Un dur réveil

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[Point de vu Eleanor]

Les médecins ont regardé tout mon corps, ils ont vu qu'un rocher avait percuté ma tête lors de la chute et que c'est pour cette raison que j'avais perdu connaissance peu de temps après. De plus, si j'avais si mal au corps, c'est à cause qu'un de mes nerfs avait été déplacé et coincé. Rien de bien grave.

Louis arrivait, je le savais, sans même l'avoir vu, son odeur avait emplie mes narines. Je me suis retourné et l'ai vu, il semblait inquiet. Je l'ai regardé comme s'il allait m'annoncer la pire des nouvelles. Je me suis mise à pleurer, avec le peu de force qui me restais.

Il a essuyé les larmes qui coulais sur mes joues avec ses pouce, m'a embrassé le front et m'a faussement sourit.

[Point de vu Louis]

Comment allais-je lui dire ça, que je ne veux pas garder notre enfant, dont elle ne connaît même pas l'existence. Comment faire valoir mon point de vue sans lui dire mon secret? Elle n'est pas encore prête pour ça, elle ne le sera jamais, mais il va falloir que je lui dise, je ne peux pas lui cacher encore longtemps. 

J'ai pris mon courage à deux mains et lui ai essuyé les larmes qui lui coulaient sur les joues, je l'ai embrassai et lui ai sourit.

-Salut ma puce, j'ai eu peur de te perdre tu sais?

-Qu'est-ce qui ce passe, me dit-elle sur le bord des larmes.

-Rien de grave chérie.

Les larmes ont commencé à couler sur mes joues et je ne les retenais pas. Ça faisait mal de savoir que je lui ferais encore plus mal que se que je vivais à ce moment précis.

-QU'EST-CE QU'IL Y A LOUIS! Me cria-elle

-Je...Tu...hum...

-ALLEZ! DIT MOI!

-Tu (pause), attends un enfant, enfin "nous".

-Quoi? dit-elle sans trop comprendre.

-Le docteur veut savoir s'il prend un rendez-vous pour un avortement.

-Je pense qu'on peut le garder, je me sens prête à avoir cet enfant.

Moi qui pleurais déjà voulu crié de toute mes force. Au lieu de ça, j'ai dit ces mots, si inconsciemment.

-Veux tu m'épouser?

-Quoi?

-Je ne veux (pause), peux pas avoir cet enfant, mais je peux t'épouser par contre. À la vie à la mort, pour le meilleur et pour le pire je t'aimerai Eleanor. Épouse moi s'il te plait!

-Pourquoi tu ne veux pas cet enfant?

-Ne m'oblige pas à te dire pourquoi, tu ne veux pas le savoir, pas maintenant.

-Si justement, je veux le savoir.

- Tu vas le regretter, s'il te plait, ne m'oblige pas à te le dire.

-Allez tu peux tous me dire comme.

Je l'ai coupé pour lui crier: "Je vais mourir!"

-Tu vas quoi?

Elle mit ses mains devant son visage et cria:" C'EST IMPOSSIBLE! POURQUOI TU ME DIS ÇA?"

-Parce que c'est la vérité, je le sais depuis mes 14 ans. Je vais mourir avant mes 20 ans. J'ai 18 ans et je profite ma vie à fond. Fait le avec moi. Ne pleure pas maintenant, attend que je ne sois plus avec toi. Te voir souffrir est pire, pour moi, que de mourir. Si tu me promets de profiter du moment présent à chaque seconde de ta vie avec moi, je vais mourir en paix grâce à toi. Je ne veux pas qu'on vive dans la tristesse et la peur, je veux qu'on vive notre vie heureux, ça vaut autant pour nous deux que je sois en vie ou pas.

Elle me regardait, mais son regard était vide, en même temps d'être remplie de larmes. Elle ouvrit la bouche, ses lèvres tremblaient. J'ai baissé la tête.

-Va t'en Louis, s'il te plait sort de cette chambre.

-Mais.

-Je t'ai dit de t'en aller, alors va.

Je suis sortis puis me suis laissé glisser contre le mur, les mains dans la figure pour cacher mes larmes. J'ai soudainement entendu un hurlement puis ensuite des sanglots. J'ai vu sa mère aller vers sa chambre. J'ai regardé par la fenêtre, entre les rideaux. J'ai vu Eleanor qui pleurait et sa mère qui lui demandais pourquoi. Quand elle lui a enfin répondu, sa mère a mis sa main sur son cœur et des larmes ont coulées sur ses joues. Elle a regardé en direction de la vitre, ma direction.

Elle est sortis de la chambre et m'a serré fort contre elle.

J'ai entendu un chuchotement:" Laisse la faire ce qu'elle veut de l'enfant. Je l'aiderai à s'en occuper si elle le garde. Prend soin d'elle Louis."

-Mais elle ne veut plus de moi Sophie, vous comprenez?

-Je suis sa mère et je sais que c'est tout le contraire.

-Alors pourquoi elle veut que je m'en aille maintenant alors que je pourrais être là pour elle en ce moment, je ne veux pas perdre du temps à ne pas être avec elle. Elle est l'amour de ma vie et je l'ai blesser au plus haut point.

-Tu ne l'a pas blesser, seulement elle est triste de savoir qu'un jour, qui arrive plus vite qu'elle ne l'aurais espérer, tu ne sera plus avec elle pour élever son ou ses enfants. Tu es aussi l'amour de sa vie, mais la tienne est beaucoup plus courte qu'on le croyait. 

Ce soir là je n'ai pas dormis, mes parent non plus, ils ont essayer de me consoler. J'ai pleurer, énormément et ils ne savaient plus quoi faire pour m'aider. J'ai plus pleurer, se soir là, que le jour où j'ai appris que j'allais mourir, j'avais 14 ans et je n'avais presque pas pleuré,  j'avais un moral d'enfer. Et j'étais là à me morfondre sur ma situation à cause d'une fille. C'était pathétique, j'était pathétique. 

La vie, ma vie était trop dure à vivre, mais je devais m'accrocher pour elle, j'ai pleuré pour elle et à partir de se soir là j'allais me battre pour elle, car elle mérite une vie heureuse et je ferai tout pour qu'elle en ait une. Je l'aime beaucoup trop pour la voir triste.


Mon amour, Ma mortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant