Le Sonneur avait finalement seulement prit la fuite. C'était assez décevant vis à vis de ce à quoi je m'attendais, mais qu'importe, la cliente n'est pas morte. Et, tant que je reste près de Aurore, elle ne pourra attaquer. Cependant, je ne peux pas rester près d'Aurore éternellement, et elle ne sera pas accompagnée d'une présence toute sa vie, viendra un jour, où elle se retrouvera seule dans une pièce, et là... Je sais déjà ce qui arrivera. Elle aussi, je pense.
« Je suppose que tu as bien vu ce dont notre ami était capable, pas vrai? soupirais-je, assise sur le canapé.
- Bien sûr, ça ne rigole pas avec lui, grogna Aurore, déçue. »
Aurore pensait qu'elle était hors de danger, que le Sonneur n'était plus apte à nuire sa victime, mais bien sûr que non. Ce que Aurore a fait, c'est simplement le repousser. Ni plus ni moins. Néanmoins, étant donné que le Sonneur a fait une première apparition, s'il ne tue pas sa victime dans les prochaines 24 heures qui suivent sa première apparition, il disparaîtra. Déjà 14 heures sont passées, et nous sommes en début d'après midi. Genre, pas loin de treize heures. Le plan est simple, il suffit juste de patienter en compagnie d'Aurore. Le temps passé, nous allons être tranquille et le Sonneur disparaîtra pour redevenir ce qu'il est habituellement: une creepypasta inoffensive trouvable sur Internet.
« Il nous reste à attendre, soufflais-je.
- Le Sonneur de Portes ne reviendra pas?
- Non... Enfin, si...
- Si?
- Dans le cas où la Creepypasta est un récit que je qualifie de "déviant", repris-je sérieusement, il y a des chances pour qu'il vienne te cueillir n'importe quand. Et ce, même si je suis présente. »
Aurore me regarda, et se pencha légèrement. Elle avait un air d'avantage fermé et sérieux, qui laissait paraître en elle que la situation ne plaisante pas. Elle serrait ses poings, et posa finalement sa question:
« Combien de probabilité que la creepypasta soit "déviante"? »
Je la regarda, ne lui répondant pas immédiatement, la laissant mariner. Je pris ma canette de bière, avant de la décapsuler et d'en boire quelques gorgées.
« Je te rassure, elle n'est pas de cent pour cent. En soit, ce n'est pas sûr qu'elle soit déviante, car la probabilité est plus basse que cent pour cent, soit... bien plus faible.»
Comme rassurée, Aurore pris son verre d'eau, et en pris quelques gorgées. Environ à la moitié du verre, elle prit une pause.
« C'est de combien alors? demanda-t-elle, avant de recommencer à boire.
- 99%, plaçais-je implacablement. »
Bizarrement surprise, elle recracha tout son verre sur la table, avant de s'exclamer "Combien?!", et je lui ressorti le chiffre. Elle me regardait, complètement choquée.
« Ce n'est que 99%, tu devrais t'estimer heureuse! m'exclamais-je, en claquant ma canette vide sur la table, et en posant mon bras.
- En quoi devrais-je m'estimer heureuse?! J'ai 99% de chances de crever!
- Ben ouais, et pas cent. Tu as non seulement une chance sur cent que le Sonneur passe Déviant, mais en plus une chance sur cent qu'il ne te tue pas. C'est mieux que zéro. »
Aurore me tiraillait du regard. Il faut croire que ça ne lui avait pas plu. Il n'y a pas de problèmes, pourtant, comme elle a des chances de s'en sortir. Les gens parfois...
« Putain, fit-elle en se frottant les yeux avec son pouce et son index, tu vas nous entraîner à la morgue...
- C'est pas aujourd'hui qu'une creepypasta va me tuer, jamais elles n'ont réussi.
- Qu'est-ce que j'en sais si c'est pas ta première mission moi? grogna Aurore.
- Pour la simple et bonne raison que je suis poursuivie par une creepypasta depuis plusieurs mois déjà. »
Ma cliente se calma, comme étonnée, choquée. Elle se pencha légèrement vers moi, prête à écouter ce que j'insinuait.
« Comment ça? me demanda-t-elle.
- Eh bien j'ai été la vingtième lectrice d'une creepypasta.
- Et tu ne peux pas l'éloigner comme tu tentes de le faire avec le Sonneur de Portes? soupira Aurore.
- Si seulement c'était aussi facile... Non non, celui hanté par une creepypasta est condamné à mourir si l'on ne l'aide pas. Et personne ne peut m'aider, étant donné que je suis la seule à pratiquer ce métier. »
Aurore s'enfonça bien confortablement dans son canapé, avant de réfléchir.
« Dans ce cas, je rejoindrait ton espèce d'association lorsque le Sonneur me laissera tranquille. Je te serait redevable dans le cas où je survit, donc j'ai ma façon de te rendre la pareille.
- Pas la peine, grognais-je.
- Pourquoi?
- Déjà car les rares tarés qui n'avaient pas peur de la mort et qui ont souhaité rejoindre ma cause, juste avant une creepypasta sont morts par cette dernière. Tu vas droit à la morgue toi même, ce coup-ci. Surtout que ce n'est pas un métier de tendre.
- Qu'importe, mon père travaillait à l'armée, et il m'a appris le maniement d'armes à feu assez jeune, souriait sympathiquement Aurore, de plus, ce n'est pas si peu qui va m'effrayer tu sais.
- Ensuite, ma creepypasta ne peut être repoussée. »
Aurore arrêta de sourire comme elle le faisait, et arbora immédiatement une grimace de surprise mélangé à un étrange dégoût. Comme si elle faisait partie des rares à s'être attachés à moi. Aurore est certes une fille très téméraire, et il est vrai que j'ai constaté que son maniement de l'arme à feu frôlait la perfection... Mais je ne peux tout de même pas l'emmener dans une vie aussi dangereuse où on risque de croiser le chemin distordu qu'est la mort!
« Pourquoi elle ne peut pas être repoussée? C'est contraire à ce que tu disais, comme quoi il fallait quelqu'un exerçant le même métier et tout ça...
- Ma creepypasta vit à travers moi, et elle ne se manifeste pas par l'apparition d'un corps étrange représentant un monstre sanguinaire tel Mr.Pig ou notre ami le Sonneur de Portes, soupirais-je, le menton contre le poing.
- Ah?
- Cette creepypasta a éveillé en moi une forte présence d'eisophobie, ou de cataptophobie.
- C'est la phobie des miroirs non?
- Tout juste Sherlock, soupirais-je à nouveau, je ne peut regarder mon reflet sans que celui-ci ne me poursuive encore et encore. Là où je ne suis pas, "elle" est là, et là où "elle" n'est pas, je suis là. Elle est à la fois partout et nul part, et c'est oppressant comme façon de vivre. Je ne le supporte plus. Elle joue avec mes nerfs dès que je vois mon reflet. Elle s'arrache les membres, s'étrangle, se tire une balle dans la pastèque... Elle apparaît de couleur négative par rapport à moi. Ses pupilles sont rouges pourpre, le blanc de ses yeux est noir, sa peau m'apparaît bleue, ses cheveux sont sombres, et son corps est distordu. Quelques morceaux de sa peau sont en décomposition sur son visage, ses yeux s'éclatent parfois juste en l'observant... Quand je l'observe, elle hurle, pleure, ricane, susurre, meurt, se suicide, et augmente plus le niveau pour augmenter la pression sur moi. »
Aurore était clairement pétrifiée par mon récit. Elle ne me répondait plus, se contentait juste de tirer une grimace de personne déstabilisée. Vivre avec cette phobie est un véritable enfer, c'est vrai. Personnellement, je n'arrive pas à vivre ça.
« Si je me laisse berner par son jeu sordide de destruction psychologique, je finirait par être poussée au suicide. Mais qu'importe, je suis battante, j'ai établi des petites techniques pour éviter de voir mon reflet, ce qui fait que doucement, j'arrive à le calmer.
- Ah, ouf...
- Ou peut être bien que j'empire la situation, chuchotais-je, avant de me lever, enfin! On a mieux à faire que d'écouter mes histoires. Ton Sonneur devra bien venir te cueillir un jour, et s'il est déviant, vive la merde. »
Je sortie ma valise noire, cachée plus tôt au dessous du canapé en cuir de Aurore, avant de l'ouvrir sur la table en bois. Aurore se leva et se pencha, avant de prendre un fusil à pompe, tout fière.
« C'est un Fusil Militaire de Calibre 12, d'origine italienne, et créé en 1972, récita facilement Aurore, si les souvenirs de mes entraînements avec papa son bons, c'est un Franchi SPAS 12.
- Wikipédia?
- Nope, papa, rétorqua fièrement ma cliente, il m'a appris à manier toutes sortes d'armes, ainsi mon papa pensait que je serait prête à rejoindre l'armée française en cas de besoin.
- Qu'est devenu ton père? soupirais-je.
- Il est mort à l'armée.
- L'ironie du sort.
- Qui aurait cru que j'utiliserais ce que mon père m'a appris contre des monstres voulant ma mort plutôt que contre des humains?
- Les armes à feu ne devraient pas être utilisées contre l'homme, grognais-je, l'homme ne tue pas l'homme lors de la guerre, c'est la technologie. L'homme se suicide avec la technologie. Et pourtant, on en a toujours eu besoin pour vivre... Ça voudrait dire que l'homme a besoin de mourir pour vivre? »
Aurore ne répondit rien, sans doute repensant à son père. Je m'équipa plus sérieusement que lors du fameux plan A. Un revolver à la ceinture, un gilet pare-balles, au cas-où Aurore ratait un tir, un autre fusil à pompe de la même marque citée par Aurore, dont personnellement, je n'ai jamais prêté attention... Et je suis prête. Bien que j'ai aucune envie d'entendre les bruits de présence répétitifs résonnant contre la porte, indiquant la venue du Sonneur de Portes.
Et pourtant, le bruit du "toc toc" résonna dans toute la pièce. Aurore manqua de hurler, mais j'écrasa ses lèvres de la paume de ma main droite, avant de poser mon index gauche sur ma bouche. Je m'approcha de son oreille gauche, et chuchota à voix très basse dedans.
« Si tu hurles, il prendra ça comme une invitation. Si tu veux exercer mon métier dans le FCC, il va falloir contrôler tes émotions. Désormais, nous ne communiquerons que par papier dans cette pièce, tant qu'il n'aura pas ouvert. »
Il y eu un deuxième bruit. Le Sonneur venait de tenter une nouvelle communication. Il attendais de pied ferme notre réponse. J'attrapa une feuille sur le bahut à côté de la télé, et pris un crayon. J'écrit dessus avant de le montrer à Aurore.
" Est-ce qu'il imite quelqu'un?" était écrit sur la feuille.
Aurore secoua la tête de haut en bas pour valider ma question. Je reprit la feuille, et écrit à nouveau dessus.
" On a donc 2 min de moins. Dès qu'il ouvre, il faut qu'on tire dans sa tête. "
Aurore acquiesça ma proposition, et s'arma.
Il s'était écoulé entre tout ça trois bruits de "toc", il restait donc sept bruits à entendre. C'était très serré, mais néanmoins jouable.
Il toqua une sixième fois.
Encore six fois, et nous serons cueillies. Je me recula, accompagnée de Aurore, et m'agrippa fermement à mon revolver. Nous attendions son prochain bruit.
« Puis-je entrer? »
Aurore me regarda. Il est bien plus déviant que ce à quoi je m'attendais. Déjà, il était venu frapper à la porte alors même que j'étais présente, alors qu'il vient habituellement quand la victime est seule et concentrée depuis trois heures. Et bien sûr, c'est loin d'être le cas actuellement. En plus, il parle avant même de toquer douze fois.
« J'entre! »
La poignée de porte se tourna. On revit l'ombre qui était venue nous voir l'autre fois, était rentrée dans le salon. Elle nous regardait, ses yeux étaient toujours luisants. Ils se déplaçaient seuls sur le visage, comme pour exprimer un sentiment quelconque.
« Vous n'êtes pas présentable! fit le Sonneur, de sa terrifiante voix glaciale.
- GYAH!! hurla Aurore, braquant son fusil à pompe vers le Sonneur. »
Elle tira une balle en plein dans la tête du Sonneur, avant de s'avancer en rechargeant son arme, et de tirer encore une fois. Sa tête se déformait, pour reprendre sa forme initiale directement après l'impact.
« On s'barre! hurla Aurore.
- Ça marche! m'écriais-je, en courant vers la sortie. »
Prenant la fuite en passant à côté de lui, je sorti mon revolver de sous ma ceinture, et lui tira plusieurs fois dans la tête, le faisant reculer sans qu'il n'ait le temps de broncher. Aurore et moi nous dirigeâmes vers la porte de sortie, mais étrangement, nous ne parvenions pas à l'atteindre. On courait dans le vide, sans pour autant atteindre la porte. Elle ne faisait que reculer.
« Ce n'est pas raisonnable, s'exclamait le Sonneur.
- Ta gueule! »
Par pur réflexe, je me dirigea vers les marches pour tenter d'atteindre les fenêtres. Toutes les autres d'en bas étant barricadées, et résistant aux impacts de balles, je ne peut qu'espérer que celles du dessus soit correctes. Aurore prit l'avance sur moi, tandis que les marches semblaient ne pas en finir. Arrivées à haut, on se cacha toutes deux dans la première pièce qui n'avait pas été fermée. Nous étions dans le plus total des silences, la pièce était une petite buanderie, sombre, où une odeur infecte régnait et envahissait nos narines. Nous étions obligée de maintenir notre respiration pour éviter de trop être infestée de cette odeur nauséabonde.
Puis soudain, ça toqua à la porte.
« Puis-je entrer? »
Aurore s'arma doucement de son fusil à pompe, et le braqua vers la porte. La porte s'ouvra rapidement, dans un grand boucan, et je sentis une force horrible attraper mes pieds et me tirer hors du placard, tandis que Aurore tirait dans le vide, pensant tirer sur le Sonneur.
Point de vue: Aurore Raidershade
J'entendis Error hurler au coin de la pièce. Je n'osait pas regarder, mais je me leva en courant sans tourner la tête. Je vit une giclée de sang venir s'écraser dans mon dos. J'ouvrit la porte de ma chambre en trombe et la referma derrière moi. En la refermant, j'eut le temps d'apercevoir le bras de Error, je reconnue la manche de son énorme manteau de cuir. Je me cacha derrière le lit. Je tenta d'ouvrir la fenêtre, mais celle-ci était étrangement verrouillée.
« Merde! »
Les cris de Error se sont déjà arrêtés depuis un moment. Je dois survivre. Je me posa près de mon lit, et visa la porte, attendant de pied ferme le Sonneur. Rapidement, j'entendis toquer. D'abord une fois, puis deux, puis trois.
« Puis-je entrer? »
Je tremblait de tout mon corps. Je sentais la sueur envahir la paume de mes mains, mains devenue moites à cause de la transpiration. La porte s'ouvra doucement, et l'ombre, tâchée de sang, entra dans la pièce.
« Vous n'êtes pas présentable... me fit le Sonneur.
- Crève, putain de pourriture... »
Je tira en plein dans un de ses globes oculaires qui éclata, puis je tira ensuite dans la tête. Le Sonneur s'approcha de moi, et commença à monter sur mon lit, s'approchant de moi. Une odeur dégueulasse de putréfaction s'échappait de son corps, ainsi qu'une odeur de sang.
« Vous n'êtes pas présentable, répétait le Sonneur de sa voix sombre et glaçante.
- Ferme ta putain de gueule!...
- Vous n'êtes pas... »
Sa tête éclata une nouvelle fois. Mais je n'avais pas tiré.
« On peut pas te laisser deux secondes, Aurore... haletais Error, un bras en moins.
- Qu'est-ce que?! m'écriais-je, en me relevant.
- Ce Sonneur est con, il suffit de faire la morte pour qu'il nous pense morte. »
Point de vue: Error Enger
Aurore remonte dans mon estime... Mais mon bras... Putain! Cette mission m'aura coûté un bras bordel!
« Allez, à plus tard trou du cul, riais-je en tirant dans la fenêtre puis dans sa sale caboche.
- Qu'est-ce que... On est au premier étage idiote!
- Je te laisse choisir ta mort, abrutie! »
Je tira Aurore en avant, après avoir mit mon revolver dans ma bouche, prenant soin à bien le serrer entre mes dents. Je courra, entraînant Aurore avec moi, avant de sauter par la fenêtre, l'entraînant. Elle tomba sur ses genoux et tomba face contre terre juste après, tandis que moi je tombait parfaitement bien sur mes jambes, mais malheureusement la douleur me fit tomber aussi au sol. Aurore se releva plus vite, et me traîna plus loin, hors du périmètre de la maison. Le sang commençait à me faire perdre connaissance... Merde. Aurore pris mon revolver, et visa vers les fenêtres de sa maison, et tira comme une folle.
« VA CREVER PUTAIN DE RACLURE! »
Les chargeur vide, elle lâcha le revolver. Le Sonneur refuse de quitter la propriété.
« Il suffisait de sortir depuis le début, merde... soupira Aurore.
- Putain, tu aurais dû tirer sur la fenêtre pour t'échapper!
- Je... Je pensais qu'il me poursuivrait, que sauter sera trop risquer...
- Pauvre conne! Au FCC, la mort par défenestration est de loin plus douce que celle d'une creepypasta! m'exclamais-je, et nous ne sommes qu'au premier étage, c'est bien moins pire!
- Merde...
- Aurore... »
Ma cliente tourna la tête vers moi, intriguée, tentant de me soigner le bras, empêchant le sang de couler d'avantage. Je regardait la chambre d'où nous nous étions échappée. J'étais épuisée. Le Sonneur, s'échappa de la fenêtre, et descendit vers nous.
« IL REVIENT!! m'exclamais-je, horrifiée.
- Vous... VOUS... VoUs... »
Le Sonneur se distordu, avant de disparaître juste devant nous, dans un râlement de douleur qui semblait interminable. Le ciel était déjà sombre, la journée était étrangement vite passée durant cet enfer.
« Il est mort? fit Aurore, déstabilisée.
- Il a disparu... Les 24 heures sont écoulées... »
Aurore était tremblante. Moi aussi, j'étais en sueur.
« Aurore...
- Quoi?! s'exclamait Aurore, au bord de la crise nerveuse.
- Tu es désormais un membre du FCC. »
Aurore me remercia, joyeuse. C'était devenue ma partenaire. En revanche... Mon bras... C'est fini, je vais devoir vivre sans le second...
Merde. Voilà qui va me bloquer pour la suite des missions...
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The Curious Case
HorrorEn 2010, les histoires sur Internet sont de plus en plus populaires. Certaines d'entre elles font parler d'elles car elles sont soit invraisemblables, soit totalement insolites. Mais il existe aussi les fameuses légendes urbaines, nommées "Creepypas...