Mon rêve d'enfance.

Chapitre 13:

Je me réveillai en sursaut et James dormait paisiblement. Je me levai doucement sans faire de bruit, attrapai mon débardeur et me rendis dans le salon. Une ombre passa devant moi:
-Wow! Qu'est-ce que tu fais là? demandai-je à Bradley gênée d'être en sous-vêtements devant lui
-Je te retourne la question! répondit-il
-J'arrive plus à dormir... dis-je
-Pareil, expliqua-t-il, en plus Connor ronfle.
Il s'assit sur le canapé et frotta ses yeux. Il attrapa la télécommande et alluma la télévision.
Il était en sous-vêtement et il me regardait, j'enfilai mon débardeur en rougissant:
-Désolé, dit-il en posant une couverture sur lui.
Il détourna son regard de mes jambes nues.
-T'inquiète pas, c'est comme à la piscine! ajoutai-je
Je m'installai sur le canapé à côté de lui. Il était 3h du matin et nous commencions un film américain que je ne connaissais pas.
Une trentaine de minutes plus tard, je grelottai de froid et Bradley me demanda en parfait gentleman:
-Je n'ai qu'une couverture, mais ça ne me dérange pas, tu veux venir?
J'acceptai, je me collai contre lui, remontant mes genoux sur ma poitrine. Nous étions collés tous les deux:
-T'es toute froid, tu aurais dû me demander! me disputa Bradley
Il passa son bras sur mes épaules et frotta mon dos pour le réchauffer.
Je commençai à fermer mes yeux, de sa main non-prise, Bradley attrapa ma main sous la couverture et joua avec mes doigts. Je fus d'abord surprise, mais c'était agréable et cela m'aidait à m'endormir, alors je le laissai faire.

Une pression s'exerça sur mon épaule gauche:
-Morgane? m'appela James alors que j'ouvrais difficilement mes yeux
-Hum. Oui? répondis-je à moitié endormie
-Tu m'explique? demanda-t-il furieux
Je me redressai sans comprendre de quoi il parlait et me stoppai en sentant les doigts de Brad entrelacés aux miens.
Donc James parlait de ça, il était très énervé, et je pouvais comprendre, je l'avais laissé en plein milieu de la nuit, et il m'avait retrouvé endormie dans les bras de son meilleur ami.
Je m'extirpai difficilement de l'emprise de Bradley et James me tira jusqu'à notre chambre où il referma soigneusement la porte derrière lui.
-Alors? demanda-t-il impatient
-Je me suis réveillée cette nuit, expliquai-je, je n'arrivais pas à dormir alors, je suis allée dans le salon, et Bradley était dans le même cas que moi, on a regardé un film et on a du s'endormir...
-Dans les bras l'un de l'autre?
-Il faisait super froid! lançai-je sur la défensive
Il souffla nerveusement:
-James, repris-je, qu'est-ce que tu t'imagines? C'est toi que j'aime, je suis avec toi et c'est tout!
Je m'approchai de lui, essayant de l'embrasser. Il ne baissait pas sa tête. Je poussai sur mes jambes et les plaçai autour de lui. Il me rattrapa d'instinct en posant ses mains sur mes fesses, j'embrassai ses lèvres et il intensifia notre baiser.
-Pourquoi quand tu m'embrasses, j'oublie tout... dit-il
-Parce que j'embrasse trop bien peut-être! rigolai-je
-Ça ou j'ai peut-être pitié de toi...
-Mec, commença Brad qui était de l'autre côté de la porte, que ce soit clair, on s'est juste endormis!
-Elle m'a expliqué... répondit James

Nous étions tous allez à la piscine ce dimanche matin, et ce midi, après avoir mangé, j'étais étalée avec Morgane sur le canapé. On s'amusait à critiquer les filles dans les clips:
-Regarde son gros cul à elle! dis-je
-Ouais et t'as vu ses seins!? Elle doit même pas voir ses pieds! rigola Morgane
-Oui bah quelques fois c'est pas mal les gros seins! commenta Connor
-Morgane? m'appelèrent Brad et James
Ils étaient dans notre chambre, un ordinateur posé devant eux. Un homme leur parlait en anglais, James me demanda de les rejoindre:
-Salut! Morgane je suppose! me dit l'homme
-C'est ça! répondis-je. Je suis vraiment désolée de vous demandez ça mais, qui êtes-vous ?
-Joe. Joe O'Neill, le manager des garçons.
James et Bradley se levèrent et je tentai de comprendre en les regardant eux et Joe avec alternance.
-Joyeux Anniversaire! me cria Brad
-C'est notre cadeau! ajouta James
-Ah? Parce que c'était pas ça mon cadeau? demandai-je en montrant la pièce.
-Center Parcs, c'est plus le cadeau de tes parents... me dit James