-Dans un étrange château...-

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L'air était nettement plus froid ici qu'à Paris et j'étais encore tremblant à cause du passage occulte. Mon gilet de me couvrait malheureusement pas assez. La neige crissait sous mes pats. J'avais repris mon état normal mais mes sens étaient encore en alerte. L'Allemagne est un magnifique pays,  avec ses forêts immenses et ses montagnes qui dominent le pays. Calme et relaxant à certains endroit comme ici dans la Forêt Noir, mais je n'étais pas très détendu en ce moment.

Je sortais de la forêt pour arriver devant un pont menant à un château inquiétant mais néanmoins sublime. Le château était perché sur un amont rocheux qui donnait sur le vide. Je me présentais devant l'immense porte qui s'ouvrit à mon approche. Une fois rentrée elle se referma sur moi. Il faisait extrêmement plus froid à l'intérieur mais je restais la tête haute ma capuche rabattu sur la tête. J'étais arrivé devant deux escaliers encadrés par des balcons. Aucune lumière ne filtrait des rideaux terreux. Mon instinct me dictas de prendre l'escalier de gauche. Je montais les marches qui grinçaient sous mes pieds. Le château était étrangement silencieux, comme s'il retenait son souffle. J'arrivais devant un long couloir sombre encadré par plusieurs portes. Différents bruit inquiétant provenaient de ses portes, des bruits d'animaux. Je gardais néanmoins mon sang froid, je n'avais pas à avoir peur, je ne devais même pas ressentir la peur.

Le couloir mena à une large salle circulaire meublé d'une imposante table rectangulaire en ébène. La salle était plongée dans la pénombre. Je remarquais une silhouette élancé dans l'ombre qui me tournait le dos. Je posais immédiatement un genou à terre et retirais ma capuche.

- Je suis revenue..., commençais-je.

- Comment trouves-tu cet endroit Éric ? me coupa la silhouette qui était manifestement en train de nettoyer un objet avec un chiffon.

Je me redressais et évaluais la situation, je lançais aussi un regard à ce qui m'entourait.

- Je dirais que c'est...austère et froid, répondis-je.

Voyant qu'il ne répondait toujours pas je repris.

- Elle est magnifique malgré tout.

- Cette bâtisse fut construite par les humains et elle leur appartenait autrefois, commença-t-il d'une voix suave, jusqu'en 1944 lorsque ce lieu fut réutiliser comme base de la nouvelle réserve. Elle s'appelait Lichtenstein Baden-Wuertemberg, célèbre château d'Allemagne du Sud. Nous avons pris ce morceau de culture aux humains et ils ont accepté sans émettre une objection. Des morceaux de patrimoine qui leur est perdu à jamais.

Il se retourna et sortit de l'ombre. Il me fixait de ces yeux pourpres. C'était en apparence un homme svelte et grand très bien habillé, mais je savais que cette apparence cachait un meurtrier et une horrible créature.

- Une grande partie de notre espèce emménagea sur ces terres, continua-t-il. Des familles entières ont posé leurs valises ici pour vivreici  jusqu'à leur dernier souffle. Et que pense tu que les humains ont fait lorsque l'on leur a arraché leurs terres ?

- Je ne sais pas, dites-moi.

- Et bien ils ont oubliés Éric, termina-t-il. Ils ont supprimé ce lieu de leur mémoire tout naturellement.

Je ne savais pas quoi penser de son récit. Je suis persuadé c'est que les hommes sont des êtres naïfs et indiffèrents au monde qui les entoure. Mais ils sont malgré tout intéressant et attachant.

- Il n'y a pas si longtemps de ça, ses forêt étaient pleine de vie. Elle était peuplé d'êtres médiocres qui n'avaient aucun but dans la vie, dit-il.

Il s'arrêta le regard dans le vague.

- Nous les avons tous tué à notre arrivé, dit-il en affichant maintenant un sourire dément.

Il s'arrêta une nouvelle fois et posa la statuette qu'il avait à la main.

- A-tu trouvé la fille ? me demanda-t-il plus sérieusement.

- Oui, je les suivis comme vous me l'aviez demandé, mais j'ai eu un problème.

- Un problème ?

- Comment dire, lorsque j'ai utilisé mes sens pour mieux la pister cela m'a transformé et...elle m'a vue.

Il me quittait pas des yeux tandis qu'il s'asseyait.

-Comment a-t-elle pu te voir sous ta forme hybride ? me demanda-t-il entre ces dents.

- Je n'ai pas pu me contrôlé, dis-je en posant un genou à terre signe de soumission.

- A tu faillis la tué Éric, dit-il calmement. A tu ressentis l'envie de la tué ?

-Nan maître, je...je n'ai pas ressentis ce besoin, dis-je.

Soudain il se releva à une vitesse surnaturelle et il se retrouva devant moi. Je mettais relevé au même moment. Je gardais la tête haute et je le défiais du regard.

- Je t'interdis de la toucher, même pas un cheveu, sifflait-il entre ces dent. Je me garde le plaisir de l'a tué de mes propres mains, ai-je été claire.

- Oui, je ne fais que la suivre, lâchais-je la voix dure.

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Encore un chapitre terminé! Pour les personnes qui n'auraient pas comprit, ce chapitre est raconté par le mystérieux agresseur du précedent chapitre. J'éspère que vous avez tous a peu près comprit ce passage mais si ce n'est pas le cas n'hésitez pas à me laisser un com'. A+


La Quête des OubliésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant