~PDV (encore) de Daphnés~
Je me réveillai, encore une fois, dans un lieu inconnu et dans une position encore moins confortable. En effet, j'avais les mains attaché derrière le dos ainsi que les pieds nues. Je me redressais et inspectais l'endroit où je me trouvais. Je devais être dans une sorte de cabane en bois. Tous étaient faits de bois ici : les murs, le lit sur lequel je me trouvais, une bibliothèque, une armoire massive, un rockingchair dans un coin de la cabane, un bureau face à la seule fenêtre présente dans ce lieu. A travers cette fenêtre je pouvais voir des arbres se balancer au grès du vent.
J'essayais de ne pas paniquer. J'avais vu une tonnes de film où une jeune femme se faisait séquestrer et réussissait à s'enfuir malgré tout. Et comme dans tous les films à suspense, c'est toujours la personne que l'on se doutait le moins qui était le méchant, et ce simplet rencontrer dans la forêt était le personnage parfait ! Mais en y repensant, la dernière vision de lui me revint. J'avais du rêver ce que j'avais vu était...impossible !
Il fallait avant tout que je coupe mes liens. Je trouvais exactement ce que je cherchai sur le bureau qui ce trouvais à trois mètre de moi : un magnifique coupe-papier en argent. Pour pouvoir l'atteindre, je m'allongeai de tout mon long et je donnais un grand coup de pieds dans le bureau. Comme je l'espérait, le coupe-papier tomba par terre avec une tonne de papier à sa suite. Je me précipitais sur l'ouvre-lettre pour couper mes liens. En moins de deux minutes j'étais libre. Je m'approchais de la porte sur de moi mais avant d'ouvrir la porte je restais quelque instant la main suspendu au-dessus de la poignée. J'approchais mon oreille de la porte et entendit des gens qui parlait. Pas quelque personne perdu au milieu d'une forêt, nan, j'entendais au moins une centaine de personne dehors qui discutait naturellement. Sa riait, sa criait, sa parlementait...mais où est-ce que je me trouvais. Je n'eus pas le temps de réfléchir plus longtemps, la poignée tourna sous mes yeux ahuris. Je reculais de quelque pat prise de terreur. La porte s'ouvra enfin sur un vieux bonhomme. Il devait faire ma taille, il avait une calvitie et une moustache blanche avec un bouc bien taillé. Ce drôle de personnage était habillé d'une veste noir de l'ancienne époque remonté jusqu'à son menton. De son col de veste ressortait le col de sa chemise blanche. Il tenait aussi à la main une canne noir avec un pommeau en or. Il était extrêmement ridé, il devait avoir au moins quatre-vingts ans, pensais-je. Ce petit vieux devait avoir néanmoins des yeux rieurs même si à ce moment-là il avait plutôt les yeux plein de surprise.
J'arrêtais de le détaillé du regard. J'avais toujours mon coupe-papier dans la main et je le brandissais pour me défendre. Le petit vieux posa sa canne et leva les mains pour essayer de me calmer et pour montrer qu'il n'était pas armé.
- Tout vas bien mon enfant, commença-t-il, tu n'as rien à craindre, je ne te veux aucun mal, croit moi.
J'entendais derrière lui les gens discuter et je voulu crié pour signaler ma présence. Je me ravisais et plantait mes yeux dans celui du bonhomme qui n'avait pas bougé. Lui aussi me détaillait de la tête aux pieds, je devais faire peur avec mes cheveux en bataille (mon chignon était maintenant inexistant), ma robe noir pleine de terre et arrachée, la couture n'ayant pas tenue à ma chute dans les bois.
- Où suis-je, demandais-je froidement contente que ma voix n'est pas tremblée.
- Tu es dans la forêt de Versailles, mon enfant ; reprit-il.
Il voulut fermer la porte pour ne plus entendre le vacarme du dehors mais je l'arrêtais d'un signe de la main.
- Je ne suis en aucun cas votre enfant, dis-je entre mes dents, maintenant vous allez me laisser sortir.
- Je ne préfère pas que tu sortes maintenant, dit-il gêné, je comprends que cela te semble inconvenant d'être retenue prisonnière mais nous allions te libérer le moment venue.
« Nous » ? Donc le simplet était aussi avec lui, et si c'était un coup monté de Madame et de ce pervers de Charlie Heart ?
- Mais si tu veux sortir de cette chaume, reprit-il lentement, je ne t'en empêche pas.
Il avait un accent parisien étrange et il parlait d'une manière très soutenue. Il se déplaça pour me laisser passer. L'étrange personnage était extrêmement tendu et il regardait le sol d'un air triste. Je restais quelque seconde à le regarder, il me faisait un peu de peine, j'en oubliais presque qu'il m'avait enlevé. J'avançais lentement avec un drôle de pressentiment. Je passais devant lui, mes yeux fixés sur l'entrebâillement de la porte.
Quand je l'ouvris complétement ce fut un étrange spectacle qui se déroulais devant moi. Je me trouvais en face d'une sorte de marché comme on pourrait en trouver dans une petite ville, à la différence qu'on était en pleine forêt. Il y avait sur les étals des tomates, des pommes ou des salades mais aussi d'autres fruits où légumes dont je ne connaissais pas le nom et dont je ne connaissais pas l'existence. Les personnes devant moi étaient habillés de la même manière que le vieillard qui se trouvait derrière moi. Il y avait d'autre cabane en bois tous autour du marché semblable à celle où je me trouvais tantôt. Quelque personne me jetais des regards curieux, certain avait l'air inquiet lorsque leur regard s'arrêtait sur moi. Lorsque je les regardais mieux, malgré leur accoutrement dépassé, je trouvais des anomalies. Mon regard se durcit lorsque je remarquai qu'une dame et sa fille avait de drôle de protubérance sur la tête, semblable à des cornes. Je détournais le regard gênée quand la petite fille me regarda avec un regard interrogateur. Je n'avais pas bougé d'un pat, je me tenais dans l'entrebâillement de la porte.
Mon regard tomba alors sur un homme habillé d'une chemise, d'une veste et d'un chapeau d'une autre époque, mais il n'était vêtu que de cela. Il n'avait pas de pantalon ! Seulement des pâtes de bouc, comme le simplet. Je reculais peu à peu quand me regard se posais sur ses personnes qui ne devraient pas exister. Un petit garçon aux yeux anormalement bleu avec la pupille étrangement grande tel un fauve.
Sans m'en rendre compte j'avais reculé dans la cabane, une main devant ma bouche, complétement terrifié. L'étrange inconnu ferma la porte sur moi et alla s'assoir sur le rockingchair. Je regardais toujours la porte qui venait de se fermer sur ce tableau complétement irréel.
- Vous n'aviez pas à voir ça, lâcha enfin le vieille homme d'une voix rauque et fatigué.
- Qu'est...où suis-je ? dis-je d'une voix faible, j'étais à de doigt de vomir.
Le vieil homme me regarda droit dans les yeux. J'avais l'impression qu'il fouillait mon âme à la recherche d'une réponse à ma question. Après un long silence, il déclara :
- Bienvenue dans la Réserve Surnaturelle de Versailles. Je suis Georges Méliès, responsable de cette Réserve.
______________________________________________________________________________
Hello tous le monde!!! J'espère que ce chapitre ne vous aura pas déçu et j'espère ne pas être tomber dans le cliché de "la jeune fille ordianire aprenant l'existance de personnage fantastique" et j'avous que c'est compliqué étant donné que ce n'est pas très original. J'ai mis beaucoup de temps à écrire cette partie pour que les réactions de Daphné soit celle que je pensais qu'elle serait dans la vrai vie face à des personnages extraordinaire.
Donc si vous avez des conseil avisé a me donné, et bien mettez un commentaires et j'essaierai de m'améliorer.
A bientôt !!!
VOUS LISEZ
La Quête des Oubliés
FantastikCette histoire raconte celle de Daphnés, jeune parisienne débrouillarde qui essaye tant bien que mal ce de trouver une place dans cette ville gargantuesque. Après ces rêves mystérieux qui la hantent, son agression dans les jardins du Luxembourg par...