Chapitre 8.

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Ce matin j'étais bien à mille lieux d'imaginer un quart de seconde à quel point mon anniversaire aller tourner d'une façon si ... furtive ! Je me vois encore dehors il y a à peine dix minutes dire un « d'accord » à Bryan et s'enfuir comme des voleurs ! D'un coté je savais que si je voulais vivre mon amour avec lui, il n'y avait que cette solution mais partir comme ça ... Sans rien dire, c'est tellement ... ça ne me ressemble pas et même si ces temps ci les rapports père – fille sont tendus, j'ai le cœur déchiré. Mais j'ai fais mon choix, en espérant que ce soit le bon ...

Mes valises sont prêtes, le strict minimum, tu parles, pas facile quand on est une fille quand même ... ! J'ai contemplé ma chambre une dernière fois, car si je suis sure d'une chose c'est que désormais, plus rien ne sera comme avant. Alors je me décide à sortir et écrire sur un bout de papier qu'il est inutile de me rechercher et que je suis partie avec ma propre volonté avec Bryan. J'ai l'impression d'être dans un film dramatique, la fille qui fuit ses parents pour vivre son amour, ça parait tellement, fictif que j'ai moi-même du mal à croire ce qui se passe.

Je sors définitivement de la maison, ma main tremble, mais je ne peux plus reculer. Je monte dans la voiture, où Bryan m'attend avec un grand sourire compatissant, me prend dans ses bras et me dit qu'il m'aime. Je réalise tout à coup, je vois ma maison, notre maison que je ne reverrais peut être plus jamais, ou encore que je regretterais un jour ce que j'ai fais, mais ... Cette pensée sort de ma tête aussi vite qu'elle y est entré au moment où je regarde à coté de moi, l'amour, d'une vie, c'est sur. Cette fois ci plus rien ne pourra nous séparer.

Des milliers de kilomètres plus tard, après avoir dormi comme pas possible j'ouvre les yeux, réveillé par la caresse sur mes joues de Bryan,

Bryan : Ma puce, on va s'arrêter ici ... 

Ginnie : Ici ?

Bryan : Oui, il y a un motel, je roule depuis hier soir et il est 14h30 passée, je suis crevé ... On va manger quelque chose et se reposer ok ? Car après on repart et il vaut mieux être en forme pour rouler la nuit. 

Ginnie : D'accord tu as raison.

Une fois dans la chambre,

Bryan : Bon c'est clair que ce n'est pas le grand luxe mais pour le moment c'est tout ce qu'on peut se permettre et ... 

Je m'avance vers lui, met mon doigt devant sa bouche,

Ginnie : Chut, je le sais ne t'en fais pas ... Tant que nous sommes ensemble, je me fiche du reste, entendu ? 

Bryan : Entendu.

Aprés une bonne douche , Ginnie se contemplait devant le miroir de la minuscule salle de bain en sous vêtement.

Ginnie : C'est dingue ce que ça fait du bien une douche ! Même si il n'y a pas l'eau chaude ... 

Bryan : Hum, ma puce je crois que tu ferais mieux de fermer un petit peu la porte de la salle de bain car ... C'est assez dur de te voir comme ... ça ! Devant moi et ... je vais jamais arriver à dormir, tu me déstabilise là !

Ginnie : Ah oui ? Et si ... je m'avance ... C'est mieux ? 

Bryan : Ohlala non, pas vraiment ... c'est ... pire ...

Ginnie : Ah oui encore ? Attend que je m'approche encore plus ... Et comme ça ... ça va mieux mon chéri ?

Ce petit jeu de séduction me faisait rire et pourtant j'étais sérieuse comme pas possible, je n'ai jamais sauté le pas, du moins, pas après le simple baiser vous voyez alors ... Bryan le sait mais m'entendre parler et agir comme ça, ça me surprend moi-même, c'est pour dire combien je suis une fille différente lorsque je suis avec lui, mais là ... J'avais vraiment envie de sauter le pas, et je savais que c'était avec lui que ce serait la bonne. Maintenant.

Forbidden love.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant