Partie 11 : L'IMBROGLIO

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Je descends l'escalier, trouve les parents de Suzo et plusieurs autres membres de sa famille, dans mon séjour

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Je descends l'escalier, trouve les parents de Suzo et plusieurs autres membres de sa famille, dans mon séjour. Je suis étonné parce que cela fait exactement deux semaines qu'elle est partie de la maison, le lendemain de la soirée chez Yves.


- Bonjour à tous, dis-je tranquillement.

Personne ne me répond, au contraire, les femmes "fiasquent" et les hommes semblent en colère. Suzo qui est assise dans un coin, a la bouche attachée et les bras croisés sur la poitrine.


- Que puis-je faire pour vous ? Demandai-je en m'arrêtant au niveau du dénommé Léo.

- Luc, nous avons jugé utile de venir te voir au sujet de notre fille, Suzanne. Dit léo, prenant la parole.

- Oui, il faut qu'il nous dise une fois pour toutes, dit Ghislain.

- Tu restes avec notre fille plus de trois ans, vous tirez sur la quatrième année et tu l'enceintes sachant que tu ne t'es jamais officiellement présenté, poursuivit Léo visiblement en colère.

- Humm, fit Ghislain.

- Elle est revenue à la maison, il y a de cela deux semaines disant que tu voulais rompre ; nous avons attendu que tu viennes de toi-même la récupérer mais rien.

J'écoute toute sa diatribe, un doigt sur la tempe, assis sur les marches de l'escalier. Je suis dépassé par tout ceci, j'ai envie d'éclater de rire mais me retiens par respect pour les « cheveux blancs » de la famille de Suzanne. Après son père, ce sont son oncle et son frère qui prennent la parole afin d'exprimer leur mécontentement.


- Papa et oncles, Suzanne est partie après une dispute chez un ami ; elle s'est conduite d'une manière plus qu'intolérable, dis-je en prenant la parole. Je n'ai rien compris à son comportement. Annie est une amie d'enfance, une amie de longue date, je ne sais pas ce qu'elle lui a fait pour se conduire de la sorte. De plus, elle sait pertinemment que je n'aime pas la compagnie de ses copines, elles sont de mauvaise vie et je n'en démordrais pas.

- Parce que toi, tu es de bonne moralité. N'est-ce pas ? Demanda Suzanne en respirant bruyamment.

- Tais-toi ! Tu crois que c'est ainsi que tu dois t'adresser à ton homme ? Lui intima Alois.

- Peut-être même que c'est pour cela qu'il n'est pas revenu te récupérer, ajouta son père.

- Je me suis montré assez dur avec elle, je ne le regrette pas parce qu'il le fallait. Quand au fait que je ne sois pas revenu la chercher, j'étais entrain d'y réfléchir et pour tout vous dire, je ne crois pouvoir me remettre avec votre fille, dis-je fermement.

- Pourquoi ? Demanda vivement son père.

- Cela ne pourrait tout simplement pas marcher, nous sommes beaucoup trop différents, expliquai-je.

SI PRES ET SI LOIN DE MES RACINESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant