Mon rêve d'enfance.

Chapitre 29:

Je suivais Bradley dans la maison de Brooklyn. Il lui avait demandé si on pouvait se changer quelque part et Brooklyn lui avait dit qu'on pouvait aller dans sa chambre. Bradley semblait déjà être venu puisqu'il trouvait parfaitement son chemin:
-Tu te repères bien dans les labyrinthes toi! ris-je

-On est venu un week-end entier avec les gars l'été dernier, alors je connais bien la maison! m'expliqua Brad

-Sympa! dis-je

-Oui, les parents de Brook sont adorables!

-Crâneur!

-Je sais, avoua-t-il en poussant une porte

Sa chambre était impressionnante, une vraie chambre de garçon de dix-sept ans: des posters de voitures, de motos, des jeux vidéos parfaitement ordonnés sur une grande étagère. Un super écran incurvé pour jouer et regarder la télé. Son lit et son bureau n'était pas extraordinaire, ils étaient simples mais assez imposants par leurs tailles. Immenses, un lit et un bureau immenses.
Bradley repoussa la porte et s'approcha de moi:
-J'ai envie de t'embrasser...

-Fais-le! T'as pas besoin de mon autorisation! rigolai-je

-Je sais, mais j'aime bien te prévenir avant, histoire que ce soit plus sympathique...

-Montre-moi si c'est sympathique? lui demandai-je

Il se rapprocha de moi, encore plus qu'il ne l'était déjà, si proche que je pouvais sentir son souffle sur mes lèvres. Il fit durer l'attente en déposant ses mains de part et d'autre de mon visage, caressant mes joues à l'aide de ses pouces.
Il me regarda dans les yeux, ses lèvres s'approchant toujours plus des miennes, elles se rencontrèrent chastement une première fois. Puis Bradley se recula, j'accrochai mes bras autour de son cou, enfouissant mes mains dans ses boucles brunes:
-Ça va être super difficile... souffla Bradley.

-Qu'est-ce qui va être difficile? lui demandai-je tout bas.

-De te voir un maillot de bain, et ne pas pouvoir te toucher et t'embrasser...

-Je sais... Ça va être difficile pour moi aussi! l'informai-je. Il faut être fort! Mais je vais je vais en profiter un peu maintenant!

Notre deuxième baiser fut bien plus torride et plus ardent. Il en faisait presque mal. Comme si, s'embrasser était vitale, mais tellement dévastateur à la fois. Bradley chatouilla ma langue, tournant la sienne dans un sens, puis dans l'autre.
Quelqu'un frappa à la porte, ce qui nous fit sursauter. Nous n'avions pas "le droit" d'être vu ensembles.
Bradley s'écarta de moi à contre-cœur:
-Oui? fit-il en se rapprochant de la porte.

-Heu, mec, t'as bientôt fini? Moi aussi j'aimerais me changer! lui expliqua un gars de l'autre côté de la porte.

-Oui, oui, je... reviens dans... minutes! bégaya Bradley.

Le mec n'avait pas répondu, alors, nous avions supposé que nous pouvions nous changer tranquillement pendant dix minutes. Bradley s'avança jusqu'à mon sac et en sortit nos maillot de bain. Il retira son short, et mit son boxer:
-Tu te changes pas? me demanda-t-il en redressant la tête.

-C'est facile pour toi, tu n'as rien à enlever! rougis-je.

-Tu as encore honte de toi? me questionna-t-il en me serrant dans ses bras.

-Je n'y peux rien Brad, je n'y arrive pas!pleurai-je comme une enfant. Je suis trop ridicule... On a couché ensembles, on a pris un bain... Et moi je suis là, comme une conne parce que j'ai peur que tu me regardes me déshabiller...