Chapitre 7.

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Bon sang de dieu, comme le monde est petit ... Oui j'oubliais, nous sommes à Melbourne, mais ce n'est quand même une raison pour se trouver pile en face de du soi disant ennemie à 11h de matin, au rayon surgelé du supermarché ! Eric semblait tout aussi étonné de la situation que moi mais ne paraissait pas plus effrayé, il est était neutre. Quant à Bryan, où pouvait-il être ? Je regardais au tour de moi mais pas de Bryan en vue.

Eric : Je n'ai pas le temps pour ça James, tu devrais arrêter de ressasser le passé.

James : Ah oui et tu vas faire quoi ! T'enfuir, comme un ... lâche ! Comme toujours hein Reynolds ! Au lieu d'affronter le problème tu préfère le fuir, c'est bien connu ... ! Si Lauren est morte c'est de ta faute ! Au lieu de l'aider tu n'as fais que l'enfoncer jour après jour ... Jusqu'à que mort s'en suive !

Eric : Je te défends de me traiter de cette façon ! Lauren n'est pas morte tu entends ?! Personne n'a jamais retrouvé son corps, elle est bien plus agile et maline que tu ne le pense, tu ne sais rien de tout ça James, alors cesse d'accuser les gens sans preuve ! C'est à cause de toi qu'elle est partie ! Tu lui as monté la tête, et je suis au courant de plus de choses que tu ne le crois, alors tu ferais mieux de faire attention à tes paroles, ou je risque d'en dire de trop ...

Cette fois ci, Eric s'était lâché mais sur un ton tout à fait sage et bien plus calme que mon père, qui lui, bouillait comme une marmite sur le feu !

James : Tu n'es qu'un ... 

Eric : Qu'un quoi ? Tu ne sais faire que rabaisser les gens, mais n'oublie pas d'où tu viens, ni ce que tu étais, car tu oublis que ton succès tu le dois à une seule personne, ta femme ... Si elle n'avait pas été là, la pauvre tu n'en serais pas là à te vanter de tes exploits d'hôtels de chaine et je ne sais quoi !

James : Pff ... Tu es jaloux rien de plus ! Jaloux que j'ai réussi et que toi tu reste dans ta ferme minable avec une vie minable ... ! 

Eric : Peut être que je ne vis pas dans le luxe de ton quotidien mais je sais que mon travail je le dois uniquement à moi-même, et je n'interdis pas à mon fils de fréquenter la femme qu'il aime seulement pour mon égo !

James : Ne t'avise plus de parler de ma fille ainsi ! ça ne la regarde pas, c'est nous deux, et seulement nous ! N'essaye pas de la prendre par les sentiments et montrer ton coté gentil garçon qui ne veut que le sois disant bien être de sa progéniture ! 

Eric : C'est pourtant ce que je suis, je ne cherche pas à montrer quoique ce soit ... Et je n'ai jamais prononcé le prénom de ta fille. 

James : Tu me dégoute Reynolds ... 

Alors que la guerre battait son plein, un rayon de soleil s'immisça dans la scène, enfin ! Bryan !

Bryan : C'est bon j'ai trouvé le ... Ginnie ! 

Ginnie : Comme ça fait du bien de te voir ! Je suis désolé je n'ai pas pu venir ni ... 

Bryan : C'est rien ne t'en fais pas, tu m'as manqué ... terriblement ... 

Un instant de bonheur de courte durée, puisqu'à peine j'avais serré Bryan dans mes bras que mon père me prit par la main et me tira vers sa direction,

James : C'est bon, on s'en va, mais on se reverra, la ville n'est pas si grande que ça, la preuve ... ! Allez viens Ginnie ! 

Ça faisait pourtant dix bonnes minutes que nous étions dans la voiture que mon père parlait encore de l'événement de la journée, il était furax, j'avais limite peur qu'il lâche le volant pour accompagner les gestes aux paroles !

Forbidden love.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant