Chapitre 28:

203 10 1
                                    

Nous étions finalement rentrés dans le bain. Après notre petit jeu de déshabillage, en quelques sortes nos préliminaires, Bradley m'avait apportée jusqu'à la baignoire et s'était allongé derrière moi.
Il embrassa ma nuque, mes cheveux étaient regroupés en chignon au dessus de ma tête, ce qui laissait de la place à Bradley. Ses bras étaient autour de moi, me serrant de plus en plus fort à chaque fois que ses lèvres se posaient sur ma peau. Ses pieds jouaient avec mes jambes, les caressant dans l'eau tiède. La mousse cachait parfaitement nos corps nus. Nous avions laissé une traînée de vêtements par terre. Comme dans les films, Lorsque les héros ont une pressante envie de faire l'amour...
-J'ai envie de toi... souffla Bradley

-Quoi, là, maintenant? ironisai-je. Moi aussi!

Mon coeur battait à tout rompre. Si rapidement, que la vitesse de la lumière était une petite joueuse.
-Ça ne craint rien? reprit-je sérieusement

-De quoi? me demanda Bradley essoufflé d'embrasser mon corps

-Sans protection...

-Si, mais là, si je sors, c'est mort, annonça-t-il, il faudra tout recommencer depuis le début!

-J'ai pas envie de tomber enceinte Bradley!

-Tu veux qu'on arrête? me questionna-t-il

-Nan, je veux juste être certaine d'être protégée, tu comprends?

-J'irai t'acheter la pilule du lendemain!

-Je suis sérieuse Bradley!

-Je le suis aussi!

-Dans ce cas, fais ce que tu as à faire!

J'avais vraiment dit ça? Ok. C'était la chose la plus répugnante que je n'avais jamais dite... Mais c'était un supplice de sentir son anatomie coller la mienne, sans que rien ne se passe.
J'avais fait l'amour une seule fois, avec Brad, mais cela faisait un petit moment maintenant. Cela avait été extrêmement agréable, mais j'espérais sincèrement que la deuxième soit encore mieux.
Il me fit me retourner de à ce que je sois face à lui:
-Tu m'excuseras, mais par derrière, c'est pas mon truc... expliqua-t-il

J'attrapai son visage et l'embrassai à pleine bouche, comme si je manquais d'air et que lui, il était l'oxygène, mon oxygène. Parce que jamais, oh non, jamais je ne partagerais mon oxygène avec quelqu'un.
-Doucement! m'ordonna-t-il alors que je mordais sa lèvre

-Désolée... m'excusai-je.

-Tu veux du plaisir? m'interrogea-t-il

-Oui! répondis-je immédiatement

-Alors, dans ce cas, ne précipite pas les choses... Laisse faire le temps! m'expliqua-t-il. Sinon, je risque de te faire mal, et aucun de nous n'aura du plaisir après ça.

J'hochai la tête pour montrer que j'avais compris. Il attrapa mes cuisses et me rapprocha de lui. Et s'en même me prévenir, d'un seul coup, il entra en moi:
-Aie! gémis-je

-Tu vois, j'ai voulu précipité... Je t'ai fait mal... Pardon... dit-il en voulant sortir de moi.

-Non, criai-je presque, j'ai juste été surprise!

Mon rêve d'enfance.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant