Partie 10 : LE PASSE

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-          Wow

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- Wow...Que fais-tu au pays ?

- Je suis rentrée définitivement ; je m'attends à plus mais elle ne dit rien, elle est plus froide qu'un glaçon.

- Depuis combien de temps ?

- Un peu plus de 6 mois ; j'ai vraiment l'impression de lui forcer la main.

- Eh ben...Bienvenue au Pays.

- Merci, dis-je en faisant mine de monter dans le véhicule.

- Je suppose que tu as déjà trouvé le travail.

- Oui, stage de professionnalisation.

- C'est bien, je suppose que papa a encore frappé, dis-je avec ironie.

- Peut-être, peut-être pas.

- Quand pourrais-je te voir à nouveau ?

- Je ne crois pas que ce soit possible ; elle ne cherche même pas à mentir, le souvenir que je lui ai laissé est encore ancré dans sa mémoire.

- Pourquoi ?

- Je ne crois pas que ce soit une bonne idée, dit-elle simplement.

- Qu'en sais-tu ?

- Je dois y aller, dis-je en débloquant les portières.

- Je ne partirais d'ici qu'avec un numéro de téléphone.

- Pour quoi faire ? Je vais peut-être coucher avec toi et après ?

Je suis choqué par ce qu'elle vient de sortir en me regardant droit dans les yeux, j'ai l'impression de voir la même qu'auparavant mais entendre une autre personne ; elle paraît à cet instant si dure et froide.

- Je ne te savais pas aussi blasée, Annie.

- Les épreuves de la vie, je suppose.

- Tu n'as pas d'alliance, je suppose que tu n'es pas mariée et si tu étais fiancée, tu me l'aurais déjà dit. Vue ton langage et ta gestuelle, je parie que tu es célibataire par choix.

- C'est bien vu, bonne soirée, dit-elle en fermant la portière.

- Non, dis-je en contournant le véhicule et bloquant la portière de la main.

- C'est bon, montez, ce n'est rien. Fit-elle à l'attention de ses sœurs qui se sont avancées vers nous après que j'ai bloqué la portière.

- Un numéro de téléphone et je te laisse tranquille, dis-je en la regardant droit dans les yeux.

- Ok. C'est le 676 ** ** **

- Je suppose que tu as changé les deux derniers chiffres pour te débarrasser de moi ; je suis moi-même étonné par mon courage.

- Les vents, je parie que tu t'en prends souvent, remarqua-t-elle.

SI PRES ET SI LOIN DE MES RACINESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant