Chapitre 10 : Mon premier jour de travail

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Pdv de Tobias.

Je me réveille et vois que Tris dort toujours, je décide de ne pas la réveiller même si on doit travailler aujourd'hui. Je vais donc me doucher pour ensuite m'habiller. Et quand je reviens je vois qu'elle est réveillée.

Pdv de Tris.

Je me réveille à cause de mon réveil. Je me retourne et vois que 1) je ne suis plus dans le canapé et 2) Tobias n'est plus là. Puis j'entends le bruit de l'eau de la douche, me signalant que Tobias se lave. Quelques minutes plus tard, Tobias sort de la salle de bain. Il est tellement beau ! Et dire que le garçon, enfin, le jeune homme qui se trouve devant moi est à moi. Il me sort de mes pensés.

- Tu peux arrêter de me regarder de cette façon ? Ça me gêne un peu. me dit-il.

- Quoi ? Le grand, le fabuleux Quatre est gêné ? Dis-je d'un air étonné. Je n'en crois pas mes oreilles.

- Et oui tout peut arriver. Et d'ailleurs, pourquoi tu me regardais comme ça? Me demande-t-il.

- Parce que je n'arrives pas à croire que le garçon, enfin, le jeune homme, ou non, même pas, l'homme qui se tient devant moi est mien. Lui dis-je plein d'étoiles dans les yeux.

- Et qu'est-ce qui te dit qu'il est tien, l'homme qui se tient devant toi ? Me demande-t-il.

- Et bien... si il n'était pas mien, est-ce qu'il me laisserait faire ça ? Lui dis-je en l'approchant pour l'embrasser.

Et juste pour m'embêter, il me pousse tout doucement en arrière avec ses deux mains sur mes épaules. À ce moment là, je prends un air outré, et pars dans le salon en faisant semblant de pleurer. Il me suit d'un pas rapide. Presque en trottinant même. Une fois qu'il m'a rattrapée, il nous assied sur le sofa.

- Hé, je t'interdis de pensée que je ne suis pas tien parce que pour moi, tu es la plus belle et la plus mignonne. Si je devais choisir entre ma vie et la tienne mon choix se ferait immédiatement. Je choisirai la tienne car sans toi ma vie n'aurait plus aucun sens. Je t'aime. Tu es mon coeur , ma vie. Je n'ai pas besoin de mourir pour aller au paradis, il me suffit d'être à tes côtés. Je n'ai besoin de rien de plus car tu es ma femme, mon ange. Rien ne se compare à toi. Tu es la meilleure. Personne ne pourrait rêver d'une personne comme toi. Je t'aime mon cœur. ( ce texte est tiré d'un fait réel. ) Me dit-il.

- Je ne sais pas quoi répondre Tobias.

- Tu n'as rien à dire, mais tu as deux trucs à faire mais un plus important si tu ne veux pas que je te fasse la tête toute la journée.

Je comprends tout de suite à quoi il fait allusion. Je m'approche donc de lui pour l'embrasser. Puis demande :

- Et le deuxième truc s'est quoi ? Demandais-je à Tobias.

- Ben si tu veux pas être en retard au salon de tatouage, il faudrait que t'ailles t'habiller et il faudrait qu'on aille déjeuner aussi. Me dit-il.

- D'accord.

Je parts me laver et m'habiller. Ensuite, nous allons au self pour déjeuner. Une fois que nous sommes arrivé, nous nous installons avec nos amis après avoir été nous servir, et ça se passe comme d'habitude. Quand nous avons fini de manger Tobias vient avec moi jusqu'au salon.

- Je viens te chercher tout à l'heure, d'accord ? me demande-t-il

- Je t'attendrai.

Il me serre dans ses bras et m'embrasse tendrement.

- Je t'aime mon coeur. me murmure-t-il à l'oreille.

- Je t'aime aussi.

Je l'embrasse furtivement une dernière fois avant d'entrer dans le salon en lui faisant un signe de la main.
Tori m'accueille chaleureusement dès mon entrée dans le salon.

- Bonjour Tris. Bienvenue dans ton lieu de travail.

- Bonjour Tori !

- Viens, je vais te faire visiter.

Elle me présente à Bud, le patron du salon. Nous nous dirigeons ensuite vers son atelier.

- Cette partie-ci, c'est l'endroit où je trouve des idées. Et c'est ici que je les applique. me dit-elle en me désignant un endroit dans le fond de son atelier. Pleins de croquis sont accrochés aux murs. Un croquis attire mon attention. C'est le même que le tatouage de Tobias.

- Je vois que tu as repéré quelque chose. me dit-elle en regardant le croquis en question.

Elle se dirige vers ce dernier et le décroché du mur.

- Tiens tu pourras l'accrocher dans ton atelier pour avoir un point de repère. me dit-elle, accompagnant ses paroles d'un petit clin d'oeil.

Elle me conduit ensuite vers une autre pièce contenant un bureau, une table basse et tout le nécessaire pour dessiner.

- Je te présente ton atelier. Tu peux commencer à t'installer, je reviens dans dix minutes.

Je commence donc à m'installer comme elle me l'a conseillé. Je commence par accrocher le croquis qu'elle m'a donné un peu plus tôt.

Bon, maintenant que je me suis installée, une question se pose à moi : Que faire ?

Je fixe le plafond, cherchant une occupation en attendant Tori. Bon tant qu'à faire, autant dessiner. Je me saisi d'une feuille et ouvre la boîte de tiges de fusain. Je me mets donc à dessiner, me laissant porter par mon instinct de non-dessinatrice.
Après un peu plus d'une demi-heure, je m'arrête pour faire le bilan sur mon dessin. Je constate avec effroi que le rendu est... Horriblement moche !
Tu as déjà fait pire ! murmure ma raison.

Je recherche donc, mentalement, un dessin plus horrible que celui-ci, créé par mes mains. Beaucoup défilent dans ma rétine, certains aussi horribles que ce dernier, mais aucun ne le dépasse. Je me délecte de mes pensées pour m'attarder sur une autre activité de même type que cette dernière : essayer de reproduire le croquis que Tori m'a remis. Après plus d'une heure, le croquis a pris forme. Et je dois reconnaître que celui-ci est mieux que le précédant.

- Tu as un grand talent ! dit Tori, me faisant sursauter.

- Tu aurais dû voir le dernier... dis-je ironiquement

- Pourquoi ?

Je lui montre le premier avec honte, et entends un léger rire.

- Tu ne devrais pas réaliser l'entièreté de ton croquis avec le fusain. Tu devrai commencer les traits se situant plus loin avec un crayon fin et terminer avec un plus gros. Ensuite tu fais les retouches au fusain. Et aussi la disposition devrait être plus recherchée. Les éléments les plus grand au fond au dans les coins et les autre devant pour donner un aspect plus technique au dessin. Aller, au travail recommence-le.

Je le recommence donc en mettant en pratique tous ses conseils. Je crie victoire deux heures plus tard. C'est vrai que le dessin ressemble enfin à quelque chose !

- C'est beaucoup mieux Tris. me félicite Tori.

- Merci Tori.

- Tu peux ranger tes affaires. Je te libère dans précisément huit minutes.

- D'accord.

Après avoir rangé mes affaires, je sens deux mains sur mes yeux.

- À ton avis,qui ça peut bien être ? me demande une voix horriblement aiguë.

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Tadaaam ! À votre avis qui est la personne à la voix horriblement aiguë ?
Nous espérons que ce chapitre vous a plu. N'oubliez pas de voter et de commenter ! Et on se retrouve dans les commentaires.

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Divergente : Le 4 ème test .Où les histoires vivent. Découvrez maintenant