Chapitre 3

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[Physique approximatif de Lucas]

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[Physique approximatif de Lucas]

Ça ne pouvait pas être plus désastreux que ce qu'elle vivait déjà. 

C'est ce qu'Abby se répétait depuis une semaine qu'elle avait commencé à travailler pour Lucas, mais c'était en réalité de pire en pire, la fatigue n'aidant sans doute pas. Seigneur...

« -Je te jure ce mec est un monstre ! Une espèce de monstre maniaque vraiment séduisant mais c'est un diable Becky. Pire que ça même, je ne vois même pas ce qu'on lui trouve... PERSONNE ne connaît ses manies horripilantes...

-Tu exagères Abby, ça ne fait qu'une semaine quand même, tu es juste un peu fatiguée, donc ça t'énerve mais une fois que tu seras bien reposée tu verra la situation d'un autre œil, aller courage.

- Je ne pense pas changer d'avis... Tu veux connaître son emploi du temps ? Il se lève TOUS les jours à six heures du mat pour faire un footing et il faut qu'à sept heures tapante quand il rentre, que je lui ai apporté son ptit dej, avec un café qu'on ne trouve qu'à 10 minutes en voiture de l'immeuble, parce que monsieur ne veut boire que ça. Et il faut qu'il soit encore chaud quand  il rentre bien sûr. Après, de huit heures à dix heures il fait de la muscu ! Non mais qu'elle cliché.  Ensuite on part faire soit un shooting, soit une interview, puis on a une pause déjeuner mais monsieur veut toujours le sandwich qui ne se fait que dans une boulangerie spécifique encore une fois. Et où se trouve t'elle ? Et oui, je te le donne en mille, à l'autre bout de la ville ! L'après midi tournage de sa série ou de son film ou encore répétition pour son prochain show selon les jours. Je suis même plus son assistante mais sa mère, son chauffeur, sa bonniche et sa secrétaire. Et attend ce n'est pas fini, après s'il n'y a pas de direct dans la soirée, Monsieur va faire la fête ! Et il ne rentre pas avant minuit sauf que bien évidemment  je n'ai pas le droit de rentrer avant lui. Non, car il faut que j'attende que Monsieur le Monstre en ait assez !Je sais même pas si c'est légal d'exploiter quelqu'un comme ça... Je comprends mieux que sa précédente assistante ait démissionné. Ce type est vraiment ingrat. Je voulais juste un poste tranquille moi...

- Waouh, disons simplement que c'est un homme vachement occupé. »

Abby ronchonna quelques instants, ça faisait une heure qu'elle était au téléphone avec Becky, sa meilleure amie, il fallait qu'elle se plaigne à quelqu'un et son amie adorait ça, bien qu'elle prétendisse le contraire.

« - Et tu sais quoi Becky ! Au bout de quatre jours l'agence a trouvé que je me débrouillais tellement bien qu'ils m'ont dit « vous serez son manager et son assistante personnelle, nous vous enverrons les papiers nécessaires, et bien évidemment vous serez payé le double ». Tu parles, c'est juste qu'ils sont bien content d'avoir trouver quelqu'un qui supporte ses caprices... » En parlant, Abby avait imité une grosse voix, avec un argument comme celui là je ne pouvais pas refuser. L'argent c'est de l'argent. Ce qui fait que maintenant j'ai trois téléphones et une tablette !

-Comment ça ?

-Ouais, un IPad pour noter ses rendez vous et envoyer des mails, un IPhone pour appeler l'agence et prendre les rendez vous, mais aussi l'autre Iphone dernière génération de Lucas sur lequel je reçois ses appels quand il ne veut pas être dérangé et qu'il faut que je le tienne au courant de ses rendez vous et pour finir j'ai mon téléphone perso, un Samsung Galaxy quelque chose. En gros je suis censée gérer ses affaires mais c'est plutôt lui qui régente ma vie désormais. J'ai pas une seule minute à moi sérieux. »

Abby soupira pourquoi avait-elle accepté déjà ? Ha oui, l'argent...

« -Pff et le pire c'est que je ne peux pas partir. C'est déjà assez difficile de trouver un emploi comme ça. Sinon il faudra que je rentre en France et  Maman aura gagné parce que c'était son plan, c'est évident qu'elle voulait me garder près d'elle.

-Mon pauvre Chou ! »

Abby sentit bien le soupçon de sarcasme dans la voix de sa meilleure amie mais n'eut pas le temps de répondre parce que Lucas entra dans la pièce vêtu que d'une longue serviette autour des hanches et les cheveux mouillés qu'il séchait avec une petite serviette...

« -Euh... Becky je te rappelle, le monstre est là...Faut que je te laisse, oui je te rappelle dès qu'il est reparti. »

Et elle raccrocha avant de lancer un regard plein de colère à Lucas

« -Qu'est ce que tu, vous (c'était mieux de vouvoyer son patron, même s'il avait déjà approché vos lèvres d'adolescente dans un passé lointain) foutez là ? On est Dimanche ! Mon seul et UNIQUE jour de repos ! »

Lucas arrêta un instant de sécher ses cheveux pour la fixer du regard avant de reprendre sa serviette.

« Vous n'avez pas entendu, dégagez ! Laissez-moi profiter de mon jour de repos, tranquille! »

Abby savait bien qu'elle était peu trop familière avec lui, surtout que c'était contradictoire avec son entêtement à le vouvoyez mais... elle était vraiment saoulée là. La jeune femme s'était alors levée et commençait à le pousser indélicatement vers la porte, sauf qu'elle n'avait pas remarqué la minuscule flaque d'eau qui gisait au pied de l'homme et il fallut qu'elle glisse dessus, pour atterrir directement dans les bras de Lucas. Evidemment. 

« Voilà l'accueil que j'attendais, plaisanta Lucas, si tu veux dire du mal de moi à tes amies, ferme au moins la fenêtre, je ne l'entendrai pas comme ça. »

Abby rougit mais refusant de perdre la face, se redressa aussitôt, embarquant la serviette qui était attachée à la taille de Lucas dans sa précipitation... Lucas se releva lui aussi sans avoir remarqué que c'était Abby qui avait sa serviette et se retrouva glorieusement nu devant elle,  ne prenant même pas la peine de cacher sa nudité quand il remarqua la situation. Quel monstre d'arrogance ! Faut dire qu'il avait de quoi se montrer... la musculation n'avait pas que des défauts finalement. Il reprit par ailleurs tranquillement sa serviette, la remit en place et repartit comme si de rien n'était alors que les joues d'Abby avaient pris la couleur d'une tomate bien mure...

 Il reprit par ailleurs tranquillement sa serviette, la remit en place et repartit comme si de rien n'était alors que les joues d'Abby avaient pris la couleur d'une tomate bien mure

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« -AAAAAAAAHHHH !!! Mais qu'est-ce qu'il vient de se passer putain de bordel ! hurla t elle après avoir repris ses esprits. »

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Alors ? :) 

Prochain chapitre dimanche soir.

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