La plaque

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Hey!

J'ai une autre fic avec Dylan O'Brien et j'ai besoin de lectrices pleaase :)

Si vous avez le temps, n'hésitez pas à aller y jeter un coup d'œil :)

Bonne lecture !

Bisouus ♥

Aurélie

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Le lendemain matin, je me réveilla d'humeur maussade. Je n'avais pas vraiment réussie à mettre mes idées en ordre cette nuit et l'évènement de la veille m'avais traumatisée. Cependant, il fallais que je sois en forme car j'allais découvrir une autre section aujourd'hui avec Minho. Je sortis lentement de mon hamac et me dirigea vers les cuisines. En passant devant le terminus, je vis quelques blocards avec des pelles à la main et j'en déduisis que David avait été enterré. Je soupira et poursuivit ma route, jusqu'à croisé Minho.

- Tu as déjà pris ton petit-déjeuner? demandais-je en m'arrêtant à sa hauteur.

- Depuis longtemps, me répondit-il les yeux dans le vague, je voulais être présent pour l'enterrement de David.

Je ne l'avais jamais vu comme ça, lui d'ordinaire si souriant et blagueur, bien qu'un peu renfermé. Je lui fit un sourire compatissant et un bisous sur la joue.

- Je sais que ce qui s'est passé hier t'as en quelque sorte bouleversé, poursuivit-il, alors si tu ne veux pas aller dans le labyrinthe aujourd'hui, je comprendrais.

Je réfléchis quelques secondes. Le suicide de David m'avait profondément troublé mais je n'avais pas envie de laisser Minho seul dans le labyrinthe.

- Non, c'est bon, ça va aller, répondis-je en secouant la tête de gauche à droite.

- Sûr?

- Sûr, confirmais-je.

Il me lança un petit sourire quand je vis Alby arriver vers nous, le visage serieux comme à son habitude.

- Justement, je vous cherchais tous les deux, lança-t-il à peine arrivé.

Je fronça les sourcils. Pourquoi voulait-il me voir?

- Etant donné ce qui s'est passé hier, il nous manque un coureur, annonça-t-il de but en blanc. Donc Aly, à partit de maintenant, tu es officiellement une coureuse à plein temps.

J'ouvris la bouche de stupéfaction, ne m'attendant pas à cette nouvelle dès le matin. D'un côté, j'avais envie de sauté de joie mais d'un autre côté, je repensa à David, grâce à qui j'avais cette place. Donc pour ne pas paraître déplacée ou malpolie, je le remercia d'un sourire et il repartit d'où il était venu.

- Je suis coureuse, murmurais-je plus pour moi-même que pour Minho.

Je tourna mon regard vers lui, qui avait un sourire forcé. Je savais qu'il n'étais pas très emballé à l'idée que je sois coureuse mais pour ne pas me véxée et pour ne pas que l'on se dispute comme la dernière fois, il faisait des efforts, ce que j'appréciais particulièrement.

- Félicitation! s'exclama-t-il en me prenant dans ses bras, bien qu'il ne soit pas très heureux à cette idée.

Il me relâcha et après un bref "Bon appétit", je repartit vers ma destination d'origine: La cantine. Je fus soulagé de ne pas voir Newt attablé. En effet, depuis la veille et la découverte de mes sentiments envers lui, j'étais plutôt gênée en sa présence. De plus, je ne savais pas si mes sentiments étaient réciproques, ce que j'en doutais.

***

Après avoir mangé, je partis chercher mon matériel dans la salle des coffres et rejoignis Minho devant le labyrinthe. Il n'y eut pas de paroles échangées jusqu'à l'ouverture du labyrinthe quelques minutes plus tard. n était tous les deux plongés dans nos pensées. Ce silence n'avait donc rien de pesant ou gênant.

Je sortis de mes pensées lorsque Minho commença à trottiner dans les couloirs sombres et sinueux de ce qu'on appelait le labyrinthe. Je le suivis sans hésiter, ayant une confiance aveugle en lui. Et au bout de quelques minutes effrénées de course, il s'arrêta devant un pan de mur.

- c'est étrange, murmura-t-il en touchant le lierre de ses doigts.

- Qu'est-ce qui se passe? demandais-je en arrivant essoufflée à sa hauteur.

- Hier, ce mur était ouvert sur un couloir, répondit-il évasivement.

- Et vers où mène ce couloir?

- La section 8, répliqua-t-il en se tournant vers moi.

En effet, nous avions éxploré la section 8 hier. Minho reprit sa course et je le suivit à nouveau. On passa devant divers couloirs jusqu'à arriver dans une zone semblable à la section 8. Je devina alors que l'on étant dans une autre section. Il ralentit son allure, jusqu'à se mettre à marcher.

- Dans quelle section sommes nous? demandais-je à nouveau en le suivant.

Il haussa les épaules, puis je vis un énorme chiffre gravé en rouge sur un mur.

- On est dans la section 3, répondis-je à ma propre question.

Minho ne répondit pas et continua à marcher, regardant, observant les alentours. On fit cela toute la matinée et on s'arrêta pour manger. Comme la veille, on s'assit par terre, le dos contre le mur et je sortis mon sandwich préparé par Fry, le dégustant.

- Je sais ce qui se passe, avoua Minho au bout d'un moment.

Je fronça les sourcils et avala rapidement ma bouchée.

- Comment ça?

- Je pense que chaque jour, il n'y a qu'une section d'ouverte. A mon avis, chaque nuit, la section se ferme et une autre s'ouvre à la place, m'expliqua-t-il avant de prendre une grande gorgée d'eau.

J'hocha la tête, comprenant son raisonnement.

- Je pense que c'est probable, t'as sûrement raison, approuvais-je.

Il me sourit et on finit notre repas en silence. Ensuite, on se releva et on continua notre route. Au bout d'à peu près une heure, je remarqua quelque chose, sous le lierre. Je m'approcha alors du mur et souleva la plante.

- Minho? appelais-je.

Celui-ci se retourna, m'interrogea du regard.

- Tu devrais venir voir ça, conseillais-je en lui faisant un signe de la main.

Il s'approcha de moi et regarda dans la direction que je fixais depuis quelques minutes maintenant. Sur le mur, en-dessous du lierre, une plaque métallique était incrustée dans la pierre, sur laquelles était gravés les mots "World in Catastroph, Killzone Experience Department".

- Monde en catastrophe, département expérience en zone mortelle, répéta Minho.

- Ce n'est pas tout!

Il haussa un sourcils dans ma direction m'incitant à m'expliquer.

- Regarde ce que ça donne comme mot lorsque l'on prend l'initial de chaque mot.

Il regarda à nouveau la plaque métallique, fronçant les sourcils, signe d'une intense concentration.

- WCKD! s'exclama-t-il au bout de plusieurs secondes.

J'hocha la tête.

- Ce sont les mêmes initiales présentes sur nos provisions, remarqua-t-il.

Il se retourna ensuite vers moi et jeta un coup d'oeil au ciel.

- On devrait rentrer, il se fait tard. Il faut raconter notre trouvaille à Alby et Newt.

Avant que je n'ais pu ouvrir la bouche, il repartit en courant et je n'eus d'autre choix que de le suivre. On arriva au bloc une demi-heure avant la fermeture du labyrinthe et on décida de remettre nos écrits et dessins au propre avant d'aller voir Alby et Newt.


Tome 1: La nouvelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant