Le copain de mon Père. (FanFiction de Mika)

Épilogue.

Pdv Andy.
Je suis ici, debout en face du petit cercueil de ma fille. Le temps est plutôt léger et le soleil, au rendez-vous. Je me suis habillé en costume noir, celui de mon mariage car je n'en avais point d'autre.
Elle n'avait que huit ans, huit ans. Mon amour, ma seule petite chérie, ma puce, mon petit canard. Elle est morte de ma faute. Elle a rejoint sa Maman et je sais qu'elle s'en occupera du mieux possible mais je ne peux m'empêcher de me sentir coupable au plus profond de moi-même.
Cela fait trois semaines que je ne dors plus, Mika a beau essayé de me rassurer, de me réconforter mais non. Rien n'y fais. J'ai refais sa petite chambre et débarrassé les affaires de Leon mais plus rien ne sera comme avant.
Ma famille et la sienne est ici, sa tante, ses grands-parents, son idole.... Elle est allongée dans cet espèce de lit en marbre mais elle ne vivra plus jamais. Plus jamais je n'entendrai son petit rire, sa petite voix, son "Oui Papa mais je ne suis pas un bébé", je ne l'a verrais pas grandir, je ne l'a verrais pas évoluer. Elle ne franchira jamais ses huit ans. Elle ne me dira plus jamais "Je t'aime".
C'est mon tour. Je dois faire un discours comme elle, lorsqu'elle a chanté cette chanson pendant le spectacle de fin d'année, lorsque j'avais été si fier d'elle. Underwater, il me semble. Je me trompe surement.
Je m'avance donc vers le micro, traînant mon faible corps détruit par la haine envers moi-même et la tristesse profonde qui m'avait envahie ce jour-là. Le jour où j'ai aperçu pour la dernière fois, son petit regard innocent d'enfant, ses longs cheveux roux ressemblant étrangement aux miens, ses petites mains s'agrippant aux pierres du pont. Ce jour où je suis arrivé trop tard, ce jour où j'ai provoqué la mort de ma fille.
"Pauline,
Tu étais ma fille, mon trésor, ma princesse, la seule personne qui me restait après la mort de ta Maman. Je me souviens encore de ton premier jour, ton premier cri, ta première respiration. Je me souviens t'avoir vu grandir, avoir jouer avec toi et t'avoir aider quand ça n'allait pas. Tu étais celle qui me donnait la pêche, celle qui m'aidait à aller mieux. Que vais-je faire sans toi ? Sans ta petite voix pour m'appeler Papa ? Sans ton rire si agréable que j'aimais tant qui avait comme conséquence mon sourire. Voila trois semaines et tu me manques déjà, voila trois semaines et je n'en peux déjà plus. Tu me manques ma fille, tu me manques comme personne ne l'as jamais fait. Je suis désolé, du plus profond de moi-même. Je n'ai jamais voulu ta mort, ma fille, parce que je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai toujours Pauline. Tu vivras à l'infini, juste ici." C'est en disant cela que je pointe mon coeur du doigt. Il n'y a personne d'autre, juste elle et moi. Moi et le ciel. Moi le ciel, Pauline et sa Maman. Je prend donc une grande respiration et continue mon discours improvisé.
"Je ne me pardonnerai jamais, tu sais. Jamais je ne pourrai dire que je ne suis pas coupable. Parce que c'est moi. C'est moi qui est tout foiré. Excuse-moi les gros-mots. C'est l'émotion. Parce que je t'aime putain, je te déteste d'avoir été si égoïste, de m'avoir laissé tomber, mais je me déteste aussi de n'avoir rien vu. Parce que je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime ma petite fille, je t'aime ma Pauline."
C'est sur ces dernières paroles, que les larmes affluent en plus importante quantité qu'elles ne coulaient déjà. Mon corps et mon coeur sont inondés. Une flaque salée s'est formée à mes pieds.
Je m'approche alors doucement du cercueil même si on nous l'a formellement interdit.
Pour finalement déposer mes lèvres sèches sur son front éteint en murmurant :
"Adieu mon petit ange, veille sur moi."

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Voilà, c'est ici qu'est vraiment la fin, merci d'avoir lu, commenté, aimé. Merci enormement, je vous aimes. Xx❤️❤️ j'espère que ça vous a plu 😊
Si vous devriez être un personnage de dessin animé, qui seriez vous ?
(Perso : Wendy dans Peter Pan 😁💕)