Chapitre 13

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Dans deux semaines nous partirons. J'ai tellement hâte d'y être. Et temps que ma mère ne posera pas de question tout ira bien. Elle ne se doute de rien. Dans deux semaines je serais partie pour de bon. Nous serons affranchis de cette société. J'ai déjà trouvée où ils avaient cachés les clés de ma future voiture. Je retirais l'argent au dernier moment. Je ne voudrais pas que ma mère vérifie combien il y a sur mon compte et si elle se rende compte que l'argent a disparu. L'enquête sur la mort de Calum en est toujours au même point. C'est à dire nulle part. Ils n'ont que des suspects bidon et aucun coupable. Personne ne se doute que j'ai oublié d'évoquer un détail à la police grâce à Tate qui a confirmer une nous ne nous somme pas quitter de la soirée.

* * *

" - Tu es toujours prête à partir ?
- Évidemment.
- Tu va pouvoir quitter tout ce que tu a ici ? Ta mère ? Tes anciens amis ? T'es habitude ici ?
- Tu ne veux plus que je parte avec toi ?
- Si bien sur que si. Seulement je veux être sûr que ce n'est pas une décision que tu regretteras.
- Je n'ai jamais étais aussi sûre de toute ma vie qu'aujourd'hui. Je veux partir.
- Dans quatre jours.
- J'espère que tout ce passera bien.
- Il n'y a pas de raison, nous avons déjà tout prévu."

* * *

Plus que deux jours. Deux jours à tenir. J'entends ma mère crier en bas. J'espère que ce n'est pas à cause de l'argent. Je descends rapidement les escaliers, anxieuse. Si elle a découvert je suis foutue. Elle est debout derrière le canapé, la main devant la bouche, les yeux rivés sur l'écran de la télé.


" - Qu'est-ce qu'il se passe Maman ?"


Elle ne prononce pas un mot. Je croise les bras en signe de mécontentent. Je m'apprête à remonter puisque rien d'intéressant ne vient. Quand le présentateur du journal fait allusion à Calum, je me retourne vivement et retourne à côté de ma mère.

" Nous avons appris ce matin, que la police a trouver le meurtrier du jeune lycéen Calum Hood. C'est un véritable soulagement pour la famille du jeune homme et les habitants de Melbourne qui vivaient dans l'angoisse depuis plusieurs semaines. L'assassin du jeune homme était un de ses camardes de classe. Il n'était pas inconnu des fichiers de police seulement à l'époque de son premier crime il était mineur le dossier était sellé, ce qui a rendu la tâche aux agents de police plus difficile. Dans la nuit du jeudi 2 décembre, le SWAT est descendu au domicile de Tate Walker, et l'on abattu en cas de légitime défense. La mère du criminel à assurer que son fils n'était pas à l'origine du meurtre. Pourtant son ADN a était retrouvé sur le corps de la victime." Le présentateur continue de parler mais ça devient un bruit de fond tout me semble trouble et tout tourne autour de moi. Ce n'est pas possible. Je suis en plein délire. Tate n'a pas tué Calum. Et Tate n'est pas mort c'est impossible. Ce ne peut pas être vrai. On doit partir ensemble.


" - IL N'A PAS FAIT ÇA ! TATE N'EST PAS MORT CE SONT DES CONNERIES.
- Chérie...
- NON NON CE N'EST PAS VRAI. JE N'Y CROIS PAS."


Je monte furieusement dans ma chambre et appelle sur son portable. Je tombe directement sur la messagerie. Il n'a peut être plus de batterie. Je tente d'appeler chez lui, on décroche


" - Tate ?
- Tate n'est plus là maintenant, me répond Adeline.
- Il est où Adeline ?
- Il est parti et il ne reviendra plus.
- Passe-moi ta mère, j'entends des bruits étouffés puis une respiration saccadée, Constance ?
- Oui.
- C'est Sasha. Où est Tate ?
- Tate est mort. Ils sont venus me prendre mon bébé. Ce n'était qu'un petit garçon apeuré et ils me l'ont pris.
- C-Ce n'est pas possible. Il ne peut être mort, ce n'est pas vrai.
- Pourtant ça l'est."


La seule personne que j'aime sincèrement, qui me comprend ne fais plus parti de ce monde. Je me laisse tomber à terre et pleurs sans pouvoir m'arrêter. Tout mon corps tremble je ne peux plus bouger. Je cri. J'ai mal. Ce n'est pas par vague c'est constant. J'ai l'impression que l'on serre mon cœur. Je n'ai plus rien. J'ai tout perdu. Il était tout pour moi, il était mon monde. Comment est-ce que je vais faire ? Je ne peux pas continuer sans lui. Je ne veux pas. Comment on-t-ils pu faire ça ? Connard. Je hais ce monde, je hais cette société et les gens qui en font parti. Je ne voulais qu'une chose. Une seule. Lui.


* * *

On approche de la fin, peut-être que ce chapitre sera complètement modifier 

Normal People Scare Me {Terminé}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant