Chapitre 17

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1 semaine plus tard.

Point de vue d'Harry Styles.

C'est le jour J. Le jour tant attendu, mais aussi tant redouté. Aujourd'hui, aurevoir Louis, aurevoir le petit confort qu'il m'avait offert. Cette semaine, nous n'avons pas fait grand chose. Sa sœur est retournée le lendemain du bowling, et d'ailleurs, je ne la remercierai jamais assez car grâce à elle, j'ai passé une des plus belles nuits de ma vie, en compagnie de Louis. Je pense que, se réveiller avec sa chaleur autour de moi, le premier sons de la journée qui n'était autre que sa voix rauque du matin, était une des choses que je voudrai jusqu'à la fin de ma vie. Pendant une semaine, mes sentiments pour lui n'ont pas cessés d'augmenter. À chaque fois que je posais mes yeux sur lui, mon cœur battait de plus en plus fort. Et au plus les jours avançaient, au plus je ressentais ce besoin de le regarder. Je ne pouvais pas m'en empêcher dès que je savais qu'il était dans la même pièce que moi, mes yeux se posaient sur lui. C'est comme si il était un aimant qui m'attirait en permanence. Mais le pire, ou le meilleur tout dépend de la perception de l'amour, le pire c'était qu'à chaque fois que je posais mes yeux sur lui, je ne pouvais pas les détacher. Je voulais arrêter de le fixer à chaque fois, mais je n'y arrivais pas, c'était plus fort que moi.

Il est encore tôt. J'ai préféré me lever d'une bonne heure pour pouvoir faire mon sac. En le faisant, j'ai réaliser que finalement, pendant presque tout le temps que j'ai séjourné chez Louis, je n'ai utilisé que ses vêtements. À chaque fois, il me sortait la même excuse que nous iront acheter des vêtements, mais jamais nous ne l'avions fait. C'est comme si, finalement, le faite que je porte ses vêtements chaque jours, ne le dérangeait pas. Comme si, une fois que je serai parti, il garderai un souvenir de moi, une trace que j'ai été présent, une odeur. J'ouvre mon sac pour la première fois depuis des semaines. Rien n'a vraiment été sorti de celui-ci. Tout est encore à sa place : la boussole, une carte, tout y est. Je n'ai plus qu'à ajouter mes vêtements que je porterai pas, et mon sac peut déjà être refermé. Pourtant, je ne referme pas. Je le laisse ouvert comme si ce n'était pas aujourd'hui que je partais. Je le laisse ouvert, me dirige vers Louis qui me regarde d'un regard triste, laissant mon sac derrière moi.

-Je veux pas... Pas toi Harry... Pas toi...

Il pleure. J'essaye de ne pas exploser et de pleurer en retour, mais à l'intérieur de moi, j'explose. À l'intérieur, j'hurle sur mon cœur. Je lui reproche d'être amoureux. Je crie sur mon cœur car je m'étais promis de ne pas m'attacher autant à une personne. J'explose intérieurement mais extérieurement je le regarde, un sourire désolé sur le visage. Tout l'intérieur de mon corps est inondé de mes larmes restées en moi, qui ne veulent pas se laisser coulées sur mes joues. C'est l'orage, dans mon corps. C'est le bordel, tout se retourne et se déchaîne. Tous crient sur mon cœur, sur mes sentiments, et sur mon amour. Mon cerveau, combat mon cœur, mais le cœur prend toujours le dessus et réussi à dire ce qu'il veut. Il s'exprime et quand il s'exprime, l'orage qui était en moi, sort. Je pleure, avec lui. Je m'approche de lui, le serre dans mes bras et ses larmes coulent dans mon cou, et les miennes dans le sien. Je sais que le quitter va être très difficile, mais j'en suis obligé. Il me serre fort, il s'accroche à moi comme pour me retenir, m'empêcher de partir. On pleure ensemble parce que nous savons tout les deux, que nous allons souffrir de ce dernier aurevoir. Et que peut être même, plus jamais on se reverra.

***

Voila, je me retrouve au seuil de la porte. Mon sac sur le dos, mes cheveux attachés, près à continuer ma randonnée. La porte est entre-ouverte, on peut voir le ciel gris et très sombre. Je n'ose pas sortir de chez lui. Mes pieds restent fixés au sol. Il y a dix minutes, on était entrain de se serrer dans les bras, nous étions entrain de pleurer, d'évacuer nos sentiments et maintenant, je vais le quitter. Je vais l'abandonner alors que l'abandon est une de ses plus grandes peur. Il a arrêté de pleurer, il essaye de me sourire, serait-ce juste pour que j'aille une dernière bonne image de lui? Je le vois gigoter nerveusement, avant de se lancer et de me dire son dernier aurevoir, mais pas qu'un simple aurevoir..

Le randonneur. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant