Ses lèvres n'étaient qu'à quelques centimètres de moi. Il n'hésita cependant pas briser cette faible distante et les colla tendrement mais avec fougue contre les miennes. Ce fut le plus beau baiser qu'il m'ait été donné de recevoir. Pourtant, j'avais embrasser pas mal de garçons dans des relations ouvertes. Mais je n'avais jamais ressenti quelque chose d'aussi fort. Des papillons se mirent à voleter dans mon ventre et des frissons me parcoururent. Sans vraiment réaliser ce que j'étais en train de faire, je glissai mes mains derrière sa nuque, prolongeant le baiser. Ma seule envie à ce moment-là, c'était lui. Lui et seulement lui. Sa langue demanda accès à ma bouche et j'acceptai immédiatement, sans trop savoir pourquoi. J'avais perdu le contrôle ; mon cœur avait prit le dessus. Quand nous fûmes tous les deux à bout de souffle, nous décollâmes nos lèvres sans pour autant se lâcher. Il posa son front contre le mien, laissant nos respirations saccadés se mélanger.
-Harry je... commençai-je après avoir reprit mon souffle.
-Je sais, me coupa t-il. Tu as besoin de temps. Prend tout celui que tu voudras, je ne suis pas pressé, me sourit-il tendrement en caressant ma main.
Je lui rendis son sourire, décollant nos deux fronts et laissant mes yeux se perdre dans les siens.-Merci, murmurai-je.
-C'est normal princesse.
Il recula, me reprit la main et m'adressa un grand sourire. Cela me surprit. Je n'aurais pas penser qu'il aurait cette réaction mais qu'il deviendrait distant et froid. Au contraire, il ne l'était pas du tout et me tira vers l'avant pour que nous continuons. Nous sortîmes de la ruelle et débouchâmes dans une grande rue principale. Il y avait des pas dans la neige, les gens rentraient chez eux, les voitures roulaient.
-Harry, on va où ? redemandai-je.
-Au restaurant, me répondit-il enfin alors qu'on arrivait devant un grand bâtiment.
-Mais Zayn nous a dit de...
-Il m'a donné la permission, me coupa t-il avec un sourire. J'ai tout organisé, ne t'inquiète pas.
Surprise, je relevai les yeux vers lui. Il était magnifique et tellement parfait. Je me mordis la lèvre, prise d'une envie de sentir une nouvelle fois ses lèvres douces et pulpeuses se poser sur les miennes. Non, je ne pouvais pas faire ça. Je ne le connaissais pas assez. J'allais lui faire du mal.
Nous montâmes les quelques marches menant à la grande porte imposante et Harry l'ouvrit, me laissant passer devant lui. Je le remerciai et il entra sur mes talons.-Monsieur, Mademoiselle, bienvenue, fit une femme devant nous en souriant.
-Bonjour, répondit Harry en lui rendant son sourire.
-Avez-vous réservé ?
-Oui.
-A quel nom ?
-Styles.
Elle se pencha au dessus d'un cahier sur le comptoir de l'accueil et nous adressa un autre sourire.