-Une vie normale-

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Après le rangement des dix luxueuses chambres de l'appartement, je suis prête pour rejoindre mon père. J'avais eu de la chance ce matin de ne pas avoir croisé Madame Delaure sinon je crois qu'elle m'aurait interdit de manger à l'extérieur pour que je ne sois pas en retard pour cet après-midi, pour ranger le reste de l'appart'. Donc après cette épuisante matinée, je rejoignis mon père dans un restaurant modeste en plein centre-ville.

Mon père m'attendait déjà, attablés à la terrasse du resto. Mon père est directeur d'une entreprise de location de camion de transports de marchandise dans les Yvelines. Le bruit incessant des clacsonnes et des bruit de freinage, bizarrement me tranquillisait.  

- Coucou Papa, dis-je en l'étreignant, pas de problème sur la route ?

- Très bien mise à part les embouteillages monstres et quelque chauffard, dit-il le sourire aux lèvres, comment vas-tu ma chérie ?

- Bien, la patronne est toujours très agaçante mais elle paye bien c'est le nécessaire.

- Oui tant mieux, dit-il, et ton appart' pas de problème avec le proprio ?

- Oui, tout va bien, il voit que je suis réglo tous les mois donc tout roule.

Puis le serveur arriva et nous commandons notre repas. Tous se passa normalement, on parlait de tous et de rien jusqu'au moment où mon père commença à parler des sujets qui fâchent au moment du dessert.

- Sinon pour ce qui est de tes études, commença-t-il, tu as vraiment laissé tomber ?

- Papa on a déjà parlé de sa et je ne vais pas revenir la dessus, j'ai fait mon choix, dis-je en jouant nerveusement avec le flacon de sel.

J'avais arrêté les études après le Bac et je me retrouvais avec un Bac ES. Je devais aller dans une grande université mais je me suis dégonflé et mon père m'en a toujours voulu, j'aurais pu réussir disait-il.

- Les inscriptions sont toujours valide, continuait-il, tu auras raté que deux mois de cours...

- NAN PAPA !! lâchais-je.

Les gens autour de nous nous regardaient mais ce remirent à manger juste après. Mon père me regardait tristement.

- Désolé Papa, commençais-je, mais tu sais que je manque de confiance et puis j'ai trouvé un boulot, tu comprends.

Mon père m'étudiait de son regard vert, identique au miens. Il me prit la main pour m'apaiser et dis tendrement:

- Comme tu ressemble à ta mère quand tu t'énerve, tu a le même caractère qu'elle. Borné et impétueuse.

- Papa commence pas avec sa, dis-je en retirant ma main, s'il te plaît.

C'est à ce moment-là que mon demi-frère a décidé d'apparaître comme par magie.

- Salut la compagnie, s'exclama-t-il, Henri m'a prévenue que vous mangiez ensemble ce midi donc je suis passé voir comment vous alliez.

Mon demi-frère était magnifique dans son costume. Au collège, il plaisait à toutes les filles, mais il était toujours là pour me défendre. Il était marrant, et beau-gosse en même temps. C'est le demi-frère parfait et je ne l'enviais pas du tout car jamais il se vantait. C'est vrai que lui avait réussi, à l'inverse de moi. Il avait deux ans de plus c'est-à-dire 20 ans maintenant, et il était déjà le consultant d'un diplomate. Il savait parler couramment l'anglais ainsi que l'allemand et l'espagnol. Thibault étais l'opposé de moi, la fille manquant de confiance et foirant tout ce qu'elle entreprend.

- Salut Thibault comment vas-tu ? dis-je rayonnante.

- Bien et toi Daph' ? Encore des ennuis avec la morue ?

- Nan elle me laisse tranquille pour l'instant, tu restes manger ?

- Désolé mais j'ai un rendez-vous avec un investisseur Qatari dans trente minute, sa sera pour une autre fois.

- Alors comment ça va champion ? dis mon père qui était resté en retrait, tu viendras quand nous rendre visite à la maison ?

Et la conversation dura, j'aimais ces moment où tout était normal jusqu'au moment où je vis qu'il était bientôt 14h30. Je devais revenir chez les Delaure pour 14h40, heure où Madame Delaure revenait de sa matinée shopping. Je m'excusais et partit en vitesse. C'est sur le chemin que je me rendis compte que je n'avais pas payé l'addition alors que je mettais promis de la payer à la place de mon père qui lui-la payait à chaque fois. Je suis vraiment un boulet.

J'étais enfin arrivé devant le portail, après avoir pris le métro. On me demanda encore de décliner mon identité à l'entré, il était 14h38. J'entrais enfin dans l'appartement et lâchais un soupire en voyant qu'il était 14h39. Pile au bon moment. Mais en tournant la tête j'aperçus Madame Delaure sur les escaliers qui me toisait avec méprit.

- Enfin arrivé Mademoiselle Dorian, dit-elle entre ses dents, on vous attendait.

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Voilà pour la suite de l'histoire qui j'espère de vous aura pas déçut. Je suis persuader que vous allez me dire  "il n'y a rien de Fantastique dans ton histoire" et bien cher lecteur patience. Sa va venir.Pour ce qui est de l'image que j'ai ajouter au segment et bien c'est la façon que je me représente Thibault car Thibault va être un personnage important pour la suite de l'histoire ^^.

La Quête des OubliésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant