspecter sous le lit. Et là, vision d'horreur, le truc super dégueulasse qui pousse les femmes de ménage à démissionner. Il y a au moins une vingtaine de capotes usagées qui non même pas étaient fermées. Bon dieu que c'est répugnant. Je me remets sur mes pieds, sers mes poings aussi fort que je peux pour ne pas crier. Si je les avais en face de moi je crois que leur ferais bouffer une par une. J'enfile des gants, prends une grande inspiration et m'empare de cette chose abjecte que je lance aussitôt dans la poubelle.

Ce n'est quand même pas compliqué bordel, il avait juste à tendre le bras. Le cauchemar ne s'arrête pas là, la salle de bains et encore pire. Du vomie sécher qui date d'au moins trois jours et collés un peu partout, sur les toilettes, le sol, la baignoire et même le miroir. Ma bonne humeur de ce matin s'est envolée.

Il m'a fallu une bonne partie de la matinée pour tout nettoyer, je n'en peux plus, je suis rincé. Les autres chambres vont attendre cette après-midi, là je prends une pose bien méritée.

– Miriam l'appelais-je en l'apercevant à la réception. Elle se retourne.

– ça ne t'ennuie pas si je prends ma pose maintenant, le nettoyage de cette chambre ma littéralement épuisée.

Un sourire moqueur vient élargir son visage, je grogne intérieurement, je ne vois pas ce qu'il y a de drôle.

– non, aucun problème, n'oublie pas cela dit-elle en me tendant une enveloppe.

J'affiche une mine interrogatrice.

– tu es cruche ou quoi, ce sont les pourboires je t'en et parler toute ta heure.

Je m'en empare et l'ouvre. Mes yeux sortent presque de leur orbite quand je découvre la somme qui m'est adressée.

– Miriam, je ne peux pas, c'est beaucoup trop.

– je n'y suis pour rien moi dit-elle, en levant les mains. Ils ont bien précisé que je devez remettre cette enveloppe à la personne qui se chargerez du nettoyage de leur chambre.

Je souris malgré moi, ma bonne humeur est soudainement revenue.

Sur le chemin de mon appartement, je suis sur un petit nuage, tout me sourit aujourd'hui. si je dois prier les bons dieux pour que cela continue, je suis prête à le faire tous les jours.

Je n'arrive toujours pas à croire que je viens de recevoir 2000 euros en liquide, ces gens sont des crado, ça, il n'y a pas à dire, mais d'une générosité rare.

Je pousse, la porte de mon appart à bous de souffle, ces marches vont finir part me tuer.

À peine rentré je pose mon sac à main par terre et pends ma veste puis finis affaler sur le canapé. Je crois qu'une bonne sieste s'impose.

Je suis réveillé par un chahut pas possible, ma mégère de voisine va me faire chier jusqu'au bout. Je dois tout de même me réjouir ce soir, elle ne sera plus là.

Je regarde l'heure, il est presque 13 H 00 j'ai juste le temps de me préparer un encas et hop direction le boulot.

L'après-midi se passe sens encombre, mais je suis tout de même contente de rentrer chez moi. Encore un jour et un week-end bien mérité s'offre à moi.

Je passe une bonne partie de la soirée à réfléchir, je ne sais pas encore ce que je vais faire avec cet argent, j'avais pensé en premier lieu à la mettre de côté, mais j'en ai déjà suffisamment. Je vais peut-être me faire plaisir pour une fois.

Vers 20 H 00 j'enfile ma tenu décontract, un pull en laine qui m'arrive à m'y cuisse et des soquettes blanches, pas sexy mes confortables.

Je me prépare un chocolat chaud et par le déguster sur le balcon.

Mon attention et aussitôt captiver part un homme penché sur le balcon da coté, certainement mon nouveau voisin.

Je n'ai jamais été attiré par les hommes au physique agréable, pour moi plus ils sont beaux plus, ils sont con. Mais là je dois dire qu'il n'y a vraiment rien à jeter. Je crois que le mot le plus approprier pour le décrire serer la perfection. Il porte pour unique vêtement un boxer qui le moule parfaitement. Je contemple du coin des yeux aussi discrètement possible cette musculation parfaitement dessinée.

– bonsoir, me lance-t-il quand il remarque enfin ma présence.

Je réponds timidement la même chose avant d'enfoncer mon nez dans mon mug plus gêner que jamais.

Malgré mon inexpérience, des images plus perverses les unes que les autres viennent s'introduire dans mon esprit, qui prenne soudainement fin quand une midinette blonde apparaît, elle s'approche de monsieur sexy et l'enlace.

Il n'y a pas à dire mes nouveaux voisins sont sans gêne ni pudeur, cette dernière porte une petite nuisette blanche totalement transparente, elle n'a même pas eu la bonté de mettre une petite culotte. Je préfère rentrés avant qu'il ne passe pas aux choses sérieuses devant mes yeux.

Mon voisin de balconOù les histoires vivent. Découvrez maintenant