Partie 7 : LE CHOC...

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TIC..TIC...TIC...



« Comment vas-tu ? »

« Bien, merci et toi ? »

«Bien, merci et les devoirs surveillés ? »

« Ça peut aller, merci et les tiens ? »

« C'est plus compliqué pour moi. »

« Pourquoi ? »

« Étant inscrit dans deux facultés, il a fallu que l'une des deux se décide à changer les dates afin que je puisse terminer les partiels et continuer dans l'autre. »

« Je comprends, je souffre à ta place. »

« Ce n'est rien. Dans trois semaines, j'aurais terminé. »

« Du courage, tu es assez fort. »

« Du courage, chéri, serait encore mieux. »

« Humm. »

« Chéri, ne t'engage à rien, tu as été on ne peut plus claire. »

« ... »

« Ceci dit, j'ai beau vouloir accepter ta décision mais mon cœur en traître, se refuse. »

« ... »

« J'ai beau essayé de te sortir de ma tête, mais je n'y arrive pas ; je préfère le dire au lieu de souffrir le martyr et en silence. »

« Je vais devoir te laisser, Bill. »

« Bonne journée, Babe. »

« Bonne journée, Bill. »

Je dépose le téléphone, je suis en nage, à croire que j'ai couru le marathon alors que j'étais juste entrain de discuter avec Bill par sms. Oui, comme vous l'avez surement déduit, Bill et moi avons quasiment rompu.

Seulement, malgré cette décision, Bill a accepté de rester mon « ami » et se fait de plus en plus présent, il ne parle plus d'une possible relation entre nous mais prend de nos nouvelles tous les jours et tient à être averti au moindre problème.

Je ne sais vraiment pas quel statut nous avons tous les deux. A chaque fois que j'essaie de pousser aussi loin que possible la réflexion, j'en reviens avec une forte migraine. Dans une semaine j'aurais terminé et une semaine plus tard, je pourrais commencer le stage dans une société de recyclage

****Trois Semaines Plus Tard****

« A pepa ééé me kar y a idoul ya minseng ééé »

- Allô, décrochai-je sans faire attention à l'identité de l'appelant.

- Bonjour Babe,

- Bonjour Bill,

- Bonne fête bébé,

- Bonne fête ?

- Aurais-tu oublié ? C'est aujourd'hui la Saint-Valentin ; il est sérieux là, il tient apparemment à me faire comprendre qu'il est déçu.

- Ah oui, ça ! Fis-je sur un ton des plus légers.

- Tu pourrais au moins dire merci. Ne crois-tu pas ?

- Merci mais cela n'a de sens que si j'ai un amoureux, fis-je de mauvaise grâce.

- Je suis là, moi, dit-il sur un ton boudeur.

- Bill, l'interrompis-je mollement.

- Je ne lâcherais pas prise, c'est le dernier jour des examens aujourd'hui, je passe te voir.

SI PRES ET SI LOIN DE MES RACINESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant