Le randonneur.

Chapitre 14

Point de vue de Louis Tomlinson.
( c'est le même chapitre que le précédent sauf que c'est du point de vue de Louis)

Je me réveille d'une heure assez tôt ce matin toujours l'esprit embrouillé avec mes sentiments pour Harry. Je n'arrive pas à croire que je l'ai embrassé. Qu'il m'a embrasé.

Hier soir, quand je suis monté pour aller dormir après avoir regardé le film avec Harry, ma sœur m'a sonnée me disant qu'elle aimerait bien qu'on se revoit. Son geste m'a étonné sachant que je n'ai eu aucune nouvelle d'elle depuis la première fois où on s'était revu sur le parking du supermarché. On s'était échangé nos numéros pour pouvoir se contacter, je lui envoyais de temps en temps quelques messages mais ils restaient toujours sans réponses. Peut être qu'il lui fallait plus de temps pour se faire à l'idée qu'elle m'avait retrouvé, qu'elle avait revu la personne à qui elle apportait le plus d'importance en étant encore qu'une enfant. Je peux la comprendre, moi aussi sur le coup, j'ai été un peu choqué. La seul chose que j'avais envie de faire était de m'effondrer et de pleurer toutes les larmes de mon corps. Pleurer sans m'arrêter comme pour enlever tout ce manque qui s'était installé en moi durant toutes ses années. Pleurer pour tout évacuer afin d'avoir plus de place pour le bonheur. Mais Harry m'a sourit, m'a pris dans ses bras et je ne me suis pas effondré. Il a fait en sorte d'effacer ce manque et de le replacer par de la joie, sa joie à lui qu'il m'apporte constamment à longueur de journée.

Je commence par me lever lentement de mon lit, encore un peu fatigué, et pars en direction de la salle de bain. Ma sœur m'a dit qu'elle venait vers onze heures, j'ai donc encore une heure devant moi. Je me faufile dans la douche après mettre déshabillé. Je profite de la chaleur de la douche pour penser à des millions de choses. C'est le seul moment où je peux être debout pendant des heures, sans rien faire juste être en compagnie de mes pensées.

J'ai passé 30min dans la salle de bain et je ressors habillé simplement pour après descendre. J'arrive dans le salon et vois Harry entrain de dormir. Il ressemble à un petit chaton. Il est adorable, vraiment. Si j'avais eu mon téléphone sur moi, je l'aurai pris en photo. À chaque fois que je le regarde j'ai la même sensation. Je me sens sur un petit nuage et plus rien autour de moi existe. Je suis tellement dans ma bulle que je ne remarque pas le bruit de la sonnette qui me signale l'arrivée de ma sœur. Je me dirige vers la porte pour après l'ouvrir. J'aperçois enfin ma sœur, qui est très souriante, et la laisse entrer.

On passe beaucoup de temps à parler de tout et n'importe quoi. Elle me propose même de faire à manger, vu que moi je ne suis pas douer et vu l'heure qui avance jusqu'à midi passer. D'ailleur, je me demande pourquoi Harry dort autant. Je peux comprendre que la journée d'hier à été fatigante mais avec toutes les randonnées qu'il a fait, il doit être habituer non? Plus les jours passent, plus je m'attache à lui alors que je ne devrais pas. Je sais qu'il va bientôt partit, refaire sa randonnée et rentrer chez lui. Je le sais car les grandes vacances touchent à leur fin et lui, il doit retourner à l'école. Je sais ce qui va se passer mais je ne suis pas près pour tout se que je vais ressentir en étant loin de lui. Je crois, que le plus dur ce n'est pas qu'il parte, qu'il soit loin de moi, mais le faite, que peut être, ou même surement, on ne se reverra plus jamais. Il va continuer sa vie et moi la mienne. Je ne vais pas recommencer la même vie que jamais avant, non, je vais démarrer une nouvelle vie, grâce à lui. Il m'a fait découvrir des millions de choses, il m'a montrer des choses merveilleuses dont je ne soupçonnais pas l'existence dans ce monde. Il m'a rendu heureux.

-Tu penses à quoi? Me dit ma sœur, me sortant de mes pensées.

-Harry.. Soufflant de tristesse.

Nous n'avons pas le temps de terminer notre discutions qu'Harry rentre, tout souriant, dans la pièce où nous somme. Je lui présente ma sœur et puis je l'entends parler avec elle, mais je n'écoute pas vraiment leur conversation.

Je l'aime. Je l'aime comme jamais je n'ai aimé quelqu'un. Je ne l'aime pas de la même façon que Liam ou Lise. Je ne l'aime pas comme je peux aimer un ami ou quelqu'un de ma famille. Je l'aime d'un amour different. Je n'ai jamais ressenti ça. Cette manière dont mon cœur bat de plus en plus fort à chaque fois qu'il pose ses yeux sur moi. À chaque fois que je m'approche de lui. Je n'ai jamais ressentit ces frissons qui parcourent mon corps à chaque fois que mon corps entre en contact avec le sien. Tout ces petits moment de chaud quand je le vois où quand j'entends le son de sa voix. Je me suis toujours pas habitué à tout ça, et j'espère ne jamais m'y habituer parce que bordel, l'amour que j'éprouve pour lui, me rend fous. Il me rend fous et je suis tombé follement amoureux de lui. Ca me fait peur parfois, tout cet amour que j'éprouve pour lui. Je sais pas si c'est normal d'aimer quelqu'un autant que moi je l'aime. Et c'est tout cette amour merveilleux qui va me ronger de l'intérieur accompagné du manque une fois qu'il sera parti.

Il me parle, et je me mets a rougir suite à tout ce que j'ai pensé il y a quelques secondes. Je me mets aussi à rougir suite à la pensée qui me vient a l'esprit en regardant ses lèvres, je l'ai embrasé. Il part ensuite dans la salle de bain pour s'apprêter comme il vient de me l'indiquer. Me sœur me regarde bizarrement et je me demande encore ce qu'elle peut bien penser.

-J'aime bien ton regard et ton sourire quand tu le regardes.

-Pour..pourquoi ? Il est comment ?

-Je ne sais pas, tu le regarde différemment de la façon de tu me regarde moi.

-Oh... Et bien, si tu veux tout savoir, je l'aime. J'ai encore du mal à réaliser. Ça me fait même bizarre de t'en parler.

-oh, je le savais! Et donc... Depuis combien de temps tu es tombé amoureux de lui Lou?

-Je ne sais pas Lise, je te l'ai déjà dis... Et puis tout ça, ça me fait peur...

-Mais pourquoi ça devrait te faire peur ?! L'amour c'est quelque chose de fantastique!

-Je sais pas... Avec lui c'est different, ça avait jamais été aussi fort...