Chapitre 12

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Ginnie : Comment ça il n'est plus à l'appartement ? Vanessa calme toi je t'en prie, dis moi ce qu'il s'est passé ! Comment a-t-il pu disparaitre il a tout juste un an !

Vanessa : Je l'avais laissé, je l'avais laissé à l'appartement, il dormait si bien. Je me suis aperçu que je n'avais plus de lait alors je l'ai laissé dormir et je suis parti en acheter en vitesse et quand je suis revenue il n'était plus là ! Il n'est plus dans le lit, et son doudou n'est plus là non plus ! Je ne sais pas quoi faire Ginnie !

Bryan : Tu avais fermé la porté à clef ? Tu n'as vu personne dans le hall ? 

Vanessa : « Oui oui enfin je crois, je ne sais plus ! ça m'a chamboulé je sais plus ! Mais ... non j'ai vu personne en bas, pourtant je me suis dépêché !

Maxence : Tu parle de moi qui suis irresponsable et tu laisse le gamin tout seul sans surveillance, vraiment Vanessa, tu m'épate ! 

Vanessa : Grr !! Punaise je vais te massacré tu entends !! Comment as-tu osé rentrer et le prendre sans rien me dire ?! Tu n'es qu'un crétin Maxence !!

Maxence : Tu voulais que je le dise à qui ! Y'avait personne et la porte n'était pas fermé à clef ! Et c'est moi que tu traite de crétin ! Franchement heureusement que j'étais là ! 

Vanessa : Toi ?! Oh arrête ! La seule fois où je m'absente pour aller acheter du lait, un ange tombe du ciel dieu merci ! Non mais tu me prends vraiment pour une imbécile ! Si tu veux rendre service, fais le quand je te le demande au lieu de te pointer ici le dimanche et enlever mon enfant !

Maxence : Je te signale que je suis aussi son père, donc c'est aussi mon gamin à ce que je sache ! Et j'y peux rien si tu m'appelle quand je suis occupé ! 

Vanessa : C'est ton gamin quand ça t'arrange Maxence ! Monsieur est toujours occupé ! Tu ne fous rien de tes journées mais tu es occupé ! Regarde Bryan et Ginnie, ils travaillent tous les deux et pourtant ils me gardent Théo quand j'en ai besoin !

Maxence : Mais ils habitent sur le même étage ! 

Vanessa : Pff, t'habiterait avec moi que tu serais toujours occupé !! Bon ... allez ça suffit, je prends mon bébé et je rentre ! Désolé pour le dérangement ... Je suis vraiment une mère irresponsable ! 

Maxence : Tiens tu vois toi-même tu le dis !

Vanessa : Tocard ... 

Ginnie : (Rires) C'est rien, soulagé qu'il soit là, il n'était pas loin. N'hésite pas d'accord !

Bryan : Ah, les gamins ... La pauvre Vanessa. Bon, je vais aller courir un peu, tu veux venir ? 

Courir en étant enceinte ?! Ça va pas ou quoi ! Quelle inconscience !

Ginnie : Non, je préfère rester tranquille.

Plus tard, j'étais en train de courir tranquillement quand, je vis une femme qui ne m'était pas si étrangère que ça ...

Bryan : Carole ? 

Carole : Oh dieu merci Bryan !

Bryan : Que faites vous ici ? Si c'est Ginnie que vous venez cherchez sachez que ... 

Carole : Non absolument pas, je suis seule, ça fait des heures que j'essaye désespérément de trouver Ginnie mais j'oubliais que Kentwood n'est pas Melbourne. Il faut absolument que je la vois ...

Bryan : Vous êtes tombé ? Qu'est ce qui vous ai arrivé ? Excusez moi Carole mais ... Je ne sais pas si je peux vous faire confiance ...

Carole : Bryan, ces hématomes ce sont le résultat de mon silence sur vous deux alors j'estime que tu peux avoir confiance en moi, je t'en prie ... il faut que je la vois ...

A l'appartement, alors que j'étais en train de zapper d'une chaine à une autre avant de tomber sur un documentaire qui portait sur la grossesse et l'accouchement, chose qui m'intéresser fortement, je changea immédiatement de chaine en voyant Carole devant moi et Bryan derrière en faisant un signe désespéré.

Ginnie : Carole ?! 

Carole : Oh mon dieu Ginnie, comme c'est bon de te revoir ... ! Tu es magnifique ... 

Ça alors, jamais elle ne m'avait encore dit un tel compliment et m'avait serré si fort dans les bras que j'en fus presque émue.

Ginnie : Mais, qu'est ce qui t'es arrivé ? 

Bryan : Je vais, continuer ce que je faisais hein, je vous laisse tranquille ...

Ginnie : Oui, à toute à l'heure, installe toi Carole j'arrive.

Quelques bref instants plus tard, elle m'avait expliqué le cauchemar qu'elle avait vécu, par ma faute ...

Ginnie : Mon dieu mais c'est horrible ! Jamais j'aurais cru mon père capable de te faire du mal ... Ni même à personne ... Je suis tellement désolé, je m'en veux je n'aurais pas du t'impliquer dans tout ça !

Carole : Non ce n'est pas ta faute, moi non plus je n'aurais pas cru mais ... Depuis que tu es partie, il est devenu, quelqu'un d'autre. Un homme violent et imprévisible ! Ce n'est pas l'homme dont je suis tombé amoureuse ...

Ginnie : Oui, ça je veux bien le croire ... Je voulais aussi m'excuser, de t'avoir mal jugé. On ne peut pas dire que je t'ai épargné dès le départ et, je me suis trompé. Tu es quelqu'un de bien. Tu ne vas quand même pas repartir avec lui hein après ce qu'il t'a fait ?

Carole : T'es mignonne, merci. Je ne sais pas ... Tu sais, les sentiments ne partent pas comme ça, c'est dur, vraiment. Mais, je peux pardonner pleins de choses, mais la violence, c'est impardonnable. Je ne serais pas capable de revenir. Ecoute, si je suis venu c'est surtout pour te dire qu'il a engagé un homme pour te retrouver, et je ne sais comment il à su mais il a retrouvé ta trace et sait que tu es à Kentwood ! Ton père et cet homme ne vont pas tarder à arriver en ville et vous trouver !

Ginnie : Oh non pas ça ! Comment a t-il pu engager quelqu'un à ma recherche ! Je ne veux pas fuir encore une fois ! On a un boulot et le studio, je refuse de tout plaquer encore ! Il peut faire ce qu'il veut, je ne reviendrais pas ! 

Carole : Oui, je l'espère ... Il est dangereux Ginnie.

Ginnie : Oui, c'est évident ... Que vas-tu faire maintenant ? 

Carole : Hé bien je ne sais pas encore, essayer de me trouver un chambre d'hôtel et je pense repartir à Chicago rejoindre ma sœur. 

Ginnie : Oh non ne va pas prendre une chambre d'hôtel, du moins pour ce soir. Tu peux rester ici si tu veux, le canapé fait clic-clac ! Ce n'est pas le grand luxe mais on y dort bien !

Plus tard dans la soirée, quoi de mieux que d'être dans les bras de son chéri dans la bonne humeur ? Enfin, bonne humeur ... Vingt minutes plus tôt il râlait encore et toujours contre sa mère. Il m'embrassait et commençait à vouloir aller un peu plus loin que ça, ce qui me stoppa net.

Ginnie : Non, je peux pas !

Bryan : Mais bon sang Ginnie qu'est qui t'arrive ? Le matin, tu peux pas ou tu veux pas, le soir non plus ! Et depuis toute à l'heure tu n'écoute pas ce que je dis ! J'ai fais encore un truc ? Le linge c'est ça ? La vaisselle ?

Ginnie : Et toi tu t'entends ? Tu rabâche sans cesse sur ta mère ! J'ai perdue la mienne et je donnerais tout pour n'avoir ne serait-ce qu'une heure avec elle ! Peu importe le passé, on vit on présent, toi-même tu le dis ! Elle a fait une erreur et alors qui n'en fait pas ! Elle est partie pour te protéger, et elle est là ! Tu as la chance de pouvoir la retrouver et elle s'est excusée, alors prend ça comme une seconde chance ! Et pour finir, je suis enceinte !! Alors ne viens pas me chercher des noix après tout ça !! 

Forbidden love.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant